Gundam Wing Fan Fiction ❯ Sleeping beauty, a kiss to wake you up? ❯ Si je dois tomber de haut ( Chapter 2 )
Auteur : Kazuza
Origine: Gundam Wing POWER
Genre : Yaoi, angst et dram au début et à la fin, sinon amitier dispute de couple un pitit peu de bonheur, et surtout du angst! niark niark
Couple : Les mêmes que dans " rest in peace ", mais au cas ou vous auriez oublié je vous les rappelle : 1x2x5x1 (heero seme-sama !), 3x4x3, Lacex3, 3-Lace, 6x1, 1-6, Hilde-2, 2/Hilde et en amitié Rél/heero, 5/mariemaia et Mariemaia qui en pince pour 5 et on vera par la suite…..Disclaimers : J’les a tellement machonné que leurs véritable créateur n’en voudront surement plus hein ? Non… ? Sniff…… ok sont pas a moua. Dans cette fic vous trouverez des perso qui m’appartiennent et que vous connaissez peut être déjà si vous avez lu d’autre de mes fic. Lace Stanberg de " rest in peace " Adian Merund, l’infirmier de " cry and suffer " et enfin Zee Auckland de " mon nom est zero ".
Remerciments:
Merci à vous toutes de m’avoir laisser un petit mot sur cette fic ! Vous m’encouragez énormément alors merci merci merci ! Vous êtes super et je m’excuse de pas pouvoir vous répondre séparement ( je suis déborder de travail, donc sorry sorry !)
Je remecie en particulier Wish dont la review sur Rest et Cry and suff m’a donné l’envie quasi immédiate d’écrire la suite ! Merci à toi sans qui cette suite ne serait pas sortie de ma tête avant au moins le mois de septembre ! La prochaine fois, laisse moi ton mail please !
Un peu de PUB lol :
Pour ce que ça interesse, vous pouvez trouvez des fanarts sur cette fic et sur d’autres de moi d’ailleurs sur mon groupe yahoo rebrique photo. Histoire de voir par exemple quelle tête on mes personnages originauxVoilou
Les évènements se passent environ 1 ans apprès " cry and suffer " donc Quatre, Duo et mariemaya ont 19ans et Wufei, Trowa, Heero et Réléna ont 29 ans.
Chapitre 1 : Si je dois tomber de haut……..
Flash back :
AC 197
Terre
Sank
Elle venait à peine de finir son travail de la matinée quand son secrétaire particulier l’informa que quelqu’un l’attendait dans le couloir.
Le jeune homme bredouilla nombres d’excuses pathétiques, comme quoi il avait tenté de le faire partir mais qu’il n’avait rien voulu entendre, que la sécurité l’avait, dieu seul sait pourquoi laisser passer.
A tout cela, Réléna ne répondit que par un petit sourire rassurant.
Boris était un excellent secrétaire, dévoué, honnête et compétent, seulement, il avait tendance à paniquer pour un rien quand il s’agissait de sa sécurité.
Il fallait dire qu’elle n’était pas non plus très prudente.
Quelqu’un l’attendait ?
Un garçon à l’air " pas comme il faut " d’après lui.
Un espoir.
Peut-être…..
Non, ce n’était pas son genre.
Entrer comme ça, en se faisant excessivement remarquer……
Non…. Ça c’était plutôt……
# HEY ! Lena ! s’exclama le natté en bondissant littéralement sur elle, How are you ? I missed you !
# Duo, mais qu’est ce que tu fais là ? répondit elle en l’enlaçant.
# Je suis venu donner des sueurs froides à ton secrétaire, c’te question !
# …………
# Je rigole Len, en fait, je me demandais si la vice ministre des affaires étrangères Darlian accepterait de déjeuner avec un misérable petit ferrailleur, et ex terroriste, ajouta t’il en adressant un clin d’oeil chargé de sous entendu au pauvre secrétaire qui était à présent au bord de la syncope.
# Boris, reprenez-vous, il plaisante…..
# Juste un peu, sur le côté ferrailleur surtout……
# DUO !
# Tu veux pas alors ? lâcha l’Américain avec une petite moue adorable.
# Mmm, je ne sais pas trop…..
# Lenaaaa !
# C’est toi qui invite !
# Evidemment ! Pour qui est ce que tu me prends ?
Après une demi-heure de babillage, une salade du chef pour elle, (la reine du monde ne saurait être obèse), une pizza quatre fromage et un bananas split avec double dose de chantilly et un bidule brillant pour décorer le tout s’il vous plait pour lui, (mais où fourrait-il tout ça ?), Réléna commença sérieusement à perdre patience.
Pourquoi Duo se sentait-il toujours obligé de tourner autour du pot pendant des heures au lieu d’en venir immédiatement au sujet qui l’intéressait.
Enfin, la jeune femme avait plus qu’un doute en ce qui concernait la nature du " sujet " en question.
# Et ensuite il a dit que j’avais caché la poile, comme si c’était mon genre de faire ça et après….
# Duo !
# Voui ?
Il était tout gêné…..
Gêné…..
Duo ?
C’était fou comme les mots Duo et Gêné n’allaient pas ensemble.
Il valait mieux détendre encore un peu l’atmosphère…
# C’est un peu un enlèvement non ?
# Tu exagères Léna, je t’ai juste invité à déjeuner !
# En faisant irruption dans mon bureau, effrayant mon secrétaire et mes rendez vous présent par la même occasion, musa la jeune fille en buvant son café.
# Tu es toujours occupé ! C’était le seul moyen ! Je n’avais pas le choix !
Elle regarda de nouveau le natté en levant un sourcil sceptique auquel il répondit par une moue dans le plus pur style " qui ? moi ? ".
