Gundam Wing Fan Fiction ❯ Chercher son rêve ❯ Le Chercheur de Rêves ( Chapter 1 )
Le chercheur de rêves
Coucou !
Je me suis dit que j'allais quand même publier une fic sérieuse, histoire que vous voyez la seconde face de la pièce de 5 cents ^^
Bonne lecture ^^
Attention on va se la rejouer « auteur de fanfic » ^_______________^
Série : Gundam Wing
Disclaimers : Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à ceux qui les ont crées et ont suffisamment d'argent pour perdre leur temps à poursuivre une pauvre innocente qui a un compte proche du zéro absolu ^^ ;;;;;;;; Injustice comme dirait l'autre. Ceci est juste une fiction sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?
Genre : romance tout doux mais pas trop naïf qui a dit si ? Yaoi sans lemon mais à micro suggestion de, si ça dérange quelqu'un, que cette personne stoppe la lecture et passe à autre chose, tout simplement.
Warning : non c'est pas ma voiture !!!!!! rho la fausse blague. Langage adulte, un peu de sang au début. Bizarre ^^
Couple : si je le disais ça gâcherait la surprise ^^ et puis qui a dit qu'il y aurait un couple ??? L'histoire se situe après Endless Waltz, même si il est fait référence à l'Eve War.
Dédicace : pour ma Zorca, merveilleuse fiqueuse qui était malade au moment où je lui ai écrit ce petit bout. Dîtes sniff *et l'assemblée renifle* c'est bien ^___^ Je lui avais envoyé un Chercheur de Rêves en espérant que les siens se réalisent. Et qu'à chaque fois qu'un rêve devient réalité naisse un autre rêve. Que jamais la quête ne s'arrête.
Le chercheur de rêves
Il était une fois un beau jeune homme qui…..
Ah ! pourquoi faut-il que tous les contes commencent ainsi ?
Peu importe son apparence !
Toutefois…..
comme l'être humain à besoin de descriptions pour se mettre à
imaginer….
Je vais faire mon devoir de conteuse
Fermez les yeux
Voilà
C'est bien
Mais à moins de lire les yeux fermés, vous n'arriverez à rien
Voyez comme les apparences sont trompeuses ?
Je vous ai eus hein ?
Reprenons
L'apparence du jeune homme n'a aucune importance
Sachez seulement que c'est un jeune homme
Au visage fin
Aux yeux miroirs de son âme
Au corps délié
A l'intelligence vive
Mais aux mains sales
Extrêmement sales
Aux mains tâchées de sang
Les tâches étaient dans l'esprit du jeune homme
Quiconque regarderait ses mains les trouverait
Racées, sans l'ombre d'une tâche
Pourtant ces mêmes mains avaient touché des choses
disgracieuses
Quiconque toucherait ses mains trouverait le dessus doux
Si doux……
Pourtant les paumes sont rêches, calleuses
Les paumes ont fait le meilleur
Comme le pire
La tranche avait brisé plus d'une vie
Comme on briserait la glace
Ce jeune auquel on attribuait si peu de paroles
Avait un corps qui se lisait
Se déliait
Pour quiconque regardait au lieu de
Voir
Apparences, apparences….
Pour quiconque observait
Ce jeune homme si beau
Car il l'était vraiment
Etait une plaie béante
Il était un ex terroriste
Il avait servi la Paix
On s'était servi de lui
Non pas une fois
Mais deux
Et depuis que les Gundams avaient été détruits
Depuis que la paix avait été proclamée
instaurée
Il n'avait plus de but
Il n'avait plus de rêves
Mais surtout
Le jeune homme se rendait compte
Qu'il n'en avait jamais eu
Il avait vécu pour les autres
A présent il lui fallait vivre pour lui-même
Et ça…..il ne savait pas le faire
Vivre pour lui
Non parce qu'une personne aimante vous attend
Non parce que vos camarades et amis comptent sur vous
Non parce que vous avez une mission à mener
Mais parce que vous méritez de vivre
Mériter de vivre
Comme c'est étrange
La vie n'est pas une question de mérite
Mais une question sexe
Ce jeune homme à présent se sentait seul
Où qu'il regarde
Il y avait du blanc
Partout sauf sur ses mains
Qu'il prenait en point d'encrage
Pour ne pas se perdre
Il savait qu'il était habillé
Mais ne savait pas comment
Comme si rien n'avait d'importance
Il savait qu'il se déplaçait dans cet espace
Pourtant il ne sentait ni ses jambes
Ni ses mouvements
Illogique ?
Sûrement
Etrange ?
