Gundam Wing Fan Fiction ❯ La tentation selon Maxwell ❯ La tentation selon Maxwell ( Prologue )
Disclamer : les personnages de la Série Gundam ne m'appartiennent pas ! Je ne fais aucun profit avec eux.
Histoire yaoi et lemon ! Donc si vous avez quoi que ce soit contre cela, ne lisez pas ! Ben sinon, j'aime bien savoir si ce que j'ai écrit a été apprécié alors une review ça fait plaisir !
Merci à Calamity qui a trouvé le titre !
Pov : Duo
La tentation selon Maxwell.
Quatre… Quatre… Quatre…
Son prénom résonnait dans ma tête comme les battements de mon cœur, à chaque pulsation, c'était son prénom qui revenait.
Il est réellement différent de nous tous, il est foncièrement bon, chez lui c'est inné, il est gentil, doux… c'est paradoxal, il est aussi un très bon soldat, comment il en est arrivé là ?
Moi, je le sais bien, j'ai volé mon Gundam, mais lui ? Il ne nous parle jamais de cela. Il aime Sandrock plus que j'aime mon Gundam. Pour lui Sandrock doit être humain. Là il est en train de fixer des pièces détachées pour réparer les dégâts que nous avons subit lors de la dernière bataille contre Oz. C'est un boulot difficile et il refuse l'aide de qui que se soit. Personne d'autre que lui ne touche à Sandrock.
Je viens de réaliser que je suis jaloux de cette machine… Je suis aussi jaloux de Trowa. En vérité, c'est que je suis jaloux de tout ceux qui approchent Quatre, tout ceux à qui il sourit, tout ceux dont il se soucie… En clair, je suis jaloux de l'univers entier dès qu'il s'agit de Quatre.
Dans l'église du père Maxwell, il y avait un tableau qui représentait des anges, enfant je trouvais que les anges étaient les plus belles créatures de l'univers. Mais c'était avant que je ne pose les yeux sur Quatre. Il est plus magnifique qu'un ange, il est bien plus pur qu'aucun être de lumière ne pourra jamais l'être. Il a les yeux bleus lumineux, parfois j'ai l'impression que quand il me regarde il peut lire en moi. Sa peau est si blanche qu'elle est presque nacrée. J'ai parfois du mal à croire qu'il est une rose du désert. En parlant de roses, aucune rose sur Terre n'a la couleur des lèvres de Quatre.
Là même couvert de sueur et d'huile de moteur, il est la chose la plus désirable que je puisse concevoir.
Pas convaincu ?
Il est pieds nus, il a laissé ses amples pantalons beiges pour un short en jean usé et délavé, révélant ainsi des jambes fines et musclées. Il est torse nu car il fait une chaleur à mourir dans cet entrepôt. C'est la première fois que je le vois ainsi. Il est musclé mais pas trop, juste comme j'aime. Même sous la couche de graisse sa peau à l'air d'être douce. Il a l'air délicieux.
Son visage habituellement souriant était tendu par la concentration et l'effort. Ses yeux blonds soyeux étaient cachés par une casquette.
Il avait l'air d'avoir très chaud, ses joues étaient rosies par la chaleur. Elles rosissaient quand il se trouvait auprès de Trowa, mais ce n'est plus le cas à présent, en fait plus depuis que Heero et Trowa avait passé de temps ensemble. Et ça, c'est ma chance.
Depuis tout à l'heure, je l'observe. Depuis tout à l'heure j'ai envie de lui, mais j'ai peur de lui sauter dessus comme ça, j'ai peur de le briser, j'ai si peur de lui faire du mal. Je préfère mourir que de le faire souffrir.
Quatre… Quatre… Quatre…
Il faut que je m'approche de lui pourtant, c'est plus fort que moi, je suis comme un papillon attiré par la flamme.
Le prétexte est tout trouvé, je lui ai apporté une canette de jus de fruit glacée.
' - Alors, tu y arrives ? Lui dis-je en lui tendant la canette.
- Oui, je viens juste de finir, merci pour la boisson Duo. J'en avais besoin.
- De rien.'
Je regarde avec avidité les deux lèvres souples et soyeuses autour du bord de la canette, je me demande quelle serait la sensation de ses lèvres adorables sur les miennes, comment ça serait de le tenir entre mes bras…
Brusquement Quatre s'arrête de boire, il a l'air étonné pendant un bref instant, je me demande s'il n'a pas lu mes pensées… mais personne n'a ce pouvoir n'est-ce pas ?
La seconde d'après, il regarde la cannette comme si c'était l'objet le plus fascinant de la création.
'- Je vais faire le dîner Quatre. Tu devrais prendre une douche pendant ce temps.'
Il faut que je me calme mais c'est très difficile, il est presque à demi nu devant moi. Je tourne vite fait des talons et je fuis ! Je fuis avant qu'il ne soit trop tard.
Dans la cuisine, je me lance dans la préparation du plat préféré de Quatre : une pizza au jambon, à l'ananas et aux poivrons. Heureusement que la pâte est toute prête.
J'entends l'eau qui coule dans la salle de bain. Et là mon imagination a repris le dessus. Quatre sous la douche… Mon esprit est rempli des nouvelles images de mon précieux ange. C'est le paradis et l'enfer… Je ne sais pas comment je fais pour ne pas me ruer sous la douche.
