Captain Tsubasa Fan Fiction ❯ Je t'aime moi non plus ❯ Un toit pour deux ( Chapter 17 )
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Chapitre 17 : Un toit pour deux
Le mot de l'auteur
Lied : Alors ?
Kirin : …
Lied : Aloooooors ????
Kirin : (se retourne) Mais quoi ?
Lied : C’est quand que tu te décides à poster ton nouveau chapitre de Kojiro x Sanae ?!?
Kirin : …
Lied : Kiriiiin . Tu as bien travaillé sur ta fic Kojiro x Sanae, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ?!?
Kirin : euh … moui ?
Lied : C’est bizarre, j’ai l’impression que tu me caches quelque chose …
Kirin : Mais … mais non, pas du tout !!
Kojiro : Et ça c’est quoi ? (arrache le manga que Kirin planquait sous la tablette du bureau)
Lied : Kirin !!! T’as pas honte ? T’avais promis que tu bosserais sérieusement !!! Allez confisqué !!
Kirin : Mais mais mais …
Kojiro : MDR !! Y’a enfin une justice .
Kirin : Messaaaaaaaant !!! Vilain ! Pas beau !!! Puisque c’est comme ça, j’écrirai plus sur toi, na !!
Kojiro : YES !!
Lied : … Allons, Kirin, tu ne pensais pas vraiment ça … Et puis… Tu sais que ça lui ferait trop plaisir !
Kirin : *scrogneugneu-scrogneugneu* T’as raison ! Et ben pour la peine, il va voir !!!
Kojiro : Et merde .
Ken : Capitaine, on te l’a déjà dit, la psychologie inversée ne marche pas avec elle .
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Assise dans le train qui les emmenait dieu savait où - enfin si, techniquement, il les emmenait vers Hakone1 mais au-delà de ça, c’était l’inconnu - , Sanae regardait défiler le paysage d’un air absent . Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris de se confier au reste de l’équipe ?
Et maintenant … maintenant … Elle risqua un regard en coin à son compagnon d’infortun… euh … de voyage, et retint un petit gloussement à la vision qui s’offrait à elle .
Sa main se déplaça lentement vers son sac d’où elle tira son appareil photo dans le plus grand silence .
Le capitaine de la Toho devait être vraiment fatigué parce que ni le déclic, ni le flash de l’appareil ne purent le tirer de son sommeil . Avec un sourire satisfait, Sanae rangea l’arme du crime .
Trois quarts d’heure plus tard, les deux jeunes gens, Kojiro encore à moitié dans le coltar, se retrouvaient sur le quai, plutôt désert il fallait l’avouer, d’une gare de campagne aux environs de Hakone, à une heure de Tokyo .
Sanae regarda le tigre bâiller à s’en décrocher la mâchoire .
- Kojiro, c’est à toi que Ken a donné l’adresse non ?
L’interpellé grommela un peu avant de fouiller dans son sac à dos que ses co-équipiers lui avaient fourré dans les pattes avant de le traîner manu-militari à la gare et de le fourguer sans cérémonie dans un wagon à côté de Nakazawa .
Au milieu d’un méli-mélo de t-shirts et pull froissés, de sous-vêtements fourrés dans les jambes d’un pantalon roulé en un simili de boule, de gant de toilette et de brosses2, il extirpa péniblement un petit carré de papier qu’il déplia .
Avec un froncement de sourcils, il fixa son contenu, somme toute assez succinct, comme s’il s’agissait de quelque écrit extra-terrestre .
Sanae eut un petit claquement de langue agacé .
- Kojiro, tu aimes peut-être jouer les pieds de grue mais moi, j’aimerai bien partir d’ici avant de me transformer en glaçon !
Il ne faisait pas spécialement froid mais la bise plutôt vive qui soufflait donnait l’impression du contraire .
Devant le silence de son compagnon, la jeune fille ré-itéra sa demande, exaspérée .
Celui-ci sembla se dandiner un instant, mal à l’aise avant de marmonner, l’air gêné …
- Je sais pas …
Sa réponse n’eut pas l’heur de plaire .
