Je t'aime moi non plus

Chapitre 13 : Ça n'est qu'une chanson d'ami …

Le mot de l'auteur

Attention attention !! Tout le monde sur le qui-vive !! L'auteur et sa complice ont peu dormi depuis 3 nuits, se sont dopé au sucre toute la journée (500g de M&M's en un après-midi), au thé et écoutent Kyo en boucle depuis 13h . L'alerte maximum a été enclenchée !!
Bishonen, tous aux abris !!

Kirin : Bah quoi ? Où kissont les chouchous ? Kojiro groar de moua ?
< 2K : Je crois qu'ils ont entendu sucre et vous dans la même phrase et se sont sauvés en courant . Comme je les comprends . Je ferais pareil si je pouvais … >
Lied : Ouais ben le sucre, le sucre, c'est bien gentil mais en attendant les idées foireuses j'en ai plus !!
< 2K : Ah ça, fallait pas tout utiliser d'un coup la première nuit, hein … >
Lied : C'est pas ma faute si y'a fallu rattraper le temps perdu avec Kin' et Kirin ! Et pis on bosse ! Enfin … JE bosse .
Kirin : Ouais, ouais, j'ai compris, je me remets sur mes fics .
Lied : Gentille fille . Et n'oublie pas, tu dois retravailler sur ta fic DragonQuest et … Oh pu…naise !
Kirin : Quoi ? Quoi ?
Idée foireuse dansant la macarena : I'll be baaack !!
Lied, magazines Magnolia en mains, dansant et chantant à tue-tête : Les maaaagnoliiiiaaaas !!! Par centaiiiiineuuuh ! Les magnoliaaaaaahh ! Sont toujours lààà !!
Kirin : … … a peur …
< 2K : … Je veux partir loin d'ici . (regarde Lied se trémoussant toujours) TRES loin d'ici . >
Ken / Kazuki : euh … s'il vous plaît ?
Kirin : ?
Ken / Kazuki : Est-ce que vous pourriez continuer avec l'histoire pasque là on est un peu beaucoup en train d'en prendre pour notre grade alors ce serait sympa si on pouvait passer à autre chose …
Seifer : Des masos, je vous dis, des masos .
Kirin : … … ¬ ¬ *BOUM* (coup d'marteau qui fait mal)

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Ryo machonnait le bout de son crayon l'air pensif .
Cela faisait maintenant quelques semaines qu'il n'avait plus de nouvelles de Sanae . Il pourrait aller demander à Tsubasa mais ça l'embêtait d'aller voir son capitaine juste pour lui poser des questions sur sa petite amie .
Bon, c'était décidé, si d'ici la fin du mois elle ne donnait pas signe de vie, il l'appellerait .
Il avait même une excuse toute prête : savoir si elle avait bien reçu sa carte .
Mouais … Sauf que ça l'abuserait sans doute pas . Oh et puis zut, il avait encore un peu de temps . Il lui restait juste à espérer qu'il recevrait de ses nouvelles avant .

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Machinalement, elle relut la carte de Ryo, puis toutes les autres . Il y avait une jolie lettre parfumée de Kumi, une méga-carte de ses amis de Nankatsu, il y avait même une carte à confettis de la part de Ken, Kazuki et Takeshi, bien qu'elle soit persuadée que l'idée venait des deux premiers . Sans oublier Kojiro . Un léger sourire flotta sur ses lèvres à ce souvenir .