# Je suppose que si tu as prit la peine de " m’inviter " à déjeuner, c’est qu’il y a une bonne raison….
# Voir ta jolie frimousse n’est pas une raison suffisante selon toi ?
# Duo……
# Ok ok….. en fait, je me demandais…….. tu serais pas où il est ?
Inutile de lui demander de préciser, ils savaient aussi bien l’un que l’autre à qui il faisaient allusion.
# Pourquoi ?
# Bah, juste comme ça, pour savoir quoi…… bredouilla l’adolescent soudainement moins à l’aise.
# Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire……… pourquoi tu me demandes ça à moi ?
# Bin, ça me parait évident……. D’ailleurs, je me suis toujours demander…. A laisse tomber, c’est pas mes affaires après tout.
# Non, vas y, dit moi…… répliqua t’elle d’une voix douce, bien qu’elle ne douta pas un seul instant de ce dont quoi le jeune homme voulait parler.
# Bin….. pourquoi vous êtes….. pas encore ensemble…….
# Ensemble ?
# Oui ensemble comme ensemble quoi !
# Duo, je vais te raconter une petite histoire, tu veux ?
# Quel genre d’histoire ?
# Une histoire à propos d’Heero….
# Pourquoi tu…..
# Duo….. tu m’as aidé à me rapprocher de lui il n’y a pas si longtemps (1), je sais combien c’était dur pour toi, mais tu l’as fait, parce que tu tiens à lui, ne fait pas cette tête, j’ai très bien vu comment tu le regardais….
# Lena je te jure que
# Ne te méprend pas, Duo, je ne t’accuse de rien, ce que je veux te dire c’est que comme toi, je ne veux que le bonheur de Heero même si ce n’est pas avec moi.
# …….
# Je vais devenir célèbre ! La première personne qui a fait taire Duo Maxwell !
# Mais…. Je croyais que… tous les deux……
# C’est là que ma petite histoire intervient……. Tu veux ?
# Yes !
# Tu te souviens de cette affaire(2), quand des terroriste ont voulu vous prendre vos gundam ?
# Ouaip….
# Après que tu sois partit avec Wufei, Quatre et Trowa nous on laissé seul Heero et moi….. et il a essayé de m’embrasser(3)…..
# ……..
# Je l’ai giflé….
# WHAT ?
# Chuutttt !
# Scuse me Len, wah…. Mais pourquoi ? t’es dingue moi si il m’avait……. je crois que je vais me taire…….
# Je me suis rendu compte d’une chose Duo……. Il ne m’aime pas…..
# Euh, je suis pas sûr de te suivre là…..
L’air incrédule du chatain lui donna l’irrésistible envie de rire, seulement quand le rire sortie de sa gorge il n’avait plus les consonnences joyeuses qu’elle avait voulu y mettre.
# Il ne m’aime pas comme une femme……. Il m’aime comme il aimerait la mère qu’il n’a jamais eut. J’aurais très bien pu le laisser croire que c’était de l’amour, vivre avec lui, le laisser me tucher, m’embrasser en lui faisant croire que c’était bien ça le véritable amour, mais je l’aime trop pour ça. Je ne voulais pas lui mentir, n’y l’abuser alors qu’il se construisait un coeur tout neuf. Non, je ne pouvais pas faire ça. Je le lui ai expliqué, je lui ai dit que je serai toujours là pour lui, en tant qu’amie, et même en temps que mère si c’est ce qu’il voulait…….
# Len….. je …… pourquoi tu me racontes tous ça à moi, bredouilla l’adolescent en secouant la tête, un peu dépassé par le nombre d’information.
# Pourquoi tu as cherché à nous réunir tout les deux ?
# ……..
# Parce que tu l’aimes et qu’il a besoin de quelqu’un qui l’aime et d’avoir quelqu’un à aimer…… je voudrais que cette personne se soit toi Duo.
# Pourquoi ? Pourquoi moi ?
# Parce que tu le feras toujours passer avant ton propre bonheur et que c’est de ça dont il a besoin. Il mérite le bonheur.
# Je ne saurais pas comment faire…….
# Il est a l’université, sur L1, tu as décidé de reprendre tes études non ? Tu pourrais essayer sa fac non ? Il y a une place pour toi sur une navette qui part pour L1 demain, oh, je t’ai aussi fait, inscrire dans cette fac, tu pourras comencer à la fréquenter dans une semaine, j’ai choisit tes options, tu ne m’en voudras pas j’espère, j’ai aussi prit la liberté de te trouver un appartement et aussi….
# Mais mais…… je rêve ou tu avais tout prévue ?
Sa seule réponse fut un petit sourire amusé.
Oui, elle ne se trompait pas.
Duo était la personne qu’il fallait à Heero.
Et même si elle devait en souffrir, si il était heureux alors elle le serait aussi.
Tout pour revoir son magnifique sourire s’épanouir de nouveau sur son visage.
# Tu n’es pas d’accord ?
# Tu…… you’re crazy ! But…….. tu…… tu crois vraiment que j’ai une chance ?
# J’en suis certaine, seulement…..
# What ?
# Tu dois me promettre une chose Duo.
# Dis moi.
# Jamais tu ne devras le faire souffrir ou pleurer, c’est bien compris ?
# Evidemment ! Je ne ferais jamais de mal à Hee-chan, Lena !
# Jure le moi….
# Je te le jure, jamais je ne le ferais pleurer.
AC 198
C’est bizarre.
Sally commence à délirer, Lady Une aussi, et puis Noin, Milliardo……..
Une épidémie ?
Je crois que Sally pleure…..
Les autres sont très pâles…..
Ils doivent être malade, c’est la seule explication possible.
Ils m’ont pratiquement enlevé……
Pour aller à l’hopital…..