- Pardon ?!?
- J’arrive pas à lire ce que Ken a marqué . protesta-t-il faiblement tandis que Sanae lui arrachait le papier des mains .
Pour sa défense, les lignes inscrites sur le papier ressemblaient en effet davantage à un ballet de pattes de mouches sur lesquelles une limace serait venu ensuite danser le tango qu’à une écriture digne de ce nom .
Résignés, ils allèrent s’asseoir dans la minuscule salle d’attente pour tenter de déchiffrer le mystérieux message de Ken .
- … euh … Ry… Ryokan3, enfin je crois … T’arrives à lire le reste ?
- Na … Natsuko ? suggéra le Tigre, ce qui lui valut un regard sceptique
- …
- ben quoi ? J’essaie, hein .
- "Na" je suis d’accord … Tu sais que ton ami écrit vachement mal quand même .
- Eh oh, pourquoi tout d’un coup c’est mon ami ? voulut savoir le joueur
Sanae l’ignora pour se concentrer sur le bout de papier .
- Namida ? hasarda-t-elle
- J’en sais rien, ça pourrait être n’importe quoi .
- Merci, tu es vraiment d’une grande aide, Hyuga .
- Je ne vis que pour ça . rétorqua ce dernier d’une voix moqueuse avant de reprendre … Non, sérieux, laisse tomber le nom et concentrons-nous sur l’adresse …
- D’accord .
Un petit - ok, un long - silence passa avant que les deux voyageurs ne se regardent horrifiés .
- A ton avis c’est quoi ça comme chiffre ? demanda Sanae en pointant le premier des trois pâtés
- Franchement ? J’hésite entre le 3, le 6, le 9 et le 0 .
C’est en fin d’après-midi qu’ils arrivèrent - enfin - à destination : le ryokan Taiseikan, situé 718 Chofu-shi à Oohiradai .
Ne les voyant toujours pas venir, le gérant de l’auberge avait envoyé un membre de sa famille à leur recherche . Ce qui était heureux car ils n’étaient pas plus proches de la réponse à 17h qu’ils ne l’étaient à leur arrivée sur le quai et avaient passé leur temps à marcher en long, en large et en travers - sans oser cependant s’éloigner trop de la gare - , cherchant désespérément un ryokan alentours dont le nom ressemblerait, même vaguement, à ce qu’ils pensaient être inscrit sur la note du gardien de but .
Aussi, c’est passablement fatigués qu’ils firent leur entrée dans le petit hall de l’auberge . Mais la fatigue ne les empêchait nullement de planifier les … ahem … expéditions punitives dont feraient les frais les joueurs de la Toho, dont deux en particulier auxquels serait porté une attention bien spéciale .
- J’vais les tuer . répétait Kojiro à l’envie tout en suivant l’hôtesse en kimono qui les menait vers leurs chambres
- Mais non .
Il jeta un regard torve à sa compagne, qui, toute aussi exténuée que lui et bien que partageant son avis sinon sur la forme du moins sur le fond, ne pouvait s’empêcher de le contredire .
- J’vais les tuer .
- Mais non . rétorqua Sanae tandis que la femme les quittait d’un pas pressé après leur avoir désigné une porte
- J’vais les tuer .
- Mais nooon .
- J’vais les t…
Kojiro referma la porte coulissante aussi vite qu’il l’avait ouverte .
Geste qui agaça prodigieusement Sanae qui n’avait pas besoin de ça .
- Kojiro, je suis fatiguée, j’ai froid, j’ai faim alors s’il-te-plaît voudrais-tu bien ouvrir cette foutue porte avant que je ne t’y fasse rentrer à coups de pied dans le …
Maintenant plus ou moins habitué aux éclats de la jeune fille, celui-ci se contenta d’hausser les épaules avant de déclarer sur un ton qu’il voulait désinvolte …
- Moi j’veux bien mais tu vas pas apprécier .
- Ouvre cette porte . gronda Sanae
Il s’exécuta fataliste et enchaîna le pas derrière elle .
