Vision Of Escaflowne Fan Fiction ❯ End of sorrow ❯ End of sorrow ( Prologue )
Je tiens ici à préciser que les personnages de la Série et du film Vision d'Escaflowne ne m'appartiennent pas (et je les aime tant). Je ne tiens pas à faire de l'argent avec eux. Ne me poursuivez pas, je suis insolvable !!
Deuxième avertissement, c'est une histoire Yaoi entre Van et Dilandau. Si vous avez quelque chose contre ce genre d'histoires, ne lisez-pas !!! Classée nc-17 et pour une fois c'est entièrement justifié ! Alors si vous avez un truc contre, ne lisez pas ça ! Cette histoire est différente de celles que je publie habituellement.
Spoiler : oui !
Pairing : Dilly + Van puis Dilly x Van
Nc-17 et cette fois ci je suis sérieuse, très sérieuse c'est Yaoi et Lemon !
Time : 6 mois après le départ d'Hitomi de Gaïa et la chute des Dragons noirs.
Dédicace : pour Maria.
End of sorrow.
Van errait sur les terres de Fanélia à cheval sur sa monture qu'il montait à cru, il recherchait des survivants de son peuple afin de reconstruire son royaume détruit par Dune son frère. Il espérait pouvoir rendre à Fanélia sa gloire passée, d'ailleurs il l'avait promis à Merle, et le clan des pirates d'Allen avait accepté de l'aider.
Hitomi lui avait enfin appris l'espoir même si elle n'avait pas pu tenir sa promesse : de rester auprès de lui jusqu'à ce que la tristesse dans son cœur soit éteinte. Mais comment éteindre cette tristesse ? Un royaume entièrement détruit, un peuple qui ne compte plus qu'une petite dizaine d'habitants, un frère qui a tué son père, un frère qui a tué sa mère, un frère qui voulait détruire le monde pour mettre fin à la tristesse qu'il ressentait au fond de lui.
Etre solitaire, voilà le destin du roi Van. Pourtant son cœur lui disait qu'il y avait quelque part quelqu'un qui pourrait mettre fin à toute cette peine et toute sa tristesse, un moment il avait cru que c'était Hitomi, mais son cœur s'était trompé…
Par hasard dans la forêt, il tomba sur un petit lac d'eau pure, l'eau était tiède, c'était une source chaude, cela faisait des jours qu'il rêvait d'un vrai bain, et pour rien au monde il ne laisserait passer cette occasion. D'ailleurs, l'endroit était parfait pour établir un camp, il y avait sur sa droite une petite grotte où il pourrait dormir à l'abri de l'orage qui semblait ne plus être très loin.
Van débrida sa monture, et l'envoya dans la clairière. Van déposa son sac dans la grotte dans laquelle il alluma un feu, puis se déshabilla pour profiter le plus vite possible de son bain inespéré.
***
Un autre cavalier, il était seul…et il était perdu. Sa mine n'était pas réjouie, il allait pleuvoir et il détestait la pluie, il lui fallait un abri rapidement. Il entendit les hennissements d'une monture non loin de là et se dirigea en direction de ce bruit dans l'espoir de trouver l'autre cavalier qui pourrait sans doute l'aider. Il regrettait d'avoir quitter ses amis, les dragons slayers, mais il ne pouvait plus rester avec eux, la jalousie était trop forte , et puis il était de trop, ses amis étaient devenus des amants insatiables. Il ne pouvait plus supporter de les voir sans cesse s'embrasser, se câliner, il ne pouvait plus entendre leurs soupirs et gémissements de plaisirs. Ils avaient trouvé le dérivatif parfait à leurs pulsions guerrières : le sexe, non en fait l'amour, car il devait l'admettre, ils étaient amoureux tout les trois les uns des autres. Il trouva enfin la monture, et Dilandau mit pied à terre sans un bruit, il débrida sa monture, et partit à la recherche du cavalier, il vit la lueur d'un feu, et, toujours en silence, se dirigea vers elle.