Et ils continuent à délirer.
Ils disent des choses abhèrantes.
Comme quoi la mission d’Heero aurait mal tourné.
Comme quoi Quatre serait mort.
Stupide, complètement insencé.
Ils sont malade, c’est sûr.
Et ils disent que Duo……
Absurde……. Je lui ai parlé hier.
Je lui ai parlé hier.
Hier !
C’est étrange, je me sens étrange.
Et mes yeux piquent.
Mais c’est stupide, je ne vais pas pleurer.
On pleure pour les morts.
Duo n’est PAS mort.
Ah….. on est arrivé.
Sally essaie de m’expliquer quelque chose, mais elle recommence à pleurer et je ne comprend pas, alors Milliardo s’avance et commence à m’expliquer.
Il parle lentement…. Sa voix tremble un peu.
J’ai envie de crier.
Duo n’est pas mort, on ne peut pas tuer la mort hein ?
Non….. non… non
Duo…..
# Réléna…
# Ce n’est pas possible, n’est ce pas ? Ce n’est pas vrai…..
# Je suis désolé……
Je ne cris pas, je n’arrive même pas à……..
# Réléna écoute moi, je…. je sais que c’est très dur pour toi…… mais….. Heero….
# Heero ? Tu m’as dit qu’il allait bien ! TU ME L AS DIT !
# OUI ! il va bien calme toi…..
# Alors quoi, quoi quoi ?
# Il ne veut pas lacher……
# Quoi ? je sanglote, je je…. je ne sais plus ce que je fais.
Il est vivant.
# Il ne veut pas lacher le corps de Duo, il est devenu incontrôlable….. il faut qu’il le lache Réléna…..il le faut….
# Je……. je… où ?
Il va bien, il est vivant.
Mon amour, mon Heero.
Je suis un monstre penser ça mais….. je suis si heureuse que ce ne soit pas toi.
# Tu vas entrer, toi il ne te tireras pas dessus…. Ok ?
# Il est dans la pièce ?
# Oui ……
# Avec Duo…..
# Je sais que c’est dur…. Réléna….. il faut qu’Heero accepte de nous le donner…… Pour qu’on l’enterre, on ne peut pas le laisser pourrir dans ses bras… on ne peut pas…. Pour Duo et aussi…… pour Heero…..
Je ne l’écoute plus…..
Je le repousse et entre dans la pièce.
Qu’importe ce qui se passe autour de moi.
Heero a besoin de moi…..
Je ne dois penser qu’à Heero.
Je ne dois penser qu’à lui, sinon je vais me briser…… je vais me briser.
Heero pleure.
Il est assis sur le sol froid de la morgue….
IL sert….OH MON DIEU ! Dieu…. Duo… Duo….
Il le berce, et il pleure.
Son arme posé à côté de lui.
Il est couvert de saletés….. et de sang…..
Il est blessé.
Il pleure.
Menteur.
Menteur.
Tu m’as menti Duo.
Tu m’avais promis.
Tu m’avais promis que tu ne le ferais pas pleurer !
I run I hide but I never lie mon cul oui !
Tu me l’avais juré Duo !
Tu me l’avais juré !
AC 209
Sank
Cabinet du docteur Auckland
18h20
# Réléna ?
# Quoi…… hein…… Hee….. Heero ?
# Tu dormais ?
# Non…non…… je …. Je ……réfléchissais……
# Tu es toute pâle et tu ne nous as même pas entendu entrer, s’inquièta le brun en la relevant délicatement du trop confortable fauteuil de la salle d’attente.
La jeune femme s’autorisa à savourer le poids de ses bras sur sa taille pendant une seconde puis le repoussa doucement avec un tendre sourire.
# Mais qu’est ce que vous faite là d’ailleurs ?
# Auckland est ma psychiatre, siffla Wufei qui se tenait légèrement en retrait derrière Heero.
# Ah, c’est vrai que Mariemaia m’en avait parlé…. C’est une bonne psy ?
# Au prix où on la paie il y a intérêt, maugréa Heero en jetant un regard mauvais vers la porte du cabinet.
Il n’aimait pas devoir confier Wufei à une autre personne.
D’ailleurs il n’aimait pas voir Wufei avec une autre personne que lui, ou Duo évidemment.
Seulement, il respectait le besoin que le jeune homme avait de vouloir se confier à d’autre et faisait tout son possible pour éviter de trop l’étouffer.
Mais c’était dur.
Très dur.
Il devait lutter à chaque instant contre la souffrance et la peur que lui causait l’éloignement de l’un de ses deux amants.
Au début même le fait de regarder Duo sortir acheter du pain le rendait malade.
En un an, ses sentiments c’étaient fait moins violent et plus supportable, mais ils étaient toujours là.
Peut-être ne disparaîtraient ils jamais.
Ou du moins que lorsqu’il se serait convaincu que Wufei et Duo ne courraient plus jamais aucun dangers.
Impossible en somme.
# Et toi Peacecraft ? Qu’est ce que tu fais ici ?
# Pitié Wufei, si tu veux m’appeler par mon nom de famille, appelle moi au moins Darlian.
# Réléna, que fais tu là ?
# C’est mieux, je suis venu chercher Maria, elle voulait discuter d’un élément de son exposé avec Mlle Auckland. Elle ne devrait plus tarder maintenant.
Le silence suivit cette déclaration, lourd et oppressant comme il savait si bien l’être parfois.
L’essentiel avait été dit et comme ni Heero ni Wufei n’étaient porté sur la parlotte inutile, Réléna décida de s’y mettre.
Si seulement Duo les avait accompagné.