Un petit bruit mat se fit entendre lorsque le sac de sport de Nakazawa échappa des mains de sa propriétaire médusée pour aller s’écraser sur le sol recouvert de tatami .
- J’t’avais dit que tu allais pas apprécier . fut le seul commentaire qu’émit le capitaine de la Toho
Les yeux de Sanae firent plusieurs allers-retours, coururent de droite à gauche et inversement, prirent note des moindres détails …
Un long silence régna avant qu’elle ne finisse par pointer l’évidence même d’un ton calme . Trop calme .
- C’est une chambre double .
- hmm… moui … marmonna Hyuga qui avait appris à se méfier de Nakazawa quand elle était aussi impassible alors qu’elle aurait dû rager, ce n’était jamais très bon signe .
- Il n’y a qu’un seul futon .
De froide sa voix était devenue polaire .
- Je vais les tuer . énonça-t-elle, ses yeux lançant des éclairs
- Mais nooooon .
Et alors qu’elle se tournait vers lui l’air mauvais, Kojiro se dit qu’au final il aurait mieux fait d’écouter son moi intérieur et de la boucler .
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En ce mardi après-midi, dressé sur la pointe des pieds, Ken passait la foule au peigne fin, cherchant une tête connue - ou plutôt deux .
- Alors, alors ? Tu les vois ? s’impatienta Heiji qui n’avait jamais eu guère de patience à revendre
- Nan .
Mais où était-ils passés ? Leur train était arrivé depuis dix bonnes minutes et pas de traces de leur capitaine, ni de leur manager .
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je ne vois que les gens qui marchoient, les trains qui arrivoient et mon pied au derche si tu continues à te foutre de moi . répondit aimablement le gardien de but à la question d’Eikichi
Puis il se remit à scruter les passants . Ne lui dites pas qu’ils avaient loupé le train !! Il ne s’était pas donné la peine avec Kazuki de former un comité de réception pour peau de balle quand même !
- hmmm … Ken ?
Sans répondre, il repoussa la main qui tiraillait son pull d’un geste agacé . La main s’acharna un peu plus .
- Keeeeeeeeeen …
- Mais arrête de m’embêter, tu vois bien que je cherche le capitaine et Sana-chan !!
- C’est trop gentil vraiment, mais pas la peine de te donner tout ce mal .
Au son de cette voix bien connue, Ken redescendit dare-dare sur terre et pivota, appréhendant ce qui l’attendait .
Son sourire flancha un bref instant lorsqu’il se trouva nez-à-nez avec les deux personnes qu’il recherchait peu auparavant et qui, au vu de leur mine défaite et furibonde, avaient vu de meilleurs jours . Surtout le capitaine avec son cocard .
Il s’efforça de respirer normalement . Règle n°1 du guide des Facétieux Farceurs : Feindre l’innocence pour mieux confondre la victime .
- Alors les tourtereaux, ça s’est bien passé votre petite escapade ?
Deux regards aussi meurtriers l’un que l’autre se posèrent sur lui .
Règle n°2 : En cas d’échec de la règle n°1, un repli stratégique et subtil s’impose .
- … Je crois qu’on va vous laisser un peu d’intimité, hein … Vous nous raconterez plus taaaaackkk !!
Avec un bel ensemble deux bras se détendirent et, telles un cobra vengeur, deux mains saisirent Ken et Kazuki au collet . Ou du moins les frôlèrent . Ces derniers n’avaient pas attendu pour mettre en pratique la règle n°3 : Quand ni la règle n°1, ni la règle n°2 n’aboutissent … Prendre ses jambes à son cou .
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Keiko jeta un regard amusé à son fils qui venait de faire son entrée dans la salle à manger .
A première vue, rien ne laissait paraître qu’il était rentré la veille d’une escapade amoureuse de trois jours et deux nuits . Ou même d’une escapade tout court . Ce dont elle ne s’offusquait d’ailleurs pas le moins du monde, bien au contraire . Il était grand temps que son aîné pense un peu à lui .