Il arriva enfin à la source chaude, et instantanément, décida de se cacher. Le cavalier était debout et l'eau lui arrivait juste au creux des reins. Le cavalier était musclé, une peau dorée comme le miel, il avait des cheveux noirs d'apparence soyeuse. Des tatouages - des losanges bleus - ornaient ses bras puissants. Ces tatouages lui étaient étrangement familiers… Le guerrier se retourna, et le cœur de Dilandau s'arrêta, c'était le roi Van ! Dilandau se sentit rougir. « Mon dieu, comme il est beau ». Effectivement, il était beau, son visage quand il n'était pas déformé par la haine ou la colère était magnifique, des grands yeux bruns, un petit nez droit, des lèvres pleines et sensuelles…les courbes de son corps n'étaient pas en reste, chaque muscle se dessinait sous sa peau lisse, son torse était large, ses hanches étaient étroites, des abdominaux fermes… dommage que l'eau couvrait le reste… mais la moitié de ce corps suffisait à couper le souffle de Dilandau, un corps couvert de mousse de savon, un corps souple… un corps de rêve… un corps chaud… Des images vinrent immédiatement dans l'esprit de Dilandau, des corps enlacés…des corps qui ne font qu'un… des soupirs… des gémissements… des plaintes de plaisir… Le rouge monta encore aux joues de Dilandau et ses pantalons devinrent trop serrés… Il lui fallait ce corps…il devait en prendre possession…
La pluie se mit à tomber, mais Van ne sortit pas de l'eau pour autant, la pluie caressait sa peau, et Dilandau était hypnotisé par le spectacle : les mains de Van qui rinçait la mousse… Et dire qu'il croyait haïr la pluie, il avait tort, l'eau qui courait sur Van était la chose la plus érotique qu'il n'avait jamais vue de toute sa vie, il aurait aimé être une goutte d'eau sur ce corps de rêve. Dilandau ne sentait plus le froid de la pluie… quoi qu'il arrive, quitte à en mourir, il possèderait Van.
Pour cela, il devait neutraliser les pouvoirs psychiques du roi : un regard et un geste de la main du roi pouvaient le tuer, il savait parfaitement comment les pouvoirs des dragons fonctionnent car lui-même était un métis dragon. Il avait les pouvoirs psychiques mais pas les ailes. Il lui faudrait lui attacher les mains et lui bander les yeux… cela promettait d'être excitant… Dilandau étouffa une plainte, son érection devenait un peu trop douloureuse, et elle le devient encore plus quand Van sortit enfin de l'eau, oui, Van était bien tout ce que l'on pouvait désirer. Van rentra dans la grotte pour se sécher rapidement, et se coucha entre les couvertures qu'il avait déjà installées dans la grotte, la pluie ne cessait de tomber.
« Décidément, pensa Dilandau, il fait tout pour me faciliter la tâche ! »
Dilandau se décida, il prit une fine corde solide dans son sac et une de ses chemises de rechange qu'il déchira enfin d'un faire un bandeau, et il se déshabilla lui aussi. Et silencieux comme un chat, il s'approcha de la grotte dans laquelle Van était déjà endormi… rapidement et sans l'éveiller, il lui attacha les poignets et les chevilles, il noua la corde des mains solidement autour d'un rocher, puis il noua solidement le bandeau sur les yeux de sa victime, c'est ce dernier geste qui éveilla la proie.
Van était ligoté et il ne pouvait plus rien tenter ! Il était pris au piège, il tenta de se libérer en vain !
« - Ne bouge pas, tu vas te faire mal…, murmura une voix à l'oreille de Van, je ne te veux aucun mal »
La voix était celle d'un homme, et Van avait l'impression de l'avoir déjà entendue quelque part.
« - Si tu ne me veux aucun mal, alors pourquoi m'as-tu attaché ? » La voix de Van trahissait son anxiété.
« - Tu le sauras assez rapidement, je vais prendre un bain, à tout de suite.
- Attend !
- Ne t'inquiète pas je vais revenir, fit la voix moqueuse »
Dilandau partit prendre un bain rapide, savourant à l'avance la situation qui s'offrait à lui. Il avait l'objet de son désir sous la main, et il comptait bien en profiter et si possible le plus longtemps possible.
***
Van pensait que sa dernière heure était venue, il s'était fait avoir comme un imbécile ! Il avait ignoré la plus élémentaire des prudences, et il se retrouvait à la merci d'un homme inconnu, il tenta en vain se libérer, il pensait qu'il pourrait réussir, tandis que l'homme était sorti mais c'était impossible… Il était trop bien ligoté, et son bandeau n'arrangeait rien à son affaire…Il entendit l'homme revenir… Il frissonna de peur… oui, pour la première fois de sa vie il devait admettre qu'il avait peur. Il ne pouvait rien faire pour se défendre, il ignorait ce que lui voulait l'homme, et pire que tout il était nu, ce qui accentuait son sentiment de honte profonde.