Oui et non
Plus non que oui d'ailleurs
Ce jeune homme ne savait pas où il était
Ordinairement il aurait analysé
Son environnement
Réfléchi a une solution
Quelle qu'elle soit
Mais il ne lui était pas possible de réfléchir
Tout ce qu'il savait c'est qu'il était entouré de blanc
Qu'il n'y avait aucun bruit
Il ne savait pas pourquoi il était là
Il ne savait pas depuis combien de temps il y était
Il avait l'habitude d'être seul dans la multitude
Là il était seul….Dans la solitude
Et il se sentait seul
Il ressentait à défaut de réfléchir
Et ça faisait mal
Il en aurait presque pleuré
Il fut tenté…
Il voulu porter la main à son visage
Et vis les traces de sang
Lui qui ne pouvait plus penser
Se vit imposer des souvenirs
Des bribes
Cris
Destruction
Assassinat
Un nom ?
Pas le sien
Tant pis il le prend
Il prend sa vie
Il prend tout
Pourquoi pleurer sur soi ?
Il se sent misérable
Les larmes refusent de couler
S'il était croyant
Il penserait au purgatoire
Mais il y avait personne
Aucun ange
Ni archange
Aucun saint
Que du blanc
Un linceul ?
Et des mains…..coupables
Personne pour venir le chercher
ici
Notre jeune homme aurait fermé les yeux s'il n'était pas courageux
Non ce n'est pas tout à fait ça
Notre jeune homme aurait peut être fermé les yeux
Si seulement il avait pu
Il n'arrivait pas à cligner de l'œil
A se détacher du blanc
Il était condamné….
Au vide
Enfin, nous, gens commun, aurions vu cela comme une condamnation
Lui…..
Personne ne savait ce qu'il y avait dans sa tête
Sauf lui bien sûr
Alors pas d'atermoiement
Pas de larmes inutiles
Juste un jeune homme
Plus jeune homme que juste
Face…..
Au blanc
Mais le calme pouvait être effrayant
Pour quiconque était habitué
Aux bruits des bombes
Dans la vie le jeune homme parlait peu
Tous les bruits autour étaient suffisants
Pour remplir les vides
Mais jamais pour remplir le vide
Qui était en lui
Qui faisait parti de lui
Il ne savait pas vraiment qui il était
Mais où il était
Où qu'il se trouva
Cela n'avait
Aucune importance
Il n'était qu'une paire de mains
Dans cette immensité
Il avait été tout petit
Dans son Gundam
Ne s'était jamais pris pour un Dieu
Même s'il avait pris des vies
Ne prétendait pas agir au nom de la Justice
N'était pas un soldat
N'était pas forcément pacifiste
N'était pas riche
Lalalalalalalalalalalalalalala
Comme les pensées les plus inattendues
Pouvaient apparaître aux moments les plus
incongrus
Aussi loin que ses bribes de souvenirs lui permettaient de remonter
La musique
Avait toujours fait parti de sa vie
La musique et les armes
Quand il n'affrontait pas la mort
Il affrontait…la mort
En musique
Mais à terre
Sur une roue
La roue de la fortune
Sa vie était vraiment un cirque
Il avait tout du clown triste
A présent que les armes n'étaient plus utiles
Lui, arme vivante ne l'était plus
Il n'avait pas le droit de vouloir
Il n'avait pas le droit de vouloir
De vouloir si fort…..
Que l'être pour lequel il avait déposé les armes
Et lui avait donné, à la place
Une musique apaisante
Qui avait fait chanter son cœur
Et oublier
De bonne grâce pour une fois
Les saignements
Tiens ? Le jeune homme qui ne pouvait pas réfléchir
A présent le pouvait
C'était plus fort que lui
Plus fort que l'immensité blanche
L'être de lumière
Et pourtant si humain
Etait trop présent
Trop ancré en lui
Pour être ignoré
Dénigré
Un son se fit entendre
Un violon
A peine quelques notes……
Et l'immensité se fit désert
Et le corps, qu'il ne sentait pas
Ressentait la chaleur
Il avait chaud
Chaud au cœur
Et frissonnait en même temps
Il avait la capacité de réfléchir et en même temps
s'en fichait
aucune importance
Son corps suivait la provenance
De ce son enchanteur
Il était passé en pilote automatique
Et pourtant il n'était qu'un homme
Ses jambes s'enfoncèrent dans le sable
Et au fur et à mesure que le son s'amplifiait
Que l'archer passait en allegro
Le paysage évoluait de nouveau
Le jeune homme de rêves suivait la musique
Mais ne voyait pas son environnement changer
Il ne voyait pas le sable passer du jaune soleil
au jaune or
Il ne sentait le sable devenir terre
Il ne voyait pas le désert devenir oasis
Il sentait quelque chose de chaud sur son visage
La musique était à présent assourdissante
L'environnement paisible
Le beau jeune homme était entouré de cascades
Et il était nu
Alors qu'il portait des vêtements
Sans savoir pour autant ce qu'il portait
Ça n'avait aucun sens
Et il n'en avait cure
Le violoniste avait cessé de jouer
Et posé son violon
Sur le sable devenu terre
Il avait de beaux cheveux blonds
Des yeux turquoises
Et un sourire remplit d'amour
Le jeune homme ne regardait que le visage
Et le mains
Il se demanderait plus tard pourquoi il n'avait pas regardé
Le reste
Le violoniste avait aussi les mains souillées
Mais notre beau jeune homme ne le voyait pas
Seul le violoniste en avait conscience
Tout était une question de perception
Ils restèrent à se regarder
Une éternité
Quelques secondes
Puis deux mains souillées se rejoignirent
20 doigts s'entrelacèrent
et la douleur du sang versé
même si elle était toujours présente
était beaucoup plus facile à supporter
tout est tellement moins lourd à deux
les mots ne sont pas forcément utiles
pour se comprendre
car aucun mot ne fut échangé
entre eux
Le beau jeune homme ne savait pas qu'il était un chercheur
Jusqu'à ce qu'il trouve
Il ne savait pas qu'il était
Un chercheur de rêves
Et maintenant qu'il le savait……
Quelque chose de bizarre attira l'attention de l'ex chercheur
Cette… chaleur
Agréable mais…
De plus en plus gênante
Une chaleur qu'il ressentait……au niveau de ses paupières mais…..