Marmonnant dans sa barbe, le capitaine de la Toho, s’attabla pour prendre son petit déjeuner .
Sa mère lui tendit un bol de riz fumant avant de s’enquérir de son ton le plus innocent possible .
- Tu as l’air fatigué mon chéri …
- Je suis fatigué . grogna celui-ci . Toute façon, c’est pas comme si j’avais vraiment eu le temps de dormir … Argh !!! Quoique tu penses, ce n’est pas ça que je voulais dire !!!! se corrigea-t-il aussitôt, les joues en flamme tandis que sa mère le regardait d’un air mi-taquin, mi-inquisiteur
* * *
La couverture remontée jusqu’au nez, Sanae dardait un regard suspicieux vers Kojiro .
- Et tu reste où tu es, hein !!
- Oh, c’est bon, tu crois pas que t’exagères un peu là ? grommela celui-ci
Non mais c’était vrai quoi . Bon d’accord, c’est vrai que c’était assez gênant cette histoire et il n’en voulait pas trop à Nakazawa de prendre des mesures .
Alors, ok, sortir de la pièce quand elle se changeait ne lui posait pas de problème - quoique - , ok, il ne s’offusquerait pas si elle allait s’enfermer dans les toilettes quand lui-même se changerait, ok, il se comporterait en gentleman, il lui céderait le futon et irait dormir à même les tatamis avec la couverture supplémentaire mais bon sang, fallait quand même pas pousser le bouchon !!
- Non, je n’exagère pas !! clama Sanae
- Ah ouais ? Alors explique-moi encore une fois pourquoi je ne dois pas t’approcher à moins d’un mètre cinquante et d’abord où est-ce que tu as trouvé ce fichu balai ?!? voulut-il savoir, en désignant la chose qu’elle tenait en main et dont elle s’était servie pour mesurer la distance de sécurité à instaurer entre elle et son compagnon de chambrée .
Devant l’air butée de la jeune fille, il poussa un soupir exaspéré mais se résigna . C’est une chose qu’il avait apprise très vite à faire quand il était confronté à Nakazawa . Il se laissa tomber sur le sol et s’enroula tant bien que mal dans le plaid . Non sans maugréer, il va de soi . Ah, elles allaient être belles les nuits, tiens .
* * *
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- hmmm … Kojiro, arrête, ça chatouille … Kojikyaaaaaaaaaahhhh !!!
La maison Nakazawa retentit soudain d’un puissant hurlement subséquent du réveil de Sanae dû à de grands coups de langues au visage appliqués avec grand art par Poppy, le chien de la famille .
A ce cri, Mme Nakazawa fit irruption dans la chambre de sa fille, une louche à la main qu’elle lâcha aussitôt entrée avant d’attraper Sanae par les épaules et de se mettre à la secouer .
- Sanae !! Pourquoi as-tu crié ? Quelque chose ne va pas ? Tu t’es fait mal ?
Entre deux secousses, celle-ci réussit à articuler péniblement que non .
Sa mère fronça alors les sourcils . Contrairement à Mme Hyuga, elle n’avait que modérément apprécié que sa fille découche deux nuits de suite sans raison . Sanae ne lui avait pas offert d’explication et elle n’en avait pas demandé, c’était une question de confiance . Elle la jugeait assez grande pour prendre ses propres décisions . Ce qui ne voulait pas dire qu’elle ne gardait pas un œil sur elle au cas où, après tout, elle aussi avait été jeune et pleine de fougue .
- Tu ne caches pas un garçon dans la penderie j’espère ?
- Maman !!!!
Elle jaugea le degré de rougeur de sa fille avant de scanner la chambre d’un regard acéré .
- C’était juste un rêve maman . protesta la manager de Toho affreusement gênée par la question indiscrète de sa mère qui lui remémorait son premier réveil au ryokan .