***
Dilandau revint dans la grotte : la vue de Van sans défense était une chose qu'il ne pensait pas avoir la chance de voir un jour…
Dilandau passa une main légère sur les hanches du Roi, oui, c'était bien doux comme il l'avait imaginé…
***
Van s'attendait à être transpersé par une épée ou à un coup…mais il n'en fut rien, c'était plus étrange que cela… il sentit la main caressante de l'homme sur la hanche, cette main prit le chemin de son torse, elle revint plus bas sur son estomac, puis vers son dos… le souffle de Van était plus rapide…qu'est-ce qu'il pouvait vouloir de lui ?
***
Dilandau fit pivoter Van, il devait l'allonger sur le dos, il s'arrangea pour que les bras de Van restent au dessus de sa tête. Van était l'expression même de la vulnérabilité. La lumière du feu ornait son corps de lumières mouvantes dorées ou ambrées…c'était un spectacle séduisant, au-delà des mots…
Dilandau s'agenouilla au-dessus de lui, ses genoux de part et d'autres du creux de hanches de Van. Il ne voulait rien presser, étrangement, il voulait que Van apprécie aussi l'expérience…
« -Van tu n'as rien à craindre de moi…
- Comment connaissez-vous mon nom ? demanda Van.
- Qui ne connaît pas le Dragon, répondit Dilandau.
- Qui est-tu ? Qu'est ce que tu me veux ?
- Qui je suis n'a aucune importance, et ce que je veux, je suis certain que tu le voudras aussi, assura Dilandau ».
***
Van sentit les mains de l'homme partirent encore à l'exploration de son corps, les mains étaient chaudes et aventureuses… Elles s'attardaient sur les tétons, Van ignorait qu'ils pouvaient être si sensibles… Les mains furent suivies de lèvres brûlantes, puis d'une langue souple… Van était à la torture, il devait admettre que cela était plaisant, la sensation de cette bouche sur ses tétons envoyait comme des petits éclairs vers son sexe, sur lequel était assis l'inconnu. Son embarras devint grand quand il se rendit compte qu'il commençait à avoir une érection.
***
Dilandau eut la satisfaction de sentir sous ses fesses le début d'une érection du roi, finalement il appréciait le traitement, mais il décida de ne pas donner trop vite satisfaction à sa proie, il se déplaça légèrement vers l'avant, et commença à frotter doucement sa propre érection contre le bas ventre musclé de Van, la sensation de friction était merveilleuse, et le souffle de Dilandau perdit de sa régularité, tandis qu'il continuait ses caresses sur le torse de Van.
***
Van était submergé de sensations nouvelles, le plaisir oui, il était indéniable, son dos s'arquait sur le sol, et quand l'inconnu mordilla un peu rudement un des ses tétons, Van le supplia de recommencer, les fesses de l'inconnu butaient contre son érection, elles furent remplacées rapidement contre le sexe gonflé et dur de l'inconnu, les mouvements de l'inconnu de firent plus rapides… Van était tout proche de l'orgasme…
***
Dilandau se rendit rapidement compte que Van allait jouir, mais il devait l'empêcher de le faire, pour ce faire, il saisit fermement la base du sexe de Van pour empêcher le sang d'affluer encore…Il fallait qu'il retarde ce moment… pour que Van soit entièrement consentant pour la suite…il voulait aussi l'entendre le supplier de continuer…
***
Van cria de frustration, c'était injuste, au début quand il avait senti la main de l'homme sur sa verge, il avait cru que c'était pour encore plus de plaisir, mais il comprit soudainement que l'homme faisait machine arrière.
***
« - Ne sois pas impatient, je n'ai pas envie que tu viennes trop vite »
***
Van sentit alors des lèvres chaudes et humides sur les siennes, la langue de l'homme qui l'avait mis à la torture réclamait l'entrée de sa bouche. Il ne savait pas ce qu'il voulait lui faire ainsi, mais l'insistance de l'homme finit par vaincre ses défenses, il ouvrit la bouche, et la sensation n'était pas déplaisante, au contraire. Le cœur de Van se serra légèrement, s'était donc ça un baiser ? Dire qu'il s'était interdit ce plaisir si longtemps…La langue de l'homme explora entièrement sa bouche, il jouait avec sa langue. Van se demanda s'il pouvait faire de même. Il tendit sa langue pour la faire entrer dans la bouche de l'homme, son érection retrouva son état antérieur, tandis que l'homme suçait sa langue avec avidité.
