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Renaissance

Prologue

MWAHAHAHAHAHAHA !!!! Je l'avais dit ! Je l'ai fait !!
Belzy : Dis, le commentaire du dernier chapitre ne commençait pas aussi par un "MWAHAHAHAHAHAHA !!" ?
Larhalt : Si, je crois …
Seifer : La pov' fille … Tellement peu de choses à dire qu'elle commence déjà à radoter …
*BLAM*
èé Eééééh !!! Nan mais d'abord, c'est même pas vrai !! Les derniers commentaires commençaient avec un "bwahahahahaha !!" . D'abord .
Asmodeus : …
Belzy : Tu parles d'une différence …
Larhalt : (chuchote) Mais arrêêête !! Tu vas encore l'énerver et ensuite elle va se remettre sur nos fics à nous au lieu d'emmerder les autres …
Belzy : *____*
Larhalt : ;; ¬ ¬ J'avais oublié … Ce type est maso …
Bref !! Voici la suite de Liens de Sang . Personne la voulait . Tout le monde s'en fout . Mais la voilà quand même !!
Kou Gaiji : (ton lugubre) Quel dommage …


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Dokugakuji s'étira lentement et regarda autour de lui . C'était un beau jour d'automne . Les feuilles des arbres commençaient à prendre une myriade de couleurs flamboyantes . Ignorant les protestations de son frère, il accéléra le pas avant de s'arrêter en haut de la colline .
Lentement il prit une longue inspiration et laissa ses pensées vagabonder .
/ Kou … Où es-tu ? … Je suis désolé … Je pensais … Non … Je ne pensais pas et c'est là le problème … /

* * *

Dokugakuji entra dans ses appartements et se laissa tomber sur un fauteuil l'air las .
Qu'avait-il donc dit ? Fait ?
Avait-il mal interprété les dires de son frère ? Avait-il présumé des sentiments de son suzerain ? Peut-être aurait-il dû …

- Frangin ? Qu'est-ce qu'il se passe ? T'as pas l'air dans ton assiette ?

Avec un sursaut, le youkai leva la tête pour voir Gojyo le regarder d'un air inquiet . Il força un sourire sur ses lèvres .
- Ce n'est rien .
Le demi-youkai émit un reniflement moqueur .
- C'est ça et Sanzo en string en train de danser la rumba … Alors ? Crache le morceau .

Dokugakuji hésita …

* * *

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Le jeune homme acheva de couper la pile de bois avant de s'étirer longuement .
Il fit quelques pas et laissa son regard sur porter sur la ville en contrebas qu'illuminaient les derniers rayons de soleil .
Ses amis n'avaient jamais compris pourquoi il refusait de s'installer en ville, préférant cette petite maison confortable certes mais isolée .
Ce n'était pas prudent . Si jamais il lui arrivait quelque chose … Surtout avec Kaen .
Il retint un sourire . Il comprenait leurs craintes et leur raisonnement . Mais cela n'avait pas lieu d'être . Il ne laisserait rien ni personne faire du mal à Kaen . Kaen . Sa chère Kaen .

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La vieille femme sourit en regardant Kyoko s'activer à la cuisine . Puis elle sortit sur le pas de la porte et héla le jeune homme aux cheveux de sang .
- Kou ?
Le youkai tourna la tête vers elle et eut un franc sourire . Il se pencha vers les bûches qu'il avait débitées et les prit entre ses bras .
- J'arrive, Seiko-baa-chan1 .

Kou rentra rapidement . Il alla déposer le bois près du fourneau où se tenait sa mère .
Kyoko s'arrêta de pétrir la pâte pour le pain de demain, essuya ses mains sur son tablier et passa une main affectueuse dans les cheveux de son fils avant de le faire se pencher vers elle le temps de l'embrasser sur le front .
Kou lui rendit son baiser puis se dirigea vers la pièce d'eau pour se laver avant que le repas ne commence .
Voilà près d'un an qu'ils étaient arrivés ici . Et malgré leur race, lui et sa famille s'étaient rapidement intégrés aux humains alentours .

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Dokugakuji flanqua un coup de pied rageur à la porte de sa chambre .
Encore une fausse piste !
Le youkai qui vivait dans ce village n'était pas Kou mais un tabou du nom de Koji .
C'était la huitième fois qu'on leur donnait un renseignement erroné .
Huit fois à espérer de revoir Kou . Toujours soldé par une cuisante déception .
Togenkyo était vaste et parfois il avait l'impression qu'il leur serait plus simple de chercher une aiguille dans une meule de foin .
Se laissant tomber sur une chaise, il fusilla la table du regard .