* * *
Elle s’éveilla doucement, réticente à quitter la douce torpeur dont elle était envahie . Elle était si bien, là bien au chaud mais elle savait qu’il fallait se lever et … Eh ? Elle n’arrivait pas à bouger … Ouvrant les yeux à contre-cœur pour voir ce qui l’empêchait de se mouvoir, Sanae fut jetée en pleine confusion lorsque son regard fut confronté à du tissu blanc tendu sur un torse masculin qui se soulevait et s’abaissait au rythme d’une respiration qui n’était certainement pas la sienne .
Son cerveau mit encore quelques secondes à traiter correctement toutes les informations qui venait de lui être fournies - dont le bras entourant ses épaules - puis envoya les signaux de réaction appropriés à la situation .
Kojiro Hyuga se réveilla en sursaut au doux son de la voix de sirène de Sanae Nakazawa en un mode inédit et jamais encore entendu, celui de la jeune vierge outragée .
Autant le dire, le réveil fut brutal . Surtout lorsque, à peine la jeune fille libérée de son étreinte, le poing de celle-ci exigea réparation de l’indignité qu’elle avait subie .
- Non mais ça va pas ?!? beugla le jeune homme outré
- J’t’avais prévenu ! T’es venu me rejoindre dans le futon ! Espèce … Espèce de pervers !!!
- Quoi ?!? T’es pas bien ou quoi ? J’ai pas bougé moi ! C’est toi qu’es venue te coller contre moi ! rétorqua Kojiro
- Hein ?
Elle jeta un oup d’œil à son emplacement actuel et vit la couverture récquisitionnée hier par Kojiro, gisant sur le sol en un amas de plis . C’est alors qu’elle vit le futon, à l’autre bout de la chambre, là où il se trouvait la veille au soir, les draps froissés .
Sanae rougit jusqu’aux racines lorsqu’elle réalisa que c’était en effet elle, et non pas lui, qui s’était déplacée dans la nuit .
* * *
Elle soupira . La seconde nuit s’était mieux passée . Essentiellement parce qu’elle avait fini par consentir à partager le futon avec Kojiro . Elle sous la couette et lui par-dessus emmitouflé dans sa couverture . Du moins en théorie . En pratique, elle s’était réveillée le lendemain dans la même position que le matin d’avant, pelotonnée contre Hyuga . Non pire, elle s’était aperçue que non seulement elle agrippait fortement le t-shirt de ce dernier mais qu’en plus la sensation de la main du Tigre reposant contre sa hanche tandis que ce dernier continuait de ronfler comme un bienheureux ne lui était pas désagréable, loin s’en faut .
Disons que ce voyage lui avait fait franchir une étape de plus . Elle avait réalisé que Kojiro n’était pas qu’un mâle . Enfin, pas un simple mâle . Et d’un ce n’était pas la brute qu’elle avait imaginé . Du moins pas tout le temps … seulement sur le terrain . Et de deux, c’était un bon fils et un bon frère . Un très bon point de son avis personnel . Ensuite, il avait le sens de l’humour . Pas toujours à son goût à elle, mais bon … S’il n’avait pas beaucoup d’argent, il compensait en volonté et rage de vaincre . En gros, c’était un très bon matériel pour petit ami . Mieux que Tsubasa en fait qui lui ne voyait que le ballon .
Alors pourquoi diable lui avait-il fallu si longtemps pour le réaliser ?!?
En attendant toujours était-il qu'elle avait développé un fort attachement pour le jeune homme . Attachement exarcerbé par leur petite sortie .
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé … Oui, enfin, bon, on n’ira pas jusque là non plus …
D’un air distrait, elle feuilleta l’herbier que lui avait confectionné sa mère à partir des fleurs que lui avait offertes le capitaine de la Toho tous les jours pendant les deux semaines qui avaient précédé la fin de l’année scolaire4 et qu’il continuait toujours à lui offrir d’ailleurs en ce début de deuxième année de lycée5 .
Son regard s’arrêta alors sur l’écriture impeccable et au-dessous du nom de la fleur, en l’occurrence une tige de jasmin, s’inscrivait clairement …
- Mamaaaaaaan !!!!
Mme Nakazawa se détourna de sa casserole sur le feu lorsque Sanae, herbier en main, fit irruption dans la cuisine .