A quel moment avait-il fermé les yeux ?
Le chercheur essaya de fuir cette chaleur gênante
Et se mit en tête de bouger
Il décala son visage sur la droite
Et sentit qu'il n'était pas debout…
Mais couché
Il sentit une grosseur sous sa tête
Et quelque chose - un drap - sur bas de son corps
Il entendait les oiseaux chanter
Il n' y avait plus de violoniste blond
Il n' y avait plus de musique
Il n'y avait plus de doigts entrelacés
Notre jeune homme n'avait pas envie de se réveiller et de redevenir
Trowa Barton
Notre jeune homme voulait demeurer un chercheur de rêves
Et retourner dans son rêve, retrouver son rêve.
Il ferma les yeux un peu plus fort, pour ne pas voir la lumière à travers
L'opacité de ses paupières
Mais rien n'y fit
Trowa Barton s'était réveillé
Une boule malgré lui se forma dans sa gorge
Ses yeux le piquèrent un peu
On avait toujours tout pris à Trowa Barton
A commencer par sa mémoire
Il aurait aimé que la lumière du jour
Ne lui vole pas son rêve
Cette chaleur
Ce sentiment de plénitude
Cet…amour
Trowa se retourna dans le lit, toujours les yeux fermés quand il prit conscience de deux choses :
- une main douce caressait son visage
- il n'était pas tout seul dans le lit
Trowa embrassa délicatement la main et obtint un rire du propriétaire. Il tâtonna pour se rapprocher du corps doux nu et moins chaud de…….
- Hmmmm bonjour mon cœur.
- Bonjour little one. Tu es rentré tard.
- Réunion interminable. Je ne suis rentré que ce matin…..
- Quatre……..
- Mais bon me voilà dans notre lit, complètement nu et à ton entière disposition. J'ai pris ma journée aujourd'hui. Que comptes-tu faire de moi ?
- ………….
- Aller….tu me pardonnes? Ouvre-moi ces si jolis yeux verts que cette journée commence bien….. Voilà. Bien dormi ?
- Oui….. J'ai rêvé. [voix rauque, regarde son homme avec des yeux de chats au réveil]
- Ah oui ? Racontes-moi ton rêve…….
- J'y suis encore. [touche doucement les cheveux de Quatre, lui prend la main et l'embrasse, puis Quatre plonge la tête dans son cou]
Il était une fois un beau jeune homme qui n'avait plus de but dans la vie.
Il avait un passé houleux et glorieux, avait agi pour les autres et une seule fois pour lui
Quand il avait pris l'identité de quelqu'un d'autre.
A la destruction des Gundams il s'aperçut que même son activité au cirque il le faisait pour quelqu'un, non pour lui-même.
Alors il se mit en quête d'une nouvelle raison d'être, un nouveau rêve, nouveau parce qu'il n'en avait jamais eu.
Le chercheur avait trouvé son Rêve, l'avait vu se réaliser et pourtant…….
Pourtant il continuait à le chercher
Encore et encore
Dans ses songes
Il avait toujours très peur de se réveiller
Sans doute aurait-il cette frayeur éternellement
C'est si précieux un rêve….
Comme le bonheur
On a toujours peur de perdre ceux qu'on aime
Car ce serait comme se perdre soi-même
Mais il ne devrait pas s'inquiéter
Car le chercheur de rêves était lui-même…..
Le rêve de son propre Rêve
Vous ai-je parlé de celui qui avait peur de croire ?
Ah mais ça…c'est une autre histoire…..
Fin.
Ps : strange isn't it ?
Ps 2 : si vous vous demandez pourquoi Trowa ne capte pas une miette au réveil qu'il est avec Quatre c'est parce qu'au réveil il faut quelques secondes à la conscience pour qu'elle se rappelle exactement qui est quoi et qui fait quoi. Quelques secondes pour se familiariser à nouveau avec son environnement.
J'espère que ça vous a plu même si c'est…..bizarre ^^ ;;;;;;;;;; raconter un rêve comme si on y était……les rêves n'ont parfois ni queue ni tête ^^
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Mithy ^__^