***
Dilandau fut surpris de voir Van lui rendre son baiser.
« - Tu mérites une récompense, murmura l'homme »
L'homme rompit son baiser.
***
Van n'en croyait pas ses oreilles, il allait être récompensé, et quand il sentit le souffle de l'homme sur son torse, puis sur son nombril puis sur le haut de sa verge palpitante, il ne croyait plus en sa chance…
Une main ferme le saisit à la base de sa verge, et il sentit un doux souffle sur la tête agonisante de son sexe. La main s'anima de haut en bas… de haut en bas… sur un rythme lent, il sentit ensuite la pointe de la langue de l'homme sur la tête douloureuse de son sexe, c'était brûlant, puis, des lèvres délicieusement humides et accueillantes lui enserrèrent la pointe de sa verge pour lui appliquer une vigoureuse succion, le plaisir était intense, et il le devient encore plus quand la langue de l'homme lui caressa la base de la tête de sa verge. Et le plaisir redoubla quand l'inconnu accéléra la vitesse de ses mouvements de mains et de bouche…Le sang battait dans les oreilles de Van, et son cœur allait éclaté.
« -Pitié, souffla Van, continue »
***
Dilandau était comblé d'entendre Van le supplier de ne pas arrêter, de le conjurer d'aller plus vite…
Il sentait que Van n'était plus très loin…et il n'avait pas tort…un grand frisson parcourut le corps de Van, puis il sentit un liquide chaud et doux amer dans sa bouche. Dilandau fut surpris de voir que le goût n'en était pas désagréable, il avala avec avidité tout le liquide jusqu'à la dernière goutte. Le sexe de Van perdit de sa raideur assez rapidement.
Dilandau savait que Van allait mettre du temps à récupérer, il décida de prendre son problème en main, il prit sa verge qui réclamait des caresses et presque aussitôt, éjacula.
***
Van entendit des plaintes de plaisir de l'homme, puis il sentit sur son estomac un jet chaud, à sa grande surprise, il sentit que l'homme le nettoyait avec sa langue. Puis les lèvres de l'homme quittèrent son estomac pour se fondre aux siennes pour un langoureux baiser.
« -Je vais te détacher les chevilles, promets que tu seras sage…
- Je promets d'être sage, souffla van.
- C'est bien, tu le regretteras pas.
- Merci, murmura Van
- Pourquoi tu me remercies ? fit Dilandau surpris.
- Pour tout, oui pour tout.
- Tu me remercieras quand nous aurons fini…
- Ce n'est pas fini ? demanda Van avec une pointe d'espoir dans la voix et le rouge aux joues.
- Ce n'est que le début… »
***
Dilandau pris l'épée de Van et lui coupa les liens de chevilles. Il entendit sa victime pousser un petit soupir de soulagement.
« - Qui est-tu ? demanda Van
- Je pense que tu n'aimerais pas la réponse…
- Comment savoir ?
- Je te laisse une chance de savoir qui je suis, tu poses trois questions, si tu ne trouves pas mon identité, tu n'insistes plus…
- C'est d'accord. »
Dilandau n'avait aucune envie que Van sache la vérité, il serait trop furieux…il fallait distraire son esprit tandis qu'il cherchait ses questions…et Dilandau connaissait le moyen le plus sûr d'y parvenir…et le fait de lui avoir détaché les jambes lui donnait accès à des morceaux de son anatomie très sensibles.
Les mains de Dilandau saisirent doucement les bourses de Van, et commencèrent délicatement à les masser…
***
Van essaya de trouver les bonnes questions à poser, mais brusquement, le seul fait de penser devenait très difficile, les mains de l'inconnu avaient trouver de quoi s'occuper…et finalement Van commença à penser que le fait de trouver qui était son agresseur était la dernière chose qu'il souhaitait au fond de lui…Non en fait, c'était important, il voulait savoir qui avait un tel pouvoir sur lui.
« - Je sais déjà que tu es un homme, gémit Van…
- C'est un fait. Allons poses tes questions mon Roi.
- Es-tu un des mes sujets ?