- Qu’y a-t-il ma chérie ? demanda-t-elle sereinement tandis que sa fille agitait fébrilement le cahier sous son nez
- Qu’est-ce que c’est que ça ?!?
- Mais … Ton herbier …
- Je te parle pas de ça mais de … ça !!! s’époumona la lycéenne en point du doigt les lignes d’écriture
- Oh, ça . fit-elle l’air innocent
- Mamaaaaan … gronda Sanae
Celle-ci prit l’herbier en main et se mit à tourner les pages, s’arrêtant ça et là .
- Tu sais depuis que je travaille au Koneko j’ai appris beaucoup de choses sur les fleurs . Tiens, tu savais que chaque fleur a une signification particulière ? Cette rose trémière par exemple signifie "je t’aime en secret" . Et cette fleur de pêcher est un "timide aveu d’amour" . Quant à celle-là … hmmm … Cet hortensia blanc déclare "tes caprices me peinent" alors que celui-là, bleu, veut dire "laisse-moi espérer" … Pauvre garçon, il a l’air sérieusement épris, j’espère que tu n’as pas été trop méchante avec lui .
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - Je vous aime … - Ben pas nous !!!
Un cas pour deux
Kojiro : … Je peux les tuer ?
Kirin et Lied : NON !!
Kojiro : C’est pas à vous que je demandais . Sanae, je peux les tuer ?
Sanae : J’aimerais bien mais …
Kojiro : Mais quoi ?
Ken : Capitaine, de toute évidence, tu as oublié la loi des auteurs de fanfics .
Kojiro : Ah, parce qu’en plus y’a une loi pour les auteurs de fanfics ?
Kirin : Ouaip ! Vise ça !! Texte officiel ratifié par l’ONU6 et tout et tout ! (tend un papier)
Lied (en aparte) : Tu parles, heureusement que ton imprimante marche vite .
Kojiro (lit) : … Charte des Droits des Auteurs de Fanfics et Traité de Protection des-dits Auteurs Contre les Malveillances des Personnages des Séries … … C’est quoi ce truc débile ?
Kirin : Lis et tu verras !
Kojiro : Alors … prologue gnagnagna … l’auteur de fanfics a tous les droits sur son histoire blablabla n’est pas attacable en justice gnagnagna les héros et héroïnes des séries utilisées doivent s’incliner devant la puissance de l’auteur sous peine de rétribution karmique instantanée et fort douloureuse … … Mais c’est quoi ce délire ? Loi du fanficat … 1) L’auteur a toujours raison . 2) L’auteur est grand, l’auteur est beau, l’auteur est fort . 3) L’auteur a toujours raison . 4) L’auteur est la Loi . 5) Si jamais l’auteur a tort, se référer aux points n°1, 3 et 4 . Mais c’est nul ce truc !!
Ken : Attends capitaine, je crois que t’oublies un morceau là … Alors ça dit … Les Dix Commandements du Perso . I- L’auteur honoreras . II- Son scénario respecteras . III- D’injures point ne l’agoniras . IV- A sa volonté te soumettras . V- Ni menaces, ni chantage n’exerceras . VI- Louanges et gloire tu chanteras . VII- … … Y’a pas de commandement sept ?
Kazuki : Ni de huit, neuf et dix d’ailleurs …
Kirin : Reposez-moi la question d’ici une heure ou deux, je suis sure que j’aurai trouvé quelque chose .
1 : Lieu réputé pour ses sources thermales
2 : Comme quoi, ne laissez jamais vos amis faire votre sac . A plus forte raison s’ils sont mâles .
3 : Le ryokan est une auberge traditionnelle japonaise
4 : Au Japon l’année scolaire commence début avril (aux alentours du 8 je crois) et finit fin mars (vers le 24)
5 : 2e année pour elle, Kojiro étant lui en 3e année . Donc si on suit l’équivalence française, ils sont respectivement en 1e et Terminale . Enfin, si je ne me trompe pas dans mes calculs vu que je crois que le collège au Japon commence avec la 5e .
6 : Organisation des Neuneus Unis