* * *

- Bon anniversaire Sanae-nee-san !!!
Etonnée, elle regarda les petits qui se tenaient devant elle, leurs petits bras chargés, persuadée qu'elle avait mal entendu .
- Tiens nee-san, ça c'est de moi ! clama la petite Natsuko en lui tendant un collier en perles de rocailles
- Et ça c'est le mien et celui de Takeru !
Avec un gentil sourire elle prit la carte faite maison et les origamis que les plus grands avaient réalisé .
- Et ça, c'est le cadeau de nii-san . ajouta son aîné en tendant un petit paquet plat. Mais faut pas lui dire que je t'ai dit, souffla-t-il
Un peu étonnée que le Tigre lui ait offert quelque chose, elle prit le paquet avec un hochement de tête et embrassa les petits en les remerciant .
- Mais … Comment saviez-vous que c'était mon anniversaire ?
Takeru jeta un coup d'œil à gauche et à droite, histoire de vérifier qu'ils étaient seuls avant de se pencher vers leur baby-sitter et de murmurer sur un ton ultra-confidentiel …
- C'est Kojiro-nii-san qui nous l'a dit .

* * *

Le temps de revenir à la maison, elle s'était remise de sa surprise . Après tout, il avait sans doute entendu Ken, Takeshi et Kazuki parler de son anniversaire, encore qu'elle se demandât comment ils l'avaient trouvé . Mais pourquoi lui offrir un cadeau ? Elle avait ouvert le papier avec soin et découvert dans une joli cadre en bambou … une photo … Non, LA photo . Cela ne faisait aucun doute . Son bras à celui de Kojiro, l'autre serrant l'ours en peluche contre elle tandis que Kitty pointait son nez derrière le capitaine de la Toho . C'était vrai qu'elle s'était bien amusée à ce rendez-vous . Plus qu'à aucun autre rendez-vous avec …
Aussitôt son sourire se flétrit . Son regard se porta sur le petit tas de lettres et cartes d'anniversaire et elle se prit à penser à cette fameuse lettre . Ou plus exactement à l'absence de lettre . Elle prit une profonde inspiration, s'efforçant de retenir les larmes qu'elle sentait perler sous ses paupières .
Une explication, il devait y avoir une explication pour qu'il ne lui ait pas écrit . Ne pas penser, ne pas penser . Elle devait se concentrer sur … sur … elle était manager de Toho, elle devait garder toute sa tête pour les prochains matchs et … matchs ? Mais oui, le tournoi, les éliminatoires ! Qu'elle était bête, avec les éliminatoires régionales qui se profilaient à l'horizon, c'était normal qu'il n'ait pas pensé à lui écrire . C'était tout lui ça, dès qu'un match approchait, Tsubasa oubliait tout le reste . C'était normal .
Alors pourquoi n'arrivait-elle plus à y croire ?

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Kojiro fusillait son manuel du regard . Quelque chose n'allait pas . Il n'arrivait à mettre son doigt dessus mais quelque chose n'allait pas, il le savait .
Il fit le tour de ce qu'il aurait pu oublier . Ses devoirs étaient faits, il n'avait pas oublié ses livres, son bento l'attendait dans son casier, il était passé voir le prof principal à la pause … Non, vraiment, il ne voyait pas .
A la pause-déjeuner, il s'étonna de ne pas voir Sanae mais après tout, il se pouvait qu'elle ait des choses à faire comme cela arrivait de temps à autre .
La sensation qu'un grain de sable s'était glissé dans l'engrenage continua cependant de le tarauder tout le reste de la journée .