# Alors comment va le travail Wufei ?
# Bien.
# Tu t’entends bien avec mon frère ?
# Parfaitement tant que Yuy évite de venir me chercher au bureau, siffla t’il en lançant un regard brulant au japonais qui détourna la tête avec un air trop innocent pour être vrai.
# Ce n’est pas étonnant, rigola la jeune femme, tu ne le sais peut-être pas Wufei, mais à une époque, Heero et Milliardo…
# Réléna, gronda le brun en lui lançant son plus beau regard de la mort qui tue la vie.
# Continue Darlian, ça m’interresse, lacha sournoisement le chinois.
# Je vois qu’on s’amuse bien ici ! s’exclama Mariemaia en sortant du cabinet.
# Tu as enfin terminé !
# Oh, Rélé, tu vas pas me dire qu’on a mis autant de temps que ça ? s’exclama la jeune fille en secouant gracieusement ses cheveux roux.
# Non Maria, seulement avec toi les minutes deviennent facilement des heures.
# Pfffff, je suis incomprise, eh Wufei, tu étais là ! s’ecria t’elle en se jettant littéralement dans les bras du chinois.
Le brun sourit en l’enlaçant doucement.
Après la deuxième guerre, lui et Mariemaia avaient dû subir une sorte de réabilitation et étaient devenu très proche.
Wufei l’adorait.
Peut-être parce qu’elle était la fille de Treize, ou parce que sa personnalité sauvage et farceuse lui faisait irrésistiblement penser à Mei lan et à Duo en même temps ?
Ou tout simplement parce qu’elle lui avait offert une amitié pure et sans concession, le tout sans rien lui demander en échange ?
Il ne savait pas.
Mais le sentiment était là, plus fort et plus profond que jamais.
Après son retour, ils avaient de nouveau prit contact et avaient découvert que malgrè le temps et les soucis de santé de Wufei, leur amitié n’était pas morte.
Maria était devenu une superbe jeune femme de 19 ans et ressemblait de plus en plus à son père physiquement et ce au plus grand plaisir de Lady Une.
C’était d’ailleurs elle qui avait conseillé à Wufei de voir Zee Auckland, après que le chinois est arrêté de voir son psychiatre précédant avec lequel le courant ne passait vraiment pas.
Elle avait peu à peu prit dans sa vie a place que Sally avait occupé.
Celle de la soeur qu’il n’avait jamais eu.
Ronronant littéralement dans les bras puissant de l’ex pilote d’Altron, la jeune fille lança un regard mauvais à Heero qui ne se gèna pas pour le lui rendre.
# Je vois que c’est toujours le grand amour entre vous, se moqua Réléna en se mettant entre elle et Heero au cas où ils leur prendraient l’envie soudaine de s’entre tuer.
# Que veux tu Réléna, un jour Wufei s’appercevra que je vaux cent fois mieux que cette brute psychotique et il me tombera dans les bras.
# Il faudrait déjà que tu développes un minimum de féminité pour ça, ricana Heero en la décrochant de Wufei pour la poser à côté de Réléna.
# Eyh !Qu’est ce que ça veut dire ? siffla t’elle. J’ai de la poitrine je te signale, regarde !
# …….. ah oui, elle est tellement petite que je ne l’avait pas vue…..
# Va mourir !
Le japonais avait touché juste.
Mariemaia était horriblement complexé par sa petite taille et il ne manquait pas de jouer sur cette faiblesse.
La jeune psychiatre qui était restée en retrait le temps de l’échange décida que le moment était venu d’intervenir.
# Je ne voudrais pas interrompre cette charmante discution sur tes mensurations Maria, mais…..
# Vi, j’ai compris, on y va, pas la peine de me virer Zee ! Au fait Monsieur Ruttlemayer te passe le bon jour ! Au revoir Wufei trésor, la brute je ne te dis pas au revoir parce que je veux pas te revoir !.
# Moi de même chère Mariemaia, siffla le japonais en enlaçant Réléna. Tu peux m’attendre une minute ? Je voudrais te parler, en privé.
# Bien sûr Heero. Marie tu peux…..
# Oui, je t’attend dans la voiture, soupira l’adolescente en sortant après avoir adressé un dernier clin d’oeil coquin au chinois.
La psychiatre fit signe à Wufei de la suivre, laissant Heero et Réléna seuls.
La jeune femme se tourna vers le japonais et prit ses mains entre les siennes.
# Alors ?
# …………
# HEERO !
# Est ce que tu aurais un jour de libre dans la semaine ?
# Hum….. le sommet intercollonial est terminé, les conférences qui vont avec aussi, oui je crois que je devrais pouvoir me libérer une journée, pourquoi ?
# Duo…. Il ne va pas très bien, il ne le montre pas, enfin, tu le connais……. Seulement……
# C’est à cause du comportement d’Hilde, n’est ce pas ?
# Touché, elle lui manque….murmura le japonais en resserant sa prise sur les doigts de Réléna.
# Que c’est il passé ?
# Elle m’a appellé pour me dire qu’elle refusait de voir ce " monstre ", que j’étais une ordure de bafouer la mémoire de Duo et d’autre petites choses réjouissantes du même genre…
# Rien de nouveau donc, et evidemment tu n’as toujours rien dit de tout ça à Duo, devina la jeune femme.
# …….
# Ça va faire combien de temps ?
# Deux mois…..
# DEUX MOIS ? Heero mais qu’est ce que tu as pu….
# Je lui ai dit qu’elle ne pouvait pas le voir car elle avait trop de travail…..
# C’est cruel !
# Je ne voulais pas qu’il souffre encore. C’était déjà suffisament dur et je……Réléna comment veux tu que je lui explique ça ?