Je tente de reprendre le contrôle en sortant la pizza du four. Je me pose à ma place. J'ai retrouvé un semblant de calme.
J'attends… Et là… C'est le choc ! Quatre entre dans la cuisine avec pour tout vêtement une serviette nouée autour de la taille.
'- Excuse moi Duo, j'ai trop faim pour m'habiller, tu m'en veux pas ?'
Mon esprit est en train de crier que non ce n'est absolument pas grave… que c'est même vraiment très bien ainsi….
Je lui assure que ça ira comme ça. Je ne mens jamais.
La serviette est en équilibre sur les hanches étroites de Quatre, il suffirait juste d'un tout petit geste pour que …
Du calme ! Du calme ! Du calme !
Je note que le rose de ses joues n'est pas encore parti, il doit avoir chaud.
Il dévore sa part et à la fin du repas, il se lèche innocemment les doigts. Mais là c'est la limite de tout ce que je peux supporter, un gémissement m'échappe et les yeux azurs sont fixés sur moi, mais à l'intérieur, il y a une lueur que je n'ai jamais vu.
Quatre se lève et me dit de le retrouver dans dix minutes dans la chambre.
Exactement neuf minutes plus tard, je suis face à la porte de sa chambre. J'ai le cœur qui bat, mais la part raisonnable de mon esprit me dit qu'il ne faut rien espérer.
Je frappe et j'ouvre. Quatre est sur le lit ne portant que la serviette de tout à l'heure.
Il me fait signe d'approcher et de m'asseoir sur le lit. A peine assis, je sens qu'il m'attire à lui, m'obligeant à monter dans le lit et à être sur lui. Sans que je comprenne ni comment, ni pourquoi, il m'embrasse avec avidité, je n'ai aucune envie de résister, bien au contraire.
Il est inexpérimenté, je m'en rends bien compte, en fait c'est tant mieux, ma jalousie vient de s'éteindre d'un coup, personne d'autre que moi ne l'a embrassé. Je suis parvenu à lui faire perdre le contrôle de lui-même. Le goût des baisers de Quatre est extraordinaire. Il tente de m'ôter un maximum de vêtements avec difficultés. La serviette a glissé de ses hanches quand il a roulé au dessus de moi.
Je suis émerveillé par la vision de Quatre, par la douceur de sa peau et par la chaleur qu'elle irradie.
Il a réussi à m'enlever mon t-shirt, et c'est avec hésitations qu'il s'attaque à la fermeture éclair de mon pantalon, ses doigts tremblent un peu mais l'envie que je lis dans ses yeux est plus forte que tout. Je l'aide à me défaire de mes derniers vêtements. Ses yeux sont partout sur moi, et j'aime ça, j'aime son regard.
Il hésite soudain, il ne sait plus quoi faire, mon bel ange innocent. Il me laisse à nouveau le contrôle.
Je viens de réaliser une chose, j'ai envie de faire durer l'expérience, de faire durer son innocence le plus longtemps possible, même si cela doit me rendre fou. J'ai peur de l'effrayer en voulant être trop avide pour la première fois.
Je m'allonge sur lui, nos érections entrent en contact. Quatre retient son souffle, je sens que son érection palpite contre la mienne. Pendant que je couvre sa peau et ses lèvres de baisers, j'entame des mouvements de va et vient très lents et langoureux. Je n'ai plus aucune envie de me presser, j'ai envie de faire durer cela très longtemps. Quatre est à la limite de l'extase, il n'est plus que gémissements, mais je contrôle la situation, je continue sur le rythme que j'ai pris depuis le début. Mon ange me supplie d'aller plus vite entre deux gémissements, mais il faut faire durer encore et encore.
Les mains de Quatre sont sur les fesses et tentent de m'imposer un mouvement plus rapide. Finalement, je cède à son désir, et d'un mouvement rapide, j'inverse nos positions.
Quatre sait ce qu'il a à faire. Le rythme et la pression s'accentuent, la frénésie s'empare de lui, jusqu'à ce que l'orgasme le saisisse. Je me libère en même temps que lui. Il tremble si fort entre mes bras… Je lui murmure des « je t'aime » à l'oreille. Nos deux corps sont enfin en paix. Quatre à l'air presque endormi, mais je sais qu'il ne dort pas, il est si calme à présent. Il a retrouvé son air complètement innocent, mais moi seul sais à quoi il ressemble sous l'emprise de la passion et du désir.
Je flotte sur le nuage neuf, je sais que tout à l'heure nous recommencerons mais cette fois en allant un peu plus loin. Je n'ai pas envie de précipiter cette relation, un jour Quatre sera complètement mien.
« - Je suis déjà à toi, Duo, mais je suis d'accord, pas besoin de se presser, il y a tellement de choses à faire avant que tu me prennes. Murmura Quatre la voix fatiguée.
- Tu lis dans l'esprit ?
- Non, je lis dans les cœurs. J'adore ce que je lis en toi.
- Dors mon ange. »
Je dépose un petit baiser les mèches blondes de mon ange, et je fini par me faire emporter dans le pays de rêves avec Quatre.
Fin
Lilith
PS : non il ne va pas y avoir de suite ! C'est un chapitre unique.