- Non…mon Roi.
- Pourquoi tu m'appelles mon Roi alors ?
- C'est bien je trouve, tu préfères mon cœur ? répondit Dilandau en appuyant un peu plus ses caresses. »
Van se mordit la lèvre inférieure pour éviter de hurler de plaisir.
« - Allons poses deuxième question…
- Quel âge as tu ?
- Exactement le même que toi…
- J'ai l'impression de te connaître… »
Dilandau se dit qu'il était très proche de se souvenir… il fallait un peu plus d'action pour éviter qu'il ne pense trop… Dilandau saisit la verge de Van et commença à la caresser fermement. La tête de Van se balançait doucement de gauche à droite, et son souffle devient rauque.
« - Allons mon Roi, il te reste une dernière question… susurra Dilandau,
- Je…crois…que…nous…nous sommes déjà vu…articula avec difficultés Van…qu'est…ce...que…tu…portais la dernière fois…que nous nous…sommes rencontrés ?
- Bonne question, admit Dilandau à l'oreille de Van, hé bien, au risque de te surprendre : je ne portait qu'un slip vert lors de notre dernière rencontre.
- Tu triches…, souffla Van, je n'ai aucun souvenir comme cela.
- Oh non, mon Roi, c'est la stricte et pure vérité. »
Dilandau cessa les caresses.
***
Van ne pouvait plus douter de la parole de l'inconnu, il avait dit cela sur un ton tellement sincère. Pourtant Van ne se souvenait pas de cela, avait-t-il rencontré l'inconnu quand il était enfant ? Il devait admettre qu'il n'avait aucune idée de son identité. Tout était redevenu brumeux dans son esprit, la sensation de honte et de colère était partie depuis bien longtemps… et le plaisir que lui donnait l'inconnu semblait à présent sans limites… mais une petite voix dans son esprit lui soufflait qu'il était possible que cela ne dure pas mais quelle importance… il avait connu bien pire comme situation et l'homme pour l'instant ne lui avait apporter que du plaisir.
***
« - Alors, mon Roi, as-tu trouvé qui je suis ?
- Non, je ne sais pas, admit honteusement Van.
- Tu sais que ce n'est pas important. »
Dilandau alla fouiller dans le sac de Van à la recherche de n'importe quoi qui pourrait faire l'affaire pour ce qu'il avait en tête. Il fini par trouver un flacon d'huile d'amandes douces, c'était parfait.
« - J'aimerais te détacher, mais je ne pense pas pouvoir pour l'instant »
Dilandau ouvrit le flacon et s'imprégna les doigts, il espérait que ce qu'il avait appris en espionnant les Dragons Slayers était vrai : la douleur n'était que passagère voir minime si la préparation était bien faite.
Dilandau plaça les jambes de Van à sa convenance, les pieds à plat sur le sol et assez près de ses fesses, ses genoux étaient relevés et ses jambes très écartées.
***
Van trouvait que l'inconnu était trop silencieux soudainement, et plus quand il sentit ses jambes changer de positions, il comprit ce qu'il voulait de lui, Van était innocent mais pas naïf, l'inconnu voulait le posséder complètement.
Les doigts légers tracèrent le sillon de ses fesses, de haut en bas, puis de bas en haut, puis le mouvement changea…des spirales de plus en plus concentrées autour de la seule entrée possible.
L'esprit de Van lui criait de protester mais il en était incapable. Un doigt pressa doucement l'entrée et s'y glissa. C'était étrange comme sensation, mais pas douloureux, juste un peu inconfortable. Puis le doigt eu un mouvement de va et vient, et l'angle changea… Un éclair parcouru le corps de Van et devant ses yeux tout n'était plus que flash de lumière. C'était du pur plaisir, mais un délice trop court, trop bref… beaucoup trop bref… son corps se tendait chaque fois que le doigt touchait ce point à l'intérieur de lui.
***
Dilandau ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide de Van, il bougeait à présent de lui-même contre son doigt.
« -Il faut que tu te détendes… »
Dilandau inséra un deuxième doigt, et Van serra les dents et les poings, il avait mal cette fois. Dilandau attendit un moment avant d'écarter légèrement ses doigts afin de l'élargir.
***
La douleur était réelle, le souffle de Van se fit court et rauque…son corps protestait contre l'intrusion, il sentait des larmes perler aux coins des ses yeux.