# J’irais le voir.
# N’y va pas si tu ne te sens pas…..
# Heero, nous avons déjà eu cette discution ensemble, avec Duo, et même avec Quatre. Pour moi, ils sont les mêmes. Ils n’ont pas changé. Duo sera toujours Duo. Alors ne t’inquiète pas d’accord ?
# Merci.
# De rien mon grand bavard.
Quelque part sur L1
Adian entra d’un pas assuré dans la luxueuse habitation.
Ils avaient enfin fait appel à lui.
Ce n’était pas trop tôt, depuis le temps qu’il espèrait cela.
Evidemment, Wagnerr avait tenté de lui faire croire qu’ils lui demandaient son aide par pure charité, cependant, il était loin d’être dupe.
Ils avaient besoin de lui.
En temps que seul membre du projet " Néova " ayant survécut au petit nettoyage de Wufei entre autre.
Wufei….
Son magnifique petit oiseau, trop vite échappé de sa cage.
Il avait difficilement resisté à l’envie d’aller voir ce qu’il devenait, cependant il avait jugé bon de ne pas se faire remarquer.
Ça lui serait utile pour la suite des opérations.
Et de toute façon, son chemin croiserait le sien tôt ou tard et ce, inévitablement.
Et le chinois allait regretter, au oui, il allait amèrement regretter de l’avoir rejetté.
Il allait faire de sa vie un enfer et pire encore.
On venait de l’installer dans le petit salon quand Wagnerr fit son entré, mettant fin à ses délicieux projets de vengeance.
A cinquante-cinq ans passé, Wagnerr était la créature la plus ordinaire qui devait arpenter cette terre.
Cheveux brun grisonnant, yeux noisette, visage ni beau ni laid, grand mais pas trop, et la liste pouvait encore s’allonger.
Habillé d’un costume des plus banals sans faire négliger, on aurait facilement l’appeler monsieur tout le monde.
Seulement ce n’était pas monsieur tout le monde mais son agent de liaison doté d’un passé de tueur à gage de première catégorie.
Adian le regarda se servir un verre de whisky et déclina poliment la proposition quand il lui en tendit un.
# Je vois, les affaires d’abord ne ?
# Je prend soin de ma santé, voila tout, répondit il d’une voix mielleuse.
# Adian Adian Adian, chantonna Wagnerr en s’assayant en face de lui, un sourire narquois aux lèvres, Tornsomn nous a donné carte blanche sur cette affaire, mais vous êtes déjà au courant non ?
# J’ai lu le dossier.
# Vous avez donc dû préparer quelque chose, intelligent comme vous l’êtes.
# Cessez vos flatteries vaseuses Wagnerr, c’est écoeurant.
L’ex tueur éclata de rire.
Les paroles venimeuses du jeune homme ne l’atteignaient guère.
Il en avait trop l’habitude.
# Pas de plan ?
# Hm…..je suppose que vous savez qu’il travaille chez les preventers et qu’il vit avec un ex pilote de gundam.
# Ah oui, la jeunesse de nos jours. Plus aucune morale…
# Je ne parlais pas de ça !
# Je sais, ne vous énervez pas comme ça. Je me doute que ce ne sera pas facile. J’ai fait par de mes doutes concernant la réalisation de cette misson, seulement il semblerait que les nouveaux " éléments " pèsent de plus en plus lourd dans la balance.
# Pas si dur que ça je trouve…..
# Vraiment ?
# Diviser pour mieux vaincre, vous connaissez.
# Expliquez vous.
# Cette petite phrase, combiné à ma connaissance de l’historique médicale complète de notre "patient " devrait être largement suffisant pour mener cette mission à bien.
# Son historique ?
# Vous n’êtes pas sans savoir que monsieur Chang à fait un long séjour dans un hopital psychatrique ?
# Et ?
# Après la guérison du type de névrose qu’il avait contracté, il n’est pas rare qu’il y ait des rechutes, ou des comportements violents accompagnés de crise de paranoïa aiguë. Le patient devient alors incapable de différencier le réel de l’imaginaire et donc dangeureux et doit être de nouveau interner. Quand se sera fait, il ne sera pas difficile de le ceuillir.
# Je dois dire que le plan est excellent mais nos agents sur place nous ont informé qu’il avait l’air en parfaite….
# Avait L’AIR Wagnerr, je vous l’ai dit, il est encore TRES fragile, je le connais bien, même très bien…….mais je suis d’accord pour dire qu’il lui faudra un petit coup de pouce, et c’est là que j’interviendrais… J’ai explicité tout ça plus en détail dans ce dossier. Fournissez moi les effectifs dont j’ai besoin, je m’occupe du reste. Je vais leur ramener Chang Wufei et ses deux poupées sur un plateau.
Terre
Sank
18h38
Duo balança son sac de cours à travers la pièce avant de ce laisser tomber sur le canapé.
Il entendait déjà les vociférations de Wufei lui disant combien il était bordélique, impossible à vivre ect ect….
Mais là, il était mort, littéralement KO.
Il destestait prendre les transports en commun pour rentrer.
Changer trois fois de ligne aux heures de grande influence n’était pas un vrai calvaire ou même un cauchemard.
Ces définitions étaient encore trop douces, non, c’était un véritable enfer !.
Et Heero qui lui refusait toujours le droit de conduire.
" tu pourrais avoir un accident Duo, je ne m’en remettrais jamais si il t’arrivait malheur ! "
Ah la phrase magique " je ne m’en remettrais jamais si….. ", celle qui le faisait craquer à tous les coups.
Heureusement qu’il n’avait pas dit à Heero que c’était tout aussi risquer de prendre le train, à cause entre autre,des attentats, des agressions, des accidents ect…..
Mais fallait pas pousser.
Parano comme il l’était, Heero ne l’aurait probablement plus laisser sortir.