Lorsqu'il fit son entrée au vestiaire, Nakazawa n'était pas encore là et à l'instar de ses co-équipiers, il se dépêcha de se changer avant qu'elle ne fasse une de ces apparitions-éclairs dont elle avait le secret .
Puis la première anomalie se produisit . Sanae arriva avec cinq minutes de retard, ce qui en soit était étonnant, en poussant simplement la porte . Pas de porte fracassée contre le mur, pas de vocifération à l'encontre de ces lambins du club de foot qu'elle devait baby-sitter . Rien .
C'était à tel point non-Sanae que tous les joueurs, coach y compris, dévisagèrent la jeune fille, étrangement silencieuse, comme si un alien avait atteri juste sous leur nez .
Sentant le poids des regards sur elle, Sanae releva la tête avant de demander un brin agressive …
- Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ?!?
- …
- Au lieu de me regarder, allez plutôt faire un ou deux tours de terrain, puisque vous n'avez rien de mieux à faire !!
Ouf, tout était repassé à la normale .
Jusqu'à la deuxième anomalie .
L'entraînement s'était déroulé dans des conditions à peu près habituelles bien que plus calmes qu'à l'ordinaire . En se dirigeant vers les vestiaires, Onizuka avait, comme chaque jour, posé sur un ton pétillant la question qui ne manquait jamais de faire réagir leur manager .
- Alors, Sanae, tu me les donnes tes mensurations ?
- 85-60-75 . répondit cette dernière sur un ton morne et aussi vivant qu'un poisson à l'air libre depuis 24 heures
- … Tu … Tu blagues, hein ? demanda Eikichi
Sanae ne répondit pas, se contentant de ramasser son sac avant de s'éloigner sans même dire au revoir .
Un grand silence s'abattit sur les joueurs, jusqu'à ce que Kazuki le brise, résumant le sentiment commun .
- Houston, on a un problème .

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Sanae rajouta une petite croix sur son calendrier accroché au mur . Plus que quelques jours avant le Jour Blanc1 . Une dizaine de jours auparavant, elle avait envoyé une boîte de chocolats maison à Tsubasa, espérant qu'il la recevrait pour la Saint Valentin .
Le Jour Blanc était son dernier espoir . D'une certaine manière, elle verrait enfin la place qu'elle tenait réellement dans son cœur .
A présent, elle vivait dans l'attente fébrile du 21 février qui marquerait un tournant décisif sur sa relation avec le capitaine de la Nankatsu .

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Le regard abattu, Sanae ouvrit son casier, y déposa ses chaussons, mit ses chaussures et se dirigea d'un pas lent vers le terrain de foot .
Le Jour Blanc était maintenant passé de trois jours . Bien sûr, elle s'était dit qu'elle n'était pas à un jour près mais maintenant elle n'avait plus d'espoir de recevoir quoique ce fut de la part de Tsubasa .
Et le fait d'avoir reçu des cadeaux de la part des joueurs de la Toho n'arrangeait en rien son vague-à-l'âme .
En ouvrant son casier, trois jours plus tôt, elle y avait trouvé une magnifique orchidée pourpre avec un petit ruban noué autour de la tige et une petite carte où était griffonné un tigre . Ou du moins elle pensait que c'était sensé représenter un tigre, Kojiro étant meilleur footballeur que dessinateur de toute évidence . Et sous la fleur se trouvait, soigneusement pliée, une veste assortie à son jogging de l'école, frappée aux armes de la Toho et avec sur le dos l'inscription "MOT Manager Officiel de la Toho" . Elle était certaine que l'équipe s'était côtisée pour la remercier des chocolats qu'elle avait amené . Mais pourquoi Kojiro lui avait-il acheté quelque chose ? Bon d'accord, elle avait offert une boîte de chocolats et de petits gâteaux à sa famille mais elle ne voulait pas qu'il se sente obligé de lui rendre la pareille . Surtout une aussi belle fleur . En cette saison, cela avait dû lui coûter les yeux de la tête .
Mais toutes les attentions de son équipe, car elle considérait désormais la Toho comme son équipe, au même titre que Nankatsu, ne pouvaient lui faire oublier que la personne qui lui était chère n'avait pas eu la moindre pensée pour elle .