« - J'ai mal…, souffla Van
- Je vais arranger cela… »
L'inconnu lui parlait d'une voix rassurante, puis il sentit la bouche de l'inconnu sur son gland et la douleur s'atténua un peu tandis que l'inconnu continuait à l'élargir.
***
Une fine couche de sueur couvrait le corps de Van, et Dilandau se dit qu'il était prêt pour la suite, en fait, même s'il ne l'était pas le désir de Dilandau ne pouvait plus attendre.
Il fit se retourner Van afin qu'il soit à quatre pattes. Dilandau s'enduisit d'huile. Doucement, il pénétra en lui. Il était si étroit et à l'intérieur de lui s'était si velouté, brûlant et humide…Il était fait pour lui…
***
Van se sentit complètement empli, écartelé et possédé par l'inconnu. Son corps essaya de rejeter l'invasion, mais son réflexe eu l'effet contraire, l'inconnu entra plus loin en lui et plus facilement. La douleur était intolérable à présent, une douleur différente de tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent.
***
Dilandau luttait pour le contrôle, il avait envie d'aller et de venir en Van aussi vite et rudement que son corps le lui autoriserait, et il se promis qu'il le ferait. Van avait la tête posée sur ses poignets et il commençait à se recroqueviller sur lui même, comme s'il était gravement blessé, il sembla à Dilandau qu'il sanglotait. Dilandau le saisit fermement par les hanches afin de le remonter à son hauteur.
***
L'inconnu allait et venait en lui doucement tout d'abord puis plus vite et plus durement, la douleur s'atténuait remplacée par un plaisir grandissant à chaque poussée. L'homme touchait ce point à l'intérieur de lui qui tendait son corps de plaisir.
Bientôt tout ne fut que félicité, plus aucune douleur… plus aucune peine…
***
Les cris de plaisir de Van étaient des encouragements aux oreilles de Dilandau, ses plaintes, ses gémissements était comme une musique enivrante. Dilandau voulait que cela dure éternellement, car être dans Van le faisait sentir si bien, si libre et heureux. Cela aurait été parfait si Van n'était pas attaché, peut-être qu'il accepterait après, en sachant la vérité.
Le dos de Van devint lumineux, et des ailes sortirent de son dos, elles étaient blanches et majestueuses…C'était magnifique… Il était en train d'aimer un ange…
***
Le monde pour Van avait disparu, le temps était comme suspendu… Il n'y avait plus rien qui existait à par cet homme en lui et le bonheur qui lui donnait. La peine, la douleur, les regrets… tout cela se dissolvait dans le lumière éblouissante et chaude qui illuminait à présent son esprit et son corps. Il avait le sentiment de ne faire qu'un avec l'inconnu, il avait enfin l'impression d'exister par et pour cet homme. Le plaisir devient si intense que Van eu l'impression de disparaître en un million d'étoiles.
***
Dilandau était satisfait de voir son partenaire connaître l'extase, lui-même n'en était plus très loin, mais il voulait que cela dure encore et encore…mais peine perdue, ses mouvements se firent moins coordonnés et plus rapides et finalement il se libéra en Van.
Quand Dilandau redescendit enfin sur terre, il enleva le bandeau de Van et lui libéra les poignets. Le jeune homme avait l'air faible mais si contenté que Dilandau sentit son cœur fondre. Dilandau s'allongea auprès de lui, et posa les couvertures sur eux, il fit se poser la tête de Van au creux de son épaule, Van l'entoura de son bras, et marmonna une chose incompréhensible. Dilandau s'endormit aussitôt.
***
Van se sentait merveilleusement bien, il se rendit compte que les liens étaient détachés. Il ouvrit un œil pour enfin connaître l'identité de son amant. La première chose qu'il vit ce fut une peau blanche presque nacrée, il leva les yeux vers le visage de… Dilandau ?!!!! Un petit sourire naquit sur ses lèvres, la voix de son amant avait mué, c'est pour cela qu'il ne l'avait pas reconnu…mais sérieusement quelle importance, il n'était plus son ennemi… il était son amant.
