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Fic à quatre mains

Par C'line (et Maria Ferrari)

-Chapitre 4 - Mamma mia !-

Bon, alors nous étions rendus à ce moment du scénar...

Pour en revenir avec Allen et Hitomi, après leur bref ébats derrière les fourrés, ils se resapèrent très promptement, avec néanmoins de la déception du côté d'Hitomi et un certain embarras du côté d'Allen.

« Alors ça, plus jamais, tu entends ? Plus jamais !!! », explosa soudain Hitomi tout en s'énervant avec son col marin qu'elle n'arrivait pas à remettre correctement, « Ce moment, je m'y prépare, je le conçois, je me fais un film qui, normalement finit en apothéose et en feu d'artifice, et toi ?!! Toi ?! Tu te dégonfles !!!! »

Allen n'osa pas piper mot ; en effet, pendant une des rares fois où il peut se payer une tranche, il lâche au dernier moment... une panne sexuelle !!!

« Je t'assure », dit-il à voix basse, « que je ne m'y attendais pas ! J'étais bien, dans l'action, et puis pouf !... »

« Et puis pouf ? Tu t'apprêtes à passer à l'action, et puis pouf !!! Ah, c'est la meilleure celle-là ! Allen, grand baiseur devant l'éternel fait pouf ! Eh ben, si j'avais su !... »

« Mais je te dis que je l'ai pas vu venir !! ça peut arriver à tout le monde, non ? », tenta-t-il de se justifier, pour cacher son désarroi.

« Eh bien pour toi, non !!! Ah, ça, pour faire des gosses aux autres, y a du monde ! Mais pour assurer une petite gâterie, plus personne !... »

« Chuuuuuut ! ça va pas, non ? Tu veux me faire repérer par tout le monde ? »

« Meuuu arrête ! Tout le monde sait que tu as fait un gosse à Marlène, et que par la même tu as fait cocu le duc de Flyde ! Ils sont pas si cons les lecteurs de fics, tu sais !... »

« Les lecteurs ? Quels lecteurs ! », fit Allen, innocemment.

« Bah ceux qui lisent les fics, tiens ! », continua Hitomi tout en remettant ses chaussures.

« Mais quelles fics ? C'est quoi ces histoires ? », fit Allen, de plus en plus perplexe

« Mais c'est qu'en plus d'être impuissant, t'es aussi con ! Je t'explique : Il y a des petits malins qui, dans une dimension parallèle, s'amusent à créer des histoires tantôt tragiques, tantôt comiques sur nous, et ainsi, ils nous font faire plein de trucs complètement dingues !... »

Allen était un peu sonné par la nouvelle (Mais Hitomi aussi a raison : quelque part, faut être vraiment con pour pas s'en rendre compte !)

« ...Tu veux dire que ce qu'on a fait... là... maintenant, c'est de la fiction ? »

« Bah oui ! Mais attention ! Y'a un auteur par derrière qui règle tout ça. Et puis, les lecteurs, aussi bien que les auteurs, ils savent tout. »

« HEIN ? ILS SAVENT TOUT SUR TOUT ? », cria Allen dans un sentiment d'effroi.

« Tout ! Absolument tout ! Et même plus parfois ! »

« Mais, ils ont tous vu ce qu'on vient de faire !...... », fit Allen, pétrifié.

« Ah, ça, je sais pas ! ça dépend de l'auteur aussi, s'il sait écrire ce type de scène.. »

« Oh merde alors, ils ont tout vu !! Ma réputation, foutue !! Allen, impuissant !! J'vois déjà les titres des journaux : ALLEN SCHEZAR : LA VERITE SUR LUI. »

« Meuuuuu calme toi ! En plus, je te rappelle qu'on ne peut rien faire : les auteurs sont in-tou-cha-bleuuuuuus ! Ils sont nombreux et agissent anonymement ! »

« Non, non, non, non et non !!! », réagit Allen, « Je vais tout de même pas me laisser faire par un ennemi invisible qui ruine ma réputation !! Hitomi, tu viens de la lune des illusions, tu vas pouvoir certainement m'aider ! »

« Moi ? », fit Hitomi, surprise, « Et puis quoi encore ! Si ça se trouve, il ou elle parle même pas le japonais !!... Mais dis donc, d'ailleurs, c'est pas du japonais que je parle, là ! »

... (je viens de me rendre compte que cette fic va bientôt me retomber sur la gueule !!! Signé : L'auteur en danger.)

« Vite, retournons au palais », fit Allen en se levant, « on va y voir plus clair sur cette histoire ! »

***

Pendant ce temps, Folken, Dil et Miguel s'empêtrent dans les fiches de scénarios :

« Cette fin de série est vraiment nulle : Mourir au dernier épisode, ça la fout mal ! », lâcha spontanément Folken sur ce papier.

« Peut être, mais ça me dit toujours pas qui est cette Serena !! », continua Dil, toujours un peu dans les vapes.

« De toute manière, je vais passer un coup de téléphone illico à Van pour parler avec lui de ce scénario », trancha enfin Folken.

« Tu lui diras bonjour de ma part ? », demanda timidement Dil.

« Ouais, ben, après ce que tu viens de faire, j'hésite, tu vois ! »

« Et moi, qu'est-ce que je fais ? », interrogea Miguel.

« Toi », dit Folken, « tu avertis tous les autres Dragonslayers ; qu'ils viennent ici, pour que je mette les choses au clair : je vais tenter de vous expliquer l'essentiel pour que vous m'emmerdiez plus après avec cette histoire. Et toi, Dil, tu vas me faire le plaisir de te rhabiller en vitesse et de prendre un aspro... non deux ! », ordonna enfin Folken.

Les deux jeunes combattants sortirent du bureau, après que Dil eut récolté ses fringues sur le sol.

« Hep, Dil », chuchota Folken

Dil se retourna, un peu groggy.

« La chanson, c'est : "You can leave, your hat on !" »

« OK, je tâcherais de m'en rappeler la prochaine fois » Et il sortit.

« Alors, Van... Van... son numéro, c'est le ***** **** **** »

(P.S. : Oui, pour des soucis d'anonymat, j'ai préféré de ne pas mettre le numéro personnel de Van ; on ne sait jamais mesurer les conséquences !)

Après plusieurs tonalités, on décrocha enfin :

« Allo ? »

« Allo ! Je suis bien chez Van Fanel ? »

« Oui... »

« Van ? C'est Folken ! Il faut que je te parle d'un truc important ! »

« De quoi ? A t'entendre, ça a l'air sérieux ! »

« Miguel a lu le scénario, et Dil commence à se poser des questions »

« Le scénar de la série ? Et que veux tu qu'j'en fasse ! »

« Viens me voir pour que l'on discute de ça, parce que ça perturbe pas mal de monde ici. »

« Quand ? »

« En l'absence de Dil, déjà, pour commencer !... Attends, j'ai un double appel !... Allo ? »

« Allo Folken ? C'est Allen ! »

« Allen ?... Que me vaut ton appel ? »

« Tu sais où c'est, toi, le Maine-et-Loire ? »

« Hein ? »

-A suivre-