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Kojiro paya les billets d'un geste coléreux avant de se rendre sur le quai pour attendre le train .
Plus il y pensait, plus cela le mettait en rogne .
Cette idiote ! Pourquoi n'avait-elle rien dit ? Pensait-elle qu'ils s'en fichaient ? Qu'il s'en fichait ? Ou peut-être pensait-elle qu'ils étaient aveugles ?
Qu'elle le voulut ou non, elle était un membre à part entière de l'équipe de Toho maintenant !
Depuis le temps qu'elle s'occupait d'eux, elle aurait dû comprendre qu'elle pouvait compter sur eux, leur faire confiance . Elle aurait dû leur parler !
Oui mais leur parler de quoi ? lui souffla une petite voix tandis qu'il s'installait dans un wagon . Personnellement, il la voyait mal leur déballer sa vie et ses problèmes personnels .
Bon d'accord, elle n'avait peut-être pas à tout leur raconter mais … mais …
Ça l'énervait d'avoir dû avoir recours à ses frères et sœur pour apprendre ce qui n'allait ces derniers temps . C'est que tout le monde s'inquiétait . Voilà près de deux semaines que la furie n'était plus elle-même .
Et l'autre là … Ce … Ce … Cet abruti !! Est-ce qu'il se rendait seulement compte de ce qu'il lui faisait ?!?
Kojiro prit une profonde inspiration . Calme . Il devait être calme . A son arrivée, il devait pouvoir parler à Ozora, pas lui en coller une d'office et demander des explications après .

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Ryo échangea un regard perturbé avec ses équipiers .
Ils étaient tranquillement en train de s'entraîner lorsqu'un ouragan avait débarqué sur leur terrain et plus directement sur leur capitaine.
Il se rapprocha des deux adversaires histoire d'entendre ce qui se disait .

- On peut savoir quel est ton problème ? cracha Kojiro en enfonçant plusieurs fois son index dans la poitrine de Tsubasa, le forcant à reculer d'un pas à chaque fois .
- De quoi tu parles, Hyuga ?
Ce dernier manqua s'étrangler de rage
- De quoi je parle ? DE QUOI JE PARLE ?!?

Puis un deuxième ouragan avait suivi, certes moins impressionnant mais on ne pouvait guère demander à Yoshiko d'être effrayante. Exaspérante, oui, évaporée, okay, énervante et crispante sans problème, saoulante à l'occasion mais effrayante… non.
- Puisqu'il te dit qu'il sait pas, espèce de brute ! piailla la jeune fille. Laisse mon … Laisse Tsubasa tranquille !

Heureusement pour l'inconsciente, Kumi, charitable, se précipita sur elle et l'entraîna au loin avant qu'elle aussi ne se retrouve face à la fureur du tigre.
Ryo grimaça, de mémoire de joueur, une seule fille avait provoqué le tigre et avait survécu. Et Yoshiko n'était définitivement pas de la trempe de …

- DE SANAE, DEBILE ! JE TE PARLES DE SANAE ET DE TON COMPORTEMENT AVEC ELLE !
Sanae ? C'était nouveau ça . Depuis quand Hyuga appelait Sanae de façon si familière ? Et qu'est-ce que ça avait à voir avec le foot ? Ou plutôt, qu'est-ce que ça avait à voir avec Tsubasa et le capitaine de la To… *tilt*
Kojiro Hyuga, capitaine de la Toho, résidant à Tokyo2 .
Sanaé, manager d'une équipe de foot, résidant à Tokyo3 .
Un plus un égal deux et y'en avait une qui avait omis des informations confidentielles de première importance .

- Enfin, Hyuga, je ne sais pas ce qui te prend mais faudrait te faire soigner . Quant à Sanae, ça ne te regarde pas, c'est moi son petit ami, pas toi . Alors tu n'as pas besoin de te servir d'elle comme excuse pour venir m'enquiquiner . Qu'est-ce que tu veux au juste ?
La réponse de Tsubasa n'eut pas l'heur de plaire au Tigre qui l'empoigna par le t-shirt et leva le poing, prêt à frapper .