Déjà que pour Wufei c’était limite……
Tout d’un coup il se sentit encore plus fatigué que la seconde d’avant.
Et il avait faim, ainsi que la flemme de se faire à bouffer.
Et des tas de leçon et de devoirs à rendre….
L’horreur en somme.
Il n’avait jamais pensé que reprendre ses études serait aussi fatigant.
Et c’était bien moins agréable qu’à l’époque où il y était avec Heero.
Le chatain soupira de bonheur en se rappelant l’année passée avec lui.
Certes il n’avait pas beaucoup travaillé, mais dieu que ça avait été bon.
Un légé pincement au coeur se fit toute fois ressentir en se rappelant que pour Heero, ces souvenirs datait de 11 ans.
C’était étrange comme une seule pensée peut venir vous bousiller un moral au beau fixe en moins d’une seconde.
Il avait envie d’un calin.
Un gros gros calin pour oublier ces méchantes pensées.
Seulement, Heero et Wufei n’étaient pas encore à la maison.
Rendez vous oblige, hélas le résultat était le même.
Il était tout seul.
Encore plus étrange comme une simple constatation pouvait vous faire passer du stade " un peu mélancolique " à celui de " triste à en mourir ".
Instinctivement il saisit le téléphone pour appeler Quatre avant de se rappeler que le petit blond avait une importante réunion d’affaire ce soir même.
Trowa répètait pour le cirque.
Bizarrement quand on avait pas le moral, tout semblait se liguer contre vous pour vous poussez vers le fond.
Il se sentait mal, au bord du malaise à présent.
Son masque de joyeux drille ne marchait que quand il y avait des personnes autour de lui.
Un petit blond à faire rire.
Un français à faire réagir.
Deux asiatique à énerver.
On peut pas se forcer à être joyeux quand on n’est seul.
Ça y était, il allait pleurer.
Non, Heero avait son portable et…..
Non, il ne devait pas l’appeler.
S’il faisait ça, le brun sentirait la détresse dans sa voix.
Il la sentait toujours, même quand il faisait semblant.
Et il paniquerait et là….. il n’osait même pas y penser.
Papy G alors ?
Ah non, papy G était mort il y a avait maintenant deux ans.
Trowa lui avait dit qu’il avait eut un très bel enterrement.
Il n’y avait pas été pour la simple raison qu’à cette époque il barbotait encore dans un laboratoire secret perdu au millieu de nulle part.
Hola, ça devenait vachement glauque l’ambiance tout à coup.
Réfléchir, réfléchir, vite……
Bin, Hilde, pourquoi il y avait pas pensé avant ?
Ah. Parce qu’Heero lui avait dit….
Et merde, au diable Heero.
Il fallait qu’il arrête un peu de ne penser qu’à Heero, il avait une vie, rien qu’à lui après tout.
Enfin, presque à lui.
Nooooon. Ne pense pas à ça.
Appeller Hilde.
Elle, elle lui remontrait le moral.
Même si il ne c’était pas vue depuis longtemps, elle restait tout de même sa meilleure amie.
Alors le numéro d’Hilde…..
Bah, elle s’appelle plus Schbeiker ?
Ah c’est vrai qu’elle cétait marié !
Avec un sweeper.
Un ancien pote.
Mickael Travel.
Ils avaient pris un café ensemble deux mois auparavant.
Il vait pas changé.
Et dire qu’ils avaient des gosses maintenant !
tuuuutuuuuutt…
# Allo ?
# ’lo Mickael ?
# Duo ? How are you man ?
# Fine thanks, je te dérange pas ?
# Nan jamais mon pote, Hilde est en train de nourrir les monstres mais j’vais prendre le relai, attends une minute…
Il attendit quelques instants avant d’entendre des éclats de voix , un bruit de plat brisé et une série de pas brutaux qui se rapprochaient.
Qu’est ce qui se passait ?
La voix d’Hilde, violente et presque haineuse retentie à ses oreilles comme des milliers de clochettes assourdissantes.
# Ne m’appelle plus c’est compris ? Je croyais avoir été clair la dernière fois !
# Mais……. De..de quoi tu parles Hildie, je voulais juste….te parler…. Pourquoi tu cris ?
Le ton de la jeune femme se radoucie soudainement, au point d’en devenir mielleux.
Elle laissa échappé un petit rire qui acheva de le térrifier.
Il aurait préféré qu’elle continue à hurler.
# Heero ne t’a rien dit, n’est ce pas ?
# Si, je sais que tu as beaucoup de travail et que tu veux te reposer mais je….
# Non, non, NON, par respect pour Duo, je vais être gentille avec toi. Je vais te répéter tout ce que je lui ai vraiment dit, et très calmement ok ?
# Hil…
# SHUT UP WHEN I’M TALKING ! Shut up trésor, ferme la et écoute, je répèterai pas. Je ne veux plus jamais te voir ni te parler, je ne veux même pas entendre parler de toi. Ne viens pas ! Ne m’appelle PLUS ! J’ai été clair là poussin ? T’as bien tout imprimé ? Tu…
# STOP ! Hilde tu te calmes ! Tu vas trop loin ! Tu as perdu la tête ou quoi ?
# TAIT TOI MIKE, TU SAIS RIEN DE RIEN ALORS LA FERME ! CE N EST PAS MON DUO CE N EST QU UN …CLING…Tututututututututututututututut
……… …………
…………..
… 8230;..
…..
…
Il y a des moments où parfois, les pensées n’expriment pas vos sentiments et où vos sentiments eux même n’expriment pas vraiment ce que vous ressentez.
Duo vivait un de ces douloureux moments, assis sur le canapé, seul dans une grande maison, le téléphone glissant lentement de ses mains pour aller percuter le sol dans un bruit sourd.
