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Végéta bis

Par Maria Ferrari

Avertissement : Ce chapitre comporte un minuscule passage de yaoi, très légèrement (mais alors très légèrement) lemon, pas de quoi fouetter un chat, mais j'aime autant prévenir.

-Chapitre 9 - Esmeralda-

Dilandau se laissa embrasser pendant de longues minutes. Il trouvait ça délicieux. Miguel parcourait son visage de ses lèvres. La bouche s'éloigna et ne revint pas. Miguel le regardait sans rien dire. Le désir de Miguel se lisait dans ses yeux. Dilandau se retourna et s'allongea sur le ventre obéissant sans même s'en rendre compte au souhait de Miguel. Il obéissait à ce souhait car les voeux de chaque personne en ce moment sur Gaïa devenaient réalité et qu'il ne pouvait rien contre ça… sauf s'il avait un souhait contraire. Mais ce n'était pas le cas.

Dilandau n'avait pas de souhait contraire.

Dilandau n'avait aucun souhait véritable, ni aucun rêve.

Miguel passa les bras autour de la taille de Dilandau et déboutonna le pantalon. Il le baissa et admira la chose dont la simple pensée avait animé toutes ses nuits. Il se mit à dévorer méticuleusement chaque parcelle de la peau du derrière de son commandant. Après avoir exaucé la première partie de son rêve, il défit sa ceinture et baissa son pantalon, libérant son sexe turgescent. Il contempla les fesses nues, soumises et offertes de Dilandau. C'était si facile.

Tellement facile.

***

Van et Hitomi se déshabillèrent mutuellement. Leurs souhaits ne se percutaient pas. Ils se rencontraient. Leurs corps se rencontraient. Leurs souhaits se mélangeaient et se complétaient. Ils avaient envie l'un de l'autre.

Ils se couchèrent entièrement nus, se caressant longuement. La tempête et l'orage faisaient rage dehors. Les cris d'orgasme d'Hitomi furent couverts par le tonnerre assourdissant et elle atteint l'extase dans un éblouissement de lumière.

***

Miguel caressa la croupe de son commandant. L'orage qui tonnait dehors donnait un coté grandiose à ce qu'il allait faire. Le temps mettait en scène le plaisir qu'il allait donner à son commandant.

Son sexe palpitait, il ne demandait qu'à pénétrer à l'intérieur de Dilandau, il ne demandait qu'à venir voler son plaisir, qu'à arracher des cris à ce garçon qui avait la propriété unique de le mettre en érection uniquement en l'approchant d'un peu trop près.

Il était offert. Il n'y avait plus qu'à entrer.

Miguel se mit debout sur ces genoux. Juste derrière son commandant. En face de son cul splendide, objet de tant de désirs. Son sexe touchait la peau, il le positionna en face de l'entrée de Dilandau. Il n'avait plus qu'à enfoncer. Il saisit la croupe des deux mains et s'apprêta à réaliser son rêve.

***

La sphère était devant lui. Il n'avait qu'à tendre le bras et à la faire exploser. Simple. Mais était-ce sans risque ?

« Que voulez-vous faire ? », demanda une voix derrière eux.

Folken et Végéta se retournèrent. Au sommet d'une espèce de machine constituée uniquement de tuyaux (du moins, c'était l'impression de Végéta), les restes d'un homme barbu leur parlaient.

« Qui êtes-vous ? », demanda Végéta.

« C'est Dornkirk », répondit Folken à la place de son empereur, « Nous venons détruire cette sphère infernale. Elle ne sème que malheurs et désolation »

« Elle fait ce que les gens souhaitent… », fit Dornkirk.

« Et vous appelez ça le bonheur ? », rétorqua Folken en s'énervant. Végéta lui posa une main sur l'épaule.

« Calme-toi. Rappelle-toi de ce que tu m'as dit. », fit Végéta en tutoyant Folken pour la première fois, « Rappelle-toi l'enchaînement des causes et des conséquences, nous sommes au cœur de la manipulation du destin. »

« Oui »

« Vous n'avez pas de souhait à réaliser ? », demanda Dornkirk pour les détourner de la destruction de la sphère, création de toute sa vie.