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Affalée sur le canapé, Sanae zappait sur la télé . Jusqu'à présent, aucun programme n'avait trouvé grâce à ses yeux . Une histoire de canard transformé en ballerine … *zap* … mon dieu … les pokechoses … *zap* oh … un type en justaucorps-collants qui fait trois tours sur un fauteuil … ah oui, c'était cette vieille série euh … avec le robot-vache géant … *zap* Tiens ? Il y avait même un dessin animé sur le foot maintenant ? Wild Striker ? Tiens, le bourrin de service lui rappelait vaguement quelqu'un . Ah oui, Kojiro avait loupé l'entraînement et personne ne savait pourquoi … et … Ri-di-cu-le . Comme si un collégien pouvait vraiment faire ça . Comme si on pouvait vraiment faire ça tout court d'ailleurs .
- Sanae, téléphone pour toi !
A l'appel de sa mère, son doigt s'arrêta au dessus du bouton .
Qui pouvait bien l'appeler à cette heure-ci ? Son cœur se mit à battre à tout rompre . Et si … Et si c'était …
Jetant la télécommance sur le canapé, elle s'élança et arracha presque le combiné des mains de sa mère .
- Allo ?
- Sanae, salut !
Aussitôt son excitation retomba comme un soufflé .
- Ah, bonsoir Ryo …

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Kojiro se dirigea vers l'école d'un pas réticent . Le capitaine absent à l'entraînement sans avertissement préalable, à moins de d'une semaine des éliminatoires régionales … Les questions allaient tomber sec .
Si au moins il avait pu tirer quelque satisfaction de son escapade …

* * *

Son poing s'était arrêté à quelques millimètres du visage d'Ozora qui le regardait les yeux écarquillés . Sanae n'allait déjà pas apprécier qu'il se soit mêlé de ses affaires, à plus forte raison si il refaisait le portrait de cet abruti, et de deux, ce genre d'impulsion risquait de le laisser sur le banc de touche au propre comme au figuré pour les nationales .
A sa décharge, il fallait ajouter qu'à son geste agressif, le reste de l'équipe s'était ramené, prêt à défendre leur capitaine . Et il avait beau être costaud pour son âge, se retrouver avec une quinzaine d'adversaires sur le paletot, très peu pour lui . Il avait donc lâché le capitaine de Nankatsu et s'était éloigné sous les regards hostiles .
Avant de quitter le terrain, il se tourna une dernière fois pour voir ce dernier au centre de l'attention, ou plutôt devrait-on dire au centre des attentions de la dinde gloussant à qui mieux-mieux . Il ne put retenir un rictus méprisant .
- Je savais que t'étais qu'un pauvre type mais t'es encore plus grave que je le pensais si c'est avec ça que tu l'as remplacée . déclara-t-il en mettant l'emphase sur le ça . Minable . cracha-t-il avant de partir, pour de bon cette fois-ci

* * *

A peine avait-il franchi l'enceinte que Wakashimazu lui tombait dessus .
- Yo, Captain ! T'étais où samedi ? On t'a attendu, tu sais !
- Quelque chose à faire . marmonna Kojiro
- Ah ouais ? Ben ça devait être vachement important pour que tu loupes l'entraînement . Le coach était fou, j'espère que t'as une bonne explication .

Soudain, on lui tapota l'épaule, sans trop de douceur .
- Kojiro, je peux te parler, une minute ...
Oups ... Pas bon ... Sanae avait l'air de mauvaise humeur . Elle avait du être mise au courant de sa visite à Tsubasa . Zut, il n'avait pas pensé pouvoir le lui cacher indéfiniment mais il avait espéré qu'elle ne l'apprendrait que le plus tard possible .
Faisant signe à Ken qu'il le rejoindrait en classe, il suivit sa manager dans un coin à l'abri des oreilles indiscrètes .