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Gojyo grimaça en entendant le bruit sourd d'une botte qui s'abat sur le battant d'une porte . Avant de soupirer d'un air exaspéré .
- Ah la la … Mon frangin je te jure …
Hakkai le dévisagea d'un air réprobateur .
- Gojyo . La situation est difficile pour lui, tu sais . Et c'est ton frère . Tu pourrais faire preuve d'un peu plus de compassion à son égard .
Le métis émit un petit reniflement .
- Oh je t'en prie . C'est de sa faute s'il se trouve dans un merdier pareil . Et c'est justement parce qu'il est mon frère préféré que je suis là dans ce trou paumé au lieu de …
- C'est ton seul frère . souligna son compagnon
- Bien ce que je dis . Enfin bref … S'il ne s'était pas montré tellement con aussi …

* * *

- Tu as quoi ?
Les yeux exorbités, la mâchoire pendante, Gojyo contemplait son frère en se demandant s'il rêvait . Jien ne pouvait pas être aussi con . Il ne pouvait pas … Un dernier regard à l'expression perdue de son frère le lui confirma . Il pouvait .
Nom d'un chien …Les relations foireuses, c'était censé être son domaine . Maintenant, face à son aîné, il se dit que ça devait être un truc de famille .
Il se massa le front dans l'espoir que cela pourrait l'aider un peu puis releva la tête et regarda son frère droit dans les yeux .
- Laisse-moi récapituler . Tu es allé voir Kou Gaiji .
*hochement de tête*
- Tu t'es excusé pour avoir douté de lui .
*re-hochement de tête*
- Et tu as ajouté qu'en expiation tu te soumettrai à toutes ses volontés avant de l'emb… avant d'essayer de l'embrasser ?
- Oui .
Dokugakuji regarda vaguement inquiet son frère s'envoyer une claque en marmonnant "j'y crois pas j'y croiiis pas"
- Euh … Il fallait pas ?
- …
- Gojyo ?
Ce dernier prit une grande inspiration avant de regarder son frère de travers .
- Grand frère, crois-moi, lorsque tu veux déclarer ta flamme à quelqu'un, la dernière mais alors la dernière chose à faire c'est de déclarer à l'objet de tes attentions que tu es avec lui par obligation .
- …
- Surtout si l'attirance est mutuelle .
- Mais je n'ai pas …
- Ah non ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, je …
- Ben laisse-moi te dire que si Hakkai me faisait ce coup-là, j'hésiterai entre aller noyer mon chagrin ou lui casser la gueule .
Gojyo eut pitié de la mine déconfite de son frère .
- Ecoute, c'est pas si catastrophique que ça . Il t'a pas envoyé manger les pissenlits par la racine . Laisse cette histoire retomber un peu . Donne-lui un peu de temps . Et retourne t'expliquer avec lui . S'il veut bien t'en donner la possibilité . Ok ?

* * *

La suite … Tout le monde la connaissait . Deux jours plus tard, Jien rentrait dans leur chambre en catastrophe . Branle-bas de combat . Le prince avait disparu . Enfin … Disparu … Pris la poudre d'escampette aurait été plus juste .
On avait trouvé dans ses appartements une jolie lettre dans laquelle il abandonnait officiellement les rênes de Tenchiku à sa demi-sœur, qu'il chargeait Yaone et Dokugakuji de la bien former à ses devoirs de souveraine, laissant ainsi derrière lui son héritage et un amoureux désespéré .
Deux ans s'étaient écoulés au cours desquels Lirin avait mûrie rapidement pour devenir une impératrice respectée . Son frère adoré lui faisait confiance et elle entendait bien s'en montrer digne .
Bien sûr, lorsqu'ils se retrouvaient en petit comité, l'ancienne Lirin reprenait du poil de la bête .
Bref … passées ces deux années, l'impératrice avait décrété que la présence de Yaone serait largement suffisante et avait envoyé illico presto Doku-nii-san à la recherche de son nii-chan .
Plus vite dit que fait, songea le jeune homme avec une grimace . Etonnant comme Kou Gaiji avait réussi à disparaître dans la nature .
Voilà maintenant près de deux ans qu'ils étaient à sa recherche et il avait l'impression de tourner en rond . Le prince demeurait introuvable .
A leur décharge, il fallait bien admettre que Togenkyo était vaste et que de nombreux petits villages n'apparaissaient même pas sur la carte, ce qui leur compliquait la tâche d'autant plus .
Le tabou réprima un soupir en écrasant son mégot dans le cendrier prévu à cet effet .
Quatre ans que Kou se cachait . Quatre ans qu'il avait échappé aux recherches .
Et s'il ne voulait vraiment pas être retrouvé ? Ne vaudrait-il pas mieux abandonner et le laisser en paix ? Après tout, il avait été le plus durement touché par les attaques mentales insidieuses de leur ennemi .
Mais comment faire comprendre cela à Jien ? Et à Lirin ?



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1 : obaa-san, veut dire grand-mère mais peut également référer aux femmes âgées .


Notes supplémentaires :
Kyoko s'écrit avec le kanji de force, stabilité, sécurité
Kou avec le kanji de piété filiale
Seiko avec le kanji d'affection





(à suivre)