Je t'aime moi non plus

Chapitre 5 : Rencontre du 3e type

Le mot de l'auteur Lied !!

Avis à toute la populace, lecteurs, bêta-lecteurs (Kirin : Y'en a pas …) ! Je viens de prendre le contrôle des opérations ! Ce chapitre est actuellement sous ma domination !
Pas de supplications ! La résistance est vaine ! Je suis dopée aux séances de FF9 et sous sugar-high ! Kirin étant une larve amorphe j'ai décidé de prendre les choses en main … A présent, cette fic va avancer ! On l'avait annoncé au tout début, cette histoire sera Kojiro/Sanae ou ne sera pas . Eh bien je vous le dis, elle SERA !!
Kojiro : Je peux demander l'asile politique ?
Belzy : Je crois pas qu'il y ait quelqu'un d'assez timbré pour s'opposer à ces dingues .
Je vous le promets, ce chapitre sera plein d'évènements évènementiels, de surprises surprenantes et de … euh … Enfin bref, y's'passera plein de trucs quoi ! Sinon c'est pas la peine qu'on se gave de sucre, de M&M's et de Ice-tea !
les persos : …
Kirin : Je confirme on est en plein sugar-high et pas prêtes d'en sortir . Et Liedou me pousse au cul pour finir cette fic avant son départ de chez moi dans … 4 jours … Maiiiieuhhhh … Comment je suis sensée finir une fic en si peu de temps ? et pis …
Kirin, mange du sucre et tais-toi .
Kirin : Suuuucre ...
Belzy / Larhalt / Kou Gaiji / Seifer : … Oh . Mon . Dieu . (temps de réflexion) … Enfin, pour une fois c'est pas nous qu'en ferons les frais …
Kojiro : Traîtres ! Faux-frères !

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Kojiro se débarrassa de ses baskets, un léger sourire aux lèvres . Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait quitter son boulot au Circle K plus tôt . En plus son patron lui avait alloué un petit bonus pour récompenser un travail exemplaire . Il en avait aussitôt profité pour acheter une énorme boîte de koala no machi1 et des canettes de jus d'orange pour ses frères et sœur . Il posa un pied sur le parquet de l'entrée en criant d'une voix joyeuse …
- Tadaimaaaa2 !!

Aussitôt la porte du salon s'ouvrit à la volée tandis que ses trois cadets se jetaient sur lui en hurlant à pleins poumons .
- Nii-saaaan ! Niiiiiiiii-san !!!
- Oka…

Les mots moururent sur les lèvres de Sanae qui le contemplait les yeux ronds, l'air apparemment aussi effaré que lui .


- … du dessin et puis nee-san …
Kojiro fixait Nakazawa sans trop comprendre ce que la furie pouvait bien faire chez lui . Il se remémora ce fameux jour où il l'avait vue se diriger vers son quartier et aussitôt il pensa "et merde j'avais raison" .

- … pas vrai, nee-san …
Sanae regardait Hyuga d'un air perdu, les paroles des petits ne lui parvenant que par bribes incohérentes . Puis ses yeux s'écarquillèrent quand la petite Natsuko lui présenta Hyuga comme … Nooon . C'était absurde . Pire qu'absurde, l'idée même était choquante au plus haut point . Un primate comme Hyuga ne pouvait pas être le frère aîné et adulé des trois charmants bambins dont elle avait la garde depuis maintenant près d'un mois et demi . Il ne pouvait pas être ce frère responsable et aimant qu'elle avait tant désiré rencontrer . Hyuga, responsable et aimant, les trois juraient dans la même phrase . C'était une aberration .
Ce n'est que lorsque Mamoru tirailla le bas de sa jupe qu'elle remarqua l'air interrogateur des petits . Prenant alors une grande inspiration, elle ouvrit la bouche …

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Hidaka-sensei regarda Kojiro et soupira . Un autre jour, un autre cours …
Si seulement le Tigre pouvait se décider à faire autre chose que froncer les sourcils et regarder le tableau d'un air meurtrier …

* * *

- Okaeri, Hyuga .