« Ah ! », se moqua Végéta, mais le simple fait de lui avoir posé cette question lui avait fait songé durant une seconde à…

Son frère apparut devant ses yeux. Esmeralda. Son petit frère qu'il avait juré de protéger et que Freezer avait tué. Folken le vit aussi et il murmura :

« Dilandau ? »

La ressemblance était troublante. C'était Dilandau. C'était Dilandau avec dix années de moins. Les traits étaient les mêmes. Seules les couleurs des yeux et des cheveux étaient différentes. Même la coiffure était identique, malgré son sang saiyen, les cheveux d'Esmeralda ne partaient pas en mèches rebelles, ils étaient souples.

Tout revint à la mémoire de Végéta. La véritable raison pour laquelle il avait juré de tuer Freezer. Avant l'humiliation de l'esclavage. Avant même l'explosion de sa planète natale. La mort d'Esme.

La planète Végéta avait implosé. Freezer avait tiré dessus. Avec tous les saiyens dessus. Sauf cinq. Nappa, Radditz, Carot, Végéta et… Esmeralda. Ils étaient tous séparés, sauf Végéta et son petit frère qui étaient ensemble mais pas pour longtemps.

Végéta intéressait Freezer au plus haut point. Le tyran avait d'ailleurs pris garde de ne pas faire sauter la planète Végéta alors que son prince se trouvait dessus. Il aurait été embêtant pour Freezer de perdre un guerrier de cette qualité. Il pouvait être d'un grand secours. Il fallait juste prendre garde à ce qu'il ne devienne pas trop fort. Mais cela semblait impossible pour Freezer que Végéta devienne plus fort que lui. Freezer savait que les saiyens pouvaient être dangereux pour lui si ils s'unissaient, mais il n'avait pas songé une seule seconde qu'un saiyen seul puisse le battre.

Lorsque Freezer avait constaté que l'avorton qui servait de frère à Végéta l'avait accompagné, il s'était tout de suite rendu compte que cet Esmeralda passerait avant tout dans l'esprit de Végéta et qu'il le gênerait pour aider à l'œuvre conquérante de Freezer. Il fallait donc s'en débarrasser. Ce qu'il fit. Comme pour l'explosion de la planète Végéta, il ne fallait pas que le prince sache qui était à l'origine de la mort de son frère. Il s'arrangea donc pour éloigner les deux frères en envoyant Végéta sur une planète où il n'oserait pas emmener son frère.

Végéta eut un problème avec son vaisseau. Manque d'oxygène. Il fit demi-tour et revint de toute urgence sur la planète d'où il était parti. Il revint juste à temps pour ne pas mourir asphyxié. Il revint juste à temps pour assister à l'exécution de son frère. Et il s'évanouit du manque d'oxygène et de la vision d'horreur de son frère se faisant tuer. Freezer ne sut jamais que Végéta avait vu la mort de son frère. Le prince saiyen garda ça tout au fond de lui, attendant son heure, méditant sa vengeance.

Il avait gardé tout ça dans le cœur jusqu'à aujourd'hui. Un jour, Bulma lui avait demandé ce qui lui avait durci le cœur ainsi. Végéta avait répondu "rien du tout", Bulma n'en avait pas cru un mot et avait insisté, elle avait fini par proposer que c'était la mort des saiyens qui l'avait rendu comme ça, il lui avait répondu qu'il s'en fichait des autres saiyens, ce qui n'était pas tout à fait vrai, il y avait au moins un saiyen dont il ne se fichait pas : Son petit frère. Malgré la négation de Végéta, Bulma considéra que la réponse qu'elle avait elle-même apportée était la bonne.

