Captain Tsubasa Fan Fiction ❯ I know her by heart ❯ Chapitre 2 ( Chapter 2 )

Chapitre 2 - omae no tame ni…

 

La porte s'ouvre et derrière moi, j'entends un soupir étouffé.

 

"Matsuyama-kun ! Quand es-tu arrivé ? Je ne t'ai pas vu entrer."

- Comment est-ce arrivé, Machida ?

- On nous a dit qu'un automobiliste a perdu le contrôle de ses freins. Sa voiture est allée s'écraser sur l'arrêt de bus où Yoshiko attendait pour venir me trouver. Elle devait dormir chez moi ce soir, avant d'assister au match demain. C'est sa maman qui m'a prévenue. Je l'ai croisée au rez-de-chaussée tout à l'heure, la pauvre est bouleversée.

 

(match ?)

 

Défigurée par l'angoisse, Machida s'approche de ton lit en sanglotant silencieusement.

 

"Matsuyama-kun, elle ira bien, n'est-ce pas ? Elle va se réveiller, n'est-ce pas ?"

 

Je ne peux pas lui répondre, j'ai la gorge trop serrée. Et puis je ne sais pas quoi lui dire. J'ai peur, moi aussi. Moi qui ai toujours voulu être si brave, moi qui m'étais toujours dit que je n'aurais jamais peur de rien, voilà que je suis tellement terrifié que je n'ose même pas envisager l'éventualité que tu puisses ne pas te réveiller. Parce qu'alors, alors....

 

"Matsuyama-kun, je suis tellement désolée pour toi. Comment vas-tu arriver à garder ta concentration pour ce match dans ces conditions ?"

 

(Mais quel match ? De quoi est-ce qu'elle parle ?)

 

Quel match ? Hikaru. Japon-Suède. Demi-finale. Demain. Coupe du Monde des moins de 20 ans. Ton rêve, ton rêve depuis toujours. Tu te souviens ? C'est ce qui a toujours compté le plus pour toi.

 

Combien de temps vais-je passer à répéter les mêmes erreurs ?

 

Je repose ta petite main sur le drap blanc, et me lève.

 

"Machida. Je ne jouerai pas demain. Je vais appeler le Centre pour les prévenir et j'en profiterai pour saluer la maman de Yoshiko, en bas. Est-ce que tu peux veiller sur elle en attendant ? Je reviens tout de suite."

 

C'est pas possible d'être aussi bête. Comment je n'ai pas pu m'en rendre compte avant ? Il n'y a rien qui ne compte plus que toi. Rien. Et j'aurais du le savoir.