Kojiro retint une grimace . C'était bizarre mais au ton que la peste employait il ne sentait pas si bienvenu que ça .
La seule chose qui le consolait - un peu - c'était qu'elle avait eu l'air de s'y attendre aussi peu que lui .
Puis il grimaça pour de bon cette fois lorsqu'il réalisa que la furie était cette charmante baby-sitter dont sa mère et ses frères et sœur faisaient l'éloge depuis quelques semaines .
Il avait du mal à le croire mais …
Il sentit vaguement les regards hésitants de Takeru, Natsuko et Mamoru .
Nakazawa avait fait un effort et il ne serait pas dit qu'il lui cèderait en quoique ce soit . Surtout pas devant sa famille .
- Nakazawa . réussit-il à articuler d'une voix neutre

* * *

Kojiro passa le reste des cours dans un état second .
Il se dirigea au radar vers leur retraite 'privée' et s'arrêta un instant lorsque, au moment d'entrer, il croisa brièvement le regard de Nakazawa . Aussitôt, tous deux détournèrent vite le regard, peu désireux de se souvenir des évènements de la veille .

Il ne souvenait pas avec exactitude de ce qui s'était passé entre le moment de son arrivée et le retour de sa mère . Juste qu'il avait réussi, il ne savait encore comment, à maintenir un semblant de discussion amicale avec la furie . Bien entendu, le fait que les petits aient pourvu à la majeure partie de la conversation par leur babillage avait grandement aidé . Lui et Nakazawa n'avaient eu qu'à hocher la tête et murmurer des 'hmmm' aux moments opportuns sans perdre le sourire3 .

S'il pensait avoir touché le fond à ce moment-là … Ce fut encore pire quand …

* * *

- Pardon ?
Non, il avait dû mal entendre …
- Kojiro, pourquoi ne raccompagnes-tu pas Sanae jusqu'à l'arrêt de bus ? fit sa mère avec un charmant sourire4
- Je … je …
- Ce n'est pas la peine, Keiko-san . protesta aussitôt la jeune fille . Ce n'est pas loin et puis ce n'est pas la première fois que …
- J'insiste Sanae . rétorqua Mme Hyuga . Kojiro . ajouta-t-elle d'un ton doux mais sans réplique

Comprenant que toute protestation était vaine, il se leva en réprimant un mouvement d'énervement .

Une fois dehors, il attendit qu'ils soient un peu éloignés de la maison avant de se tourner vers Nakazawa .
- …
- …
Sans mot dire, il se remit en route, Sanae dans son sillage .
Ils n'échangèrent pas un mot, mais les regards en disaient long .

* * *

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Quelque chose ne tournait pas rond . Ken en était persuadé .
Cette idée le taraudait depuis ce matin sans qu'il arrive à trouver ce qui n'allait pas .

- Ah, c'est bien ! le capitaine et Sanae-san ont enfin fait la paix . fit remarquer Takeshi l'air satisfait

Pardoooon ? Ken se tourna vers son camarade, incrédule . Puis il posa les yeux sur Kojiro et Sanae qui se regardaient en chiens de faïence mais sans échanger les insultes rituelles quotidiennes . Les ondes négatives qu'ils dégageaient auraient suffi à faire fuir n'importe qui de sain d'esprit . Takeshi était trop naïf pour s'en apercevoir quant à lui et Kazuki … Qui avait dit qu'ils étaient sains d'esprit ?

En parlant de son compère …
Kazuki choisit cet instant pour arriver . Il embrassa la scène d'un regard avant de déclarer dans toute son inconscience …
- Oulaaaa, y'en a qui se sont levés du pied gauche ce matin … … … … euh … j'ai dit quelque chose qu'y fallait pas ? balbutia-t-il alors que deux regards incandescents se posaient sur lui, prometteurs d'une mort certaine et atrocement douloureuse s'il l'ouvrait encore

Ken se pencha vers Takeshi à qui il souffla tout bas …
- Si c'est comme ça en temps de paix, je préférais nettement quand ils étaient en guerre .
Oups . Pas assez bas de toute évidence .