- Alors ?
- Alors ? Alors ?!? C'est tout ce que tu as à dire ? Qu'est-ce qui t'a pris d'aller à Nankatsu faire ce cinéma ?!? Et Tsubasa …
- Oh je t'en prie . Ozora survivra . Je ne lui ai infligé aucune blessure mortelle . Si ce n'est peut-être à son ego .
- Comment ... Comment tu ... Comment je ... je ...
- Et je me demande comment tu fais pour le supporter . Quelqu'un comme ça y'a longtemps que je l'aurai largué ... Tu parles d'un égoïste ... Il n...
- Ne parle pas de lui comme ça ! Tu ne sais rien de lui !! Tu ...
- J'en sais assez pour dire que tu mérites mieux que ça ! Tu mérites quelqu'un qui tienne à toi ! Pas comme lui !!
- Comme qui alors ? Comme Takeshi ? Comme Ryo ? COMME QUI ?!?
- COMME MOI !
- ...
- ...
- ...
- ... Laisse tomber et oublie cette partie de la discussion, ok … marmonna Kojiro avant de se détourner pour filer en cours, laissant derrière lui une Sanae ébahie .

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- Je vous aime … - Ben pas nous !!! D'ami pas d'amour
Kirin : Mais oui, mais oui, c'est ça, on y croit .
Lied: I… Il… Il l'a faiiiiiiiiit ?!! YATTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
(lancé de confettis et feux d'artifices en fond)
Lied, les yeux plein d'étoiles : A y est ! C'est plus qu'une question de temps et de nouveaux chapi…
Kojiro : NOOOOOOOOOOOOON !!! Je refuse d'être ridiculisé plus longtemps! c'est outrageant ! Humiliant !!! C'est… c'est…
Kirin : L'amouuuuuuuuuuuuur !!!
Ryo : Excusez-moi mais j'ai pas tout compris …
Kirin / Lied : C'est normal !
Ryo : Eh oh ! Dites tout de suite que vous me prenez pour un idiot !
Kirin : Mais on t'aime bien quand même, tu sais .
Ryo : C'est vr… EH !!
Kojiro : De toute façon, c'est pas comme si tu avais un rôle important dans cette histoire débile .
Lied : …
Kojiro : Ben quoi ? C'est vrai non ?
Kirin : …
Kojiro : … Je veux l'asile politique .
Sanae : Où ça ?
Kojiro : Je sais pas . N'importe où mais je veux l'asile politique . Cette fic est en train de devenir un refuge à rebuts de Nankatsu .
Ryo : HEY !!
Sanae : Kojiro, tu as intérêt à ne pas avoir dit ce que je pense avoir entendu que tu as dit .
Lied : Roooh mais qu'est-ce que tu peux être mauvais, c'est pas possible .
Ken : Ah la la …
Kazuki : Pour les petits, c'est mal parti, hein ?
Kojiro : Vos gueules, traîtres !!





1 : Le Jour Blanc est une de ces obscures traditions étrangères que les Japonais ont dégotées que même dans le pays d'origine (en l'occurrence la France) on s'en souvient pas . Il s'agit du pendant de la Saint Valentin . Au Japon à la Saint Valentin, les filles, le plus souvent, offrent des chocolats à l'élu(e) de leur cœur et à leurs ami(e)s proches (pour noyer le poisson) et une semaine plus tard, le Jour Blanc, ceux qui ont reçu des chocolats offrent quelque chose en retour (mais ce n'est pas une obligation) .
2 : Bah oui, je l'avoue, je sais pas dans quelle ville se trouve le lycée Toho . Mais comme ils affrontent Meiwa lors des éliminatoires et que Meiwa était du côté de Tokyo (enfin, je crois) … En plus, ça expliquerait que la mère de Kojiro ait pu trouver un autre emploi plus facilement .
3 : Bah oui bis . C'est quand même plus valorisant d'être muté à la capitale qu'à Pétaouchnok-les-oies .
Attention ! Dans les deux cas (Kojiro et Sanae), ils n'habitent pas sur Tokyo même mais dans une des banlieues de Tokyo . (par contre, me demandez pas de truc plus précis)