Les minutes passèrent, blanches et vides comme son esprit à cet instant.
Il lui fallait un verre.
Juste un.
Où peut-être plus.
Non, il n’allait pas pleurer.
Boy’s don’t cry.
Il n’allait PAS pleurer.
Ses yeux piquaient.
Une goutte d’eau glissa le long de sa joue avant d’aller s’écraser par terre.
Merde.
Il lui fallait une bouteille…..
Terre
Sank
Cabinet du docteur Auckland.
# Wufei ? Tu ne t’assis pas aujourd’hui ? lacha la jeune femme d’un air légèrement moqueur en s’installant dans son fauteil.
# Je vais y réfléchir…
# Bon, j’en déduis que c’est non.
# Exactement, répliqua t’il avec un certain défi dans la voix.
Il était profondément mécontent, et bien que d’avoir vu Mariemaia l’ait légèrement déridé, il n’en restait pas moins d’humeur morose.
Il détestait qu’Heero où même Duo l’accompagne chez son psy.
A chaques fois qu’il en ressortait, surtout après les séances difficiles, un rien pouvait l’énerver, plus que d’habitude, et surtout, il pouvait se mettre à pleurer.
Il n’avait pleurer qu’une fois devant quelqu’un dans sa vie.
Sa vie consciente du moins, il supposait qu’il avait dû pleurer étant très jeune, bien qu’il supposa aussi qu’à l’époque, on l’avait rapidement fait taire.
Mais pleurer, se laisser aller à être faible fasse à quelqu’un, se n’était arrivé qu’une fois.
Devant Quatre, et Duo.
Il en creuvait de honte chaque fois qu’il y repensait.
Pleurer devant Quatre ne le dérangeait pas trop.
C’était Quatre voila tout.
Devant Duo, c’était déjà plus dur.
Mais bon, cela pouvait encore passer.
Alors que devant Yuy, son rival…. NON ! Il ne devait , il ne pouvait pas se permettre de pleurer.
Cette séances serait donc inutile et infructueuse puisqu’il ne pouvait pas laisser ses souffrance remonter à la surface.
Seulement, après six mois de thérapie avec Zee Auckland, il savait qu’il serait difficile de rester stoique durant la demi-heure.
Cette onna était rusée et hélas pour lui très intelligente.
Enfin, c’était une bonne psychiatre, et il appréciait sa valeur en temps que tel.
Pas comme c’est abruti de Gravgen.
Un incompétent doublé d’un abruti et fouille merde par dessus le marché.
Heureusement, c’est un peu après qu’il est arrêté de le voir que Mariemaia avait rencontré sa psychanaliste actuelle.
Maria fréquentait la faculté de medecine de Sank.
Zee discutait alors avec un de ses professeurs, grand homme aux idées novatrices, de réputation internationale et c’est tout naturellement qu’elles avaient sympatisé.
C’était sur les conseils de la petite rousse qu’il s’était retrouvé pour la première fois dans ce grand bureau boisé du sol au plafond, éclairé le jour par une grande et sûrement très couteuse baie vitrée qui donnait sur un jardin de fleur multicolore et la nuit par des lampes à abat-jour orangé.
Le tapis, épais et doux, les fauteils ainsi que le canapé, dans les tons de brun et de roux, achevaient de donner à la pièce une aura de chaleur et de réconfort.
Il aimait bien cet endroit ainsi que la jeune femme qui continuait à le fixer, imperturbable, tout en prenant des notes.
Rousse comme Maria, les yeux verts, aussi grande que lui (maudite onna), toute sa physionomie insprirait le calme et l’apaisement, un peu comme Quatre.
Elle lui inspirait confiance et ce n’était déjà pas si mal.
Seulement, à cet instant, elle était une ennemie des plus redoutable.
Il avait espéré qu’elle s’offfusquerait suffisament de ne pas le voir s’assoir, comme à leurs débuts, pour combler au moins dix minutes de conversation.
Hélas, c’était la sous estimer, et il savait, oh combien, qu’on ne devait JAMAIS sous estimer l’ennemi.
Les mains croisées, le menton appuyé dessus, elle le fixa d’un air mi-moqueur mi-interrogateur.
Il soutint son regard d’un air agacé mais sans ciller.
# Alors à quoi on joue aujourd’hui. Je croyais que depuis le temps tu avais décidé de cesser ces jeux d’enfants et de te consacrer à tes vrais problèmes.
# ……….
# Ça aussi ça faisait longtemps.
# ………
# Bien, je suppose que ton silence est du à la présence de monsieur Yuy dans la salle d’attente ?
# …….
# Ne me regarde pas comme ça, nous avons travaillé assez longtemps ensemble pour que je sache et comprène ton besoin de garder une position d’égalité face à lui, alors s’il te plait Wufei, ne me force pas à reprendre tout à zero.
# Il vaut mieux en terminer là alors.
# Pourquoi ? Nous avons encore 25 minutes. Commence par t’assoir et ensuite nous pourrons peut-être parler.
# Ce n’est pas ce que nous faisons depuis tout à l’heure ? répliqua le chinois, avec une pointe sarcasme, avant d’aller s’assoir face à elle, bien droit pour ne pas la laisser le dominer.
# Parfait, puisque nous ne pouvons pas aborder de sujet….. disons sensible….. nous allons parler de chose agréable. La dernière fois tu avais commencé à me parler de ta relation avec Quatre pendant la guerre…..
# Mm.
# Wufei ? Tu es très tendu aujourd’hui, c’est vraiment parce que monsieur Yuy t’a accompagné ou bien pour une autre raison ?