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Sanae regarda le bâtiment d'un air désespéré ; Pourquoi elle ? Mais pourquoi elle ?
Qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter ?!?

* * *

- HEIN ?!?
- Vous avez les aptitudes et cette équipe a besoin de quelqu'un comme vous .
- Mais je …
- C'est ça ou le redoublement, Nakazawa . Et au vu de vos résultats en mathématiques …
- Et si je préfère le redoublement ?
- Nous serions alors obligé d'en venir aux extrêmes .
- C'est à dire ?
- Le renvoi .
- Si je refu…
- Oui .
- Mais c'est du chantage !!!
- Je préfère appeler ça un échange de bons procédés .

* * *

Echange de bons procédés, mon œil .
Le principal s'était bien gardé de la mettre au courant de toutes les implications inhérentes à ce 'poste' .
A présent qu'elle savait, le renvoi lui semblait presque préférable .

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Kojiro enleva le pantalon de son uniforme et le posa par habitude à coté de lui. Ces pensées le menait encore malgré lui à Nakasawa . Ils n'avaient plus échangé le moindre mot, depuis le dernier, et ô combien choquant, événement . Il ne s'en plaindrait pas, loin s'en faut, se répéta-t-il mentalement en pliant sa chemise sur le pantalon, mais il devait avouer que leurs joutes verbales lui manquaient un peu . Après tout, elle était une des rares personnes à lui tenir tête .
Il entendit la porte des vestiaires s'ouvrir et ne s'en préoccupa pas outre-mesure, persuadé qu'il s'agissait de son entraîneur .
Jusqu'à ce qu'il les entende . Des cris de pucelles outragées, puceaux convenait mieux d'ailleurs, fusèrent dans tout le vestiaire . Il se retourna vers Takeshi qui lui brisait les tympans pour lui dire de la fermer quand il comprit la raison de ces cris d'orfraie. Il se bloqua instantanément .
Il était en boxer, quasiment nu, entouré d'une bande de mâles qui avaient combattu à ses côtés les pires horreurs, et Kami-sama savait que les groupies étaient une plaie, mais il en était persuadé désormais, quelqu'un là-haut le haïssait .
Profondément .
Il regarda Nakasawa, l'objet de ses pensées d'un instant plus tôt, se tenir dans l'encadrement de la porte et regarder d'un œil critique l'ensemble de l'équipe masculine de football . Inconsciemment, il se redressa. Il n'allait pas se laisser intimider par cette peste sur son propre territoire en plus.
A côté de lui, un Takeshi rouge pivoine cherchait désespérément à respirer .

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- Je vous aime … - Ben pas nous !!!
Rencontre du 33e type

Lied : Afin de faire taire toutes les mauvaises langues à mon sujet et prouver que je ne suis pas une vile squatteuse tyrannique … enfin, pas que ça … Je tiens à préciser que je contribue à l'évolution de la-dite fic en donnant des idées à l'auteur .
Kojiro / Sanae : On t'en demandait pas tant .
Lied : Je fais aussi des dessins .
Kojiro / Sanae : Ça non plus, c'était pas obligé .
Lied : Je motive les auteurs .
Kojiro / Sanae : On s'en fout !
Lied : Accessoirement je me transforme en muse et …
Kojiro / Sanae : Tu veux mon poing sur la gueule ? / Tu veux une baffe ?
Lied : Eh ben puisque c'est comme ça, restez frustrés !!
Larhalt : ¬¬;;; Dis, Belzy, ça te rappelle rien ce truc ?
Belzy : Que veux-tu, les pauvres sont en manque d'idées alors, elles pompent là où elles peuvent .5

(à suivre)

1 : Koala no machi, des petits biscuits en forme de koala fourrés au chocolat, à la pomme ou la fraise
2 : expression japonaise pour signifier son retour à la maison (on y répond par okaeri)
3 : un peu crispé le sourire quand même
4 : Authentique celui-là
5 : L'auteur et sa muse nient farouchement toute référence éhontée à une saga en mp3 narrant les aventures d'une bande d'aventuriers dans un donjon malfamé .