Van le détailla, il avait l'air presque enfantin quand il dormait, il avait une moue adorable, des lèvres pleines et à peine rosées. Son visage était encadrés de longs cheveux argentés. Van fit descendre la couverture, il était moins musclé que lui, mais il avait une force étonnante. Sur sa peau un peu partout il y avait d'infimes cicatrises. Un félin… un splendide et rare félin albinos… ou peu être le dieu de la lune… voilà à quoi il ressemblait. Van lui pris une main et lui embrassa la paume, il avait des mains élégantes, des doigts longs et fins… des mains qui lui avait apporté tant de plaisir… Van commença à avoir faim… faim de nourriture et faim du corps de Dilandau… mais il fallait être patient…Van se leva à regret en quête de nourriture, puis il attendit dans la source chaude, il attendait le réveil de son amant… la nuit dernière il n'avait rien vu, juste ressentit, mais à présent, il voulait lui aussi voir et ressentir…
***
Dilandau se réveilla, et il était seul ! « Oh non, tu m'as laissé » Pensa Dilandau désespéré, c'était inexplicable ce sentiment d'abandon et de désespoir qu'il ressentait maintenant….
Dilandau sortit en courrant de la grotte.
« - Van !!!!!!! hurla-t-il plein de peine et d'affliction »
***
C'était la première fois que Van entendait son prénom crié ainsi, c'était comme un aveu d'une telle force et d'une telle intensité qu'il resta figé dans l'eau incapable de réagir.
***
Dilandau vit l'objet de son affection dans l'eau… le soulagement se peignit sur son visage… tremblant il alla jusqu'à lui… Van n'était pas furieux… il ne s'était pas enfui… il était là entièrement nu… et il l'attendait !!!
***
Van combla la distance qui les séparait et il pris Dilandau dans ses bras, Dilandau en avait les larmes aux yeux. Ses yeux grenats sombres s'emplissait de larmes de joie.
« -Je croyais que tu était parti…murmura Dilandau.
- Je ne partirais pas, je n'en ai pas envie, fit Van en levant le visage de Dilandau vers le sien.
- Je crois que je t'aime…, fit Dilandau sur un ton incertain. »
Van pressa ses lèvres sur celle de Dilandau pour un court baiser. Si Dilandau ne parvenait
« - Recommences, s'il te plait, demanda Dilandau en lui lançant un regard timide. »
C'était inhabituel pour Dilandau de demander et c'était étrange de se sentir timide dans les bras de Van après la nuit dernière. Mais Van était là, et Van s'exécutait de bonne grâce et avec un plaisir non dissimulé.
« - Dilandau, je crois que je n'ai aucune envie de te laisser partir,
- Je m'excuse pour hier soir, je suis désolé….
- Hum, j'ai le moyen tout trouvé de te faire excuser : je veux que tu sois mon Prince Consort.
- Tu n'es pas sérieux ?, fit Dilandau incrédule et ravi.
- Je suis sérieux, je n'ai aucune envie que tu me laisses et si tu refuses, tu m'as montré le moyen le plus sûr de te convaincre, je vais t'attacher et t'aimer jusqu'à ce que tu dises oui.
- C'est oui …pour tout. Répondit Dilandau amoureusement.
- Je m'en doutais, fit Van avec un beau sourire. »
Van se blotti tout contre son Prince Consort et l'embrassa avec tendresse et passion.
« - Tu sais ce que j'ai en tête finalement, demanda Van »
Dilandau se contenta de lui sourire d'un air entendu. Van l'entraîna vers le bord du petit lac, Dilandau regarda les victuailles déposées près de l'eau, il y avait des fruits et du miel. Van collecta avec son doigt un peu de miel, en déposa un peu sur les lèvres de Dilandau, puis il l'embrassa.
« -J'ai si faim, murmura Van plein de désir. »
Van recommença son manège, mais cette fois il s'enhardit, il déposa un peu de miel sur le cou gracile de Dilandau. Un peu plus tard, ce fut sur un de des tétons…
« - Je ne serais jamais rassasié de toi, dit Van
- Non, attesta Dilandau, tout comme moi »
Fin
Voilà, c'est fini, je vous laisse libre d'imaginer la suite, ma muse voulait un truc plus étrange que cette fin : elle voulait que Van emporte Dilandau dans le ciel pour faire pleins de choses, mais je ne me suis pas laissée faire. J'espère que vous avez passé un agréable moment, pour me le faire savoir. Pour me défendre tout de suite au cas où vous trouviez qu'ils sont amoureux trop rapidement… je pense que les hommes viennent à l'amour par l'intimité et que les femmes viennent à l'intimité par l'amour.
Lilith