Et il était devant lui à présent. L'être à qui il avait tenu plus qu'à la prunelle de ses yeux se tenait devant lui. Ce n'était qu'un fantôme pour l'instant. Mais il suffisait de peu pour qu'il devienne vivant. Redevienne vivant. Grâce à cette sphère. Avait-il le droit ? Il voulait détruire cette sphère dans la seconde précédente. Avait-il le droit de retourner sa veste comme ça ? Et puis, pourquoi pas après tout ? Oui, il se passait des choses horribles à l'extérieur : Mais était-ce de sa faute si certaines gens avaient des souhaits terribles ? Son souhait à lui était parfaitement pur. Est-ce que ça lui donnait le droit d'être égoïste ?

***

Miguel releva son pantalon et s'assit sur le bord du lit. Dilandau se retourna vers lui, étonné qu'il ne se passe rien.

Ce n'était pas comme ça que Miguel souhaitait que ça se passe. C'était trop facile. Il ne voulait pas que Dilandau se laisse faire passivement. Il voulait qu'il l'aime et qu'il participe. Il voulait lui faire l'amour, mais il voulait voir les yeux de feu de Dilandau brûler de plaisir, il voulait que son corps tout entier se consume.

Dilandau, qui se sentait vide jusque là et en perpétuelle lutte avec un second être à l'intérieur de lui, sentit une drôle de sensation dans son ventre. Il s'assit et regarda Miguel. La sensation s'accentua. Il rampa jusqu'à Miguel et, félin, frotta son visage contre le sien. Miguel regarda son commandant et comprit qu'il y avait quelque chose de mieux que le corps de Dilandau : Dilandau lui-même.

L'adolescent aux cheveux argentés s'assit sur les genoux de son soldat et les bras de Miguel l'entourèrent tendrement. Pour la première fois depuis très longtemps, et peut-être même pour la première fois tout court, Dilandau se sentit bien.

***

Hitomi et Van s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.

***

Carla était allongée dans la boue. Son visage émergeait grâce à ses deux coudes solidement posés sur le sol et sans lesquels elle se serait noyée.

« Angelo… viens me chercher… », murmura-t-elle à bout de force.

***

Angelo entrait dans le palais d'Astria après avoir traversé des rues jonchées de cadavres quand il sentit le besoin irrépressible de retourner chercher Carla. Il s'envola immédiatement, dans une direction précise, guidée par une main invisible vers la petite amie de sa sœur.

Il la recueillit en larmes et l'emmena au palais où il put constater son état. Elle s'écroula sur le sol. Sa chemise autrefois blanche et immaculée était trempée de boue et certains endroits montraient sa peau par transparence. Son pantalon n'était plus du tout noir et avait pris la même couleur que son chemisier, ses chaussures et son visage. Ses cheveux bruns étaient maintenant des mèches marrons et gluantes. Ses cheveux comme ses vêtements collaient à son corps. Angelo ne put s'empêcher de la trouver sexy dans cet état. Cela lui donnait un coté sauvage.

***

« Géta… », fit affectueusement Esmeralda en tendant les deux bras vers son frère, « T'es grand »

« Esme… je suis désolé… je… »

Et qu'est-ce qui l'empêchait de détruire la sphère après avoir réalisé son vœu ? Hein, qu'est-ce qui l'empêchait ? Quoi, ce n'était pas moral ? Et depuis quand s'occupait-il de moralité ? Des tas de gens avaient réalisé leurs souhaits les moins avouables, pourquoi n'aurait-il pas le droit de retrouver son frère ? Pourquoi ?

« Je veux que tu sois vivant, je veux te retrouver »

La forme évasive d'Esmeralda, représentation de son esprit, prit peu à peu de la consistance et, sitôt que Végéta put prendre son petit frère dans ses bras, il tendit le bras vers la sphère et tira dedans dans le millième de seconde qui suivit l'augmentation de son aura, espérant, par la rapidité de son action, ne pas créer de conséquence à son action. La boule explosa et des milliers d'éclats de verre acérés volèrent dans tous les coins.