# Je…. j’ai …… on a dit qu’on ne parlerais pas de choses douloureuses non ?
# C’est comme tu le sens Wufei.
# En fait…….
TOCTOCTOCTOC
#Entrez, soupira la jeune femme, en se retenant de s’arracher les cheveux.
Wufei commençait juste à être assez en confiance pour discuter et il fallait que……
Mais ses pensées furent vite interromput par un Heero complètement paniqué qui dégonda d’ailleurs pratiquement la porte en entrant.
Wufei ouvrit de grand yeux et n’eut même pas le temps de se mettre en colère qu’Heero l’avait attrapé par le bras et le tirait sans cérémonie vers la sortie.
Le chinois rerouva suffisament ses esprits pour coller son poing dans la figure du brun qui le rattrapa de justesse dans sa paume.
# JE PEUX SAVOIR CE QUI TE PREND YUY ?
# Appelé maison, pas de réponse, portable de Duo pas de réponse, il devrait être rentrer, mauvais préssentiment, débita froidement la japonais dont le ton contrastait avec la panique que l’on pouvait lire dans ses yeux.
# Yuy….. Heero tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ?
# Quatre vient de me téléphoner, il est sortit d’une réunion importante en urgence pour m’appeller s’énerva l’ex pilote de Wing en accentuant la pression qu’il exerçait sur l’avant bras du chinois.
Ces mots suffirent à Wufei pour que lui aussi commence à paniquer.
La jeune femme qui les avait rejoint et setait bien que les choses allaient vite dégénérer si quelqu’un de calme n’intervenait pas, déposa une main apaisante sur l’épaule de Wufei et déclara doucement mais fermement.
# Tu es ma dernière consultation, je vais vous accompagner.
# Pourquoi ça ? cracha Heero avec un soupçon de jalousie devant le regard de soulagement dont Wufei la gratifia.
# Parce que dans l’état où vous êtes, si l’un de vous deux prend le volant, vous n’arriverez jamais chez vous et vous passerez la nuit dans un fossé.
# Vous ne…
# ON y va, répliqua Wufei en entrainant les deux autres avec lui.
Il leur fallait une demi-heure en comptant les embouteillages pour aller du cabinet de Zee à leur maison. Presque rien donc, mais à cet instant, Heero avait l’impression que le trajet ne finirait jamais. Une sourde angoisse lui broyait l’estomac tandis que les brides de son rêve revenaient à son esprit plus effrayantes et cruelles que jamais.
Il jetta un coup d’oeil dans le retroviseur pour voir que Wufei avait détaché ses cheveux et les mordillait avec application, les traits tirés par l’inquiétude.
Quatre ne les aurait jamais appelé pour rien.
Jamais !
Duo …..
Si jamais il lui était arrivé quelque chose, Heero ne pourrait pas ce le pardonner.
Il aurait dû aller le chercher à l’école.
Non, en fait il n’aurait jamais dû le laisser aller à l’université.
Il aurait dû le forcer à rester chez eux et à prendre des cours par correspondance, voila ce que….
Ils étaient arrivés !
Ses mains tremblaient tellement qu’il qu’il n’arrivait même pas à sortir ses clés de sa poche.
La panique aidant, il commença à envisager le fait d’enfoncer cette barrière de bois qui se mettait entre lui et Duo, et au vue du regard de Wufei il sut qu’ils avaient pensé la même chose.
Une nouvelle fois le calme de la jeune psychiatre leur fut utile.
Repoussant doucement les mains d’Heero, elle tira d’un geste calme les clés de la veste du brun et ouvrit la porte avec rapidité et maitrise.
Le japonais se retint difficilement de l’attraper à bras le corps pour la balancer hors de son chemin.
Devant l’impatience grandissante de son patient et de son amant la jeune femme s’effaça rapidement, laissant les deux asiatiques bondirent littéralement dans la maison.
# DUO ? DUO ?
Wufei et Heero pénètrèrent dans le salon, suivit de Zee.
Seulement elle n’avait pas fait un pas qu’elle percuta le dos puissant d’Heero qui c’était figé bruquement, comme statufié.
Le gémissement de d’horreur qui s’échappa de la bouche de Wufei acheva de la convaincre que ça allait mal.
Très mal.
Contournant rapidement le japonais qui semblait complètement amorphe, trop choqué pour seulement penser et Wufei qui avait plaqué ses mains devant sa bouche pour s’empêcher de hurler, elle put enfin voir de quoi il retournait.
……….
Zee se figea un instant avant de s’élancer vers le corps inanimé du chatain, son instinct de medecin prenant le dessus, tandis que semblant reprendre vie Heero c’était littéralement précipité sur le téléphone pour appeller les urgences.
Wufei lui ne pouvait pas bouger.
Il aurait voulu courir, aider Duo.
Mais son corps ne lui obéissait plus et il ne voyait que du rouge.
Et la voix paniquée d’Heero qui expliquait au SAMU comment trouver leur maison ainsi que celle, beaucoup plus calme de sa psy, qui essayait de ramener Duo à un état conscient furent bientôt couverte par des rires christallins qu’il ne connaissait que trop bien.
Juste un échos.
Très légé.
Mais tout de même présent.
Et le voile rouge devant ses yeux qui effaçait peu à peu cette image……
Duo inconscient….. peut-être……..mort ?
A suivre………
Euh………. Ça vous à plus ?
J’ai l’impression que ça va avoir du mal à passer là…….
Kazu qui demande à ce qu’on ne l’assassine pas pour ce qu’elle vient peut-être de faire
(1)je fait référence au manga battle of paciefield ou Duo donne un coup de main à Réléna pour retrouver Heero.
(2) Référence au manga blind target
(3) NON je ne délire pas ! Dans blind target Heero tente de bien d’embrasser Réléna, mais on sait pas ce qui se passe ensuite.