Une fois cette averse passée, Végéta se redressa, il avait le dos criblé d'éclats de verre. Il avait eu le réflexe de protéger Folken et surtout Esmeralda. Il entendit des gémissements de douleur. Folken, dont toutes les parties du corps n'avaient pas été protégées, avaient pris des éclats dans une jambe. Et ce fut les pleurs d'Esmeralda qui envahirent la pièce. Folken se leva en faisant une grimace. Il leva les yeux et constata qu'un gros éclat de verre était figé dans le crâne de Dornkirk, désormais à l'état de cadavre.

(Justice immanente), pensa le descendant du peuple Atlante.

Il regarda Végéta et le gamin de cinq ans qu'il tenait sur ses genoux. L'enfant avait un morceau de verre dans le pied, c'était pour ça qu'il pleurait. Folken regarda Végéta et vit que l'expression sur son visage avait changé. Ses sourcils étaient levés, ce qui lui adoucissait le regard. Il y avait une telle tendresse dans ce regard.

« Calme-toi, je vais t'enlever ça, on va désinfecter et on va te faire un bandage, d'accord ? Tout va bien… tu es grand, tu es fort et tu es courageux, alors, tu vas sécher tes larmes et je vais m'occuper de ta blessure »

« Venez… l'infirmerie est par là… »

***

Dilandau et Miguel étaient enlacés, toujours dans la même position. Le garçon aux cheveux argentés sur les genoux de celui qui avait failli devenir et qui finirait par réellement devenir son amant. Dilandau fronça les yeux et se leva.

« Tu as vu, Miguel, l'orage a enfin cessé »

Avec l'orage, c'était aussi le charme de la sphère qui était parti. Mais Miguel et Dilandau étaient désormais amoureux. La sphère aurait pu créer un amour factice de Dilandau pour Miguel, ou faire croire à Miguel qu'il ressentait plus qu'une attirance physique pour Dilandau, mais ce n'était pas le cas, ils étaient sincèrement amoureux. Dilandau regarda un instant le ciel bleu qui était réapparu, puis, revint à Miguel et lui offrit un sourire.

***

Hitomi regardait Van dormir. Il s'était endormi peu de temps après son orgasme. Un léger sourire restait en suspens sur les lèvres de l'adolescent roi. Hitomi sourit elle aussi, puis, voyant que l'orage était terminé, elle se leva et se rhabilla, sachant son départ proche. Elle partait le cœur léger. Elle préféra ne pas réveiller Van. C'était plus facile, plus simple aussi. Elle lui donna un dernier baiser, faisant attention de ne pas troubler son sommeil, puis elle sortit.

Elle passa devant Allen et lui dit « Adieu », elle tenait à dire « Adieu » et non « Au revoir ». Il ne fallait pas qu'elle revienne. Non. Sa place n'était pas ici. Elle devait partir et ne jamais revenir. Allen ne comprit pas et lui demanda de répéter. Elle répéta son "Adieu" et lui demanda de faire la commission à tout le monde. Il n'insista pas.

Elle sortit et, en voyant tous les cadavres à l'extérieur, elle fut prise d'une nausée et elle ferma les yeux pour chasser ces images. Un tube rose l'entoura. Ça y était. Son aventure gaïenne était terminée. Heureuse et soulagée, elle s'envola vers la Terre.

***

Un rayon de soleil tomba sur la joue boueuse de Carla.

« L'orage est terminé », fit Angelo dans un sourire, et une certitude l'envahit, « On va bientôt partir. On va bientôt retrouver notre famille »

Carla éclata en sanglots. Ses nerfs la lâchaient. Elle n'osait croire ce que venait de dire Angelo et pourtant, au fond d'elle, elle savait qu'il disait la vérité, elle sentait que le retour était proche. Elle sentait que lorsqu'elle verrait Végéta apparaître, ils rentreraient sur terre. Elle pleurait. Elle pleurait car l'émotion était trop forte. Elle pleurait aussi pour ce qu'Angelo avait dit : « Notre famille », il l'incluait dans sa famille. Une chaleur bienfaisante envahit son corps.

« Tu sais ce qu'il te faudrait ? », demanda Angelo.

« Bof », fit-elle entre ses larmes et en haussant les épaules.

« Un bon bain ! T'es dans un état lamentable ! »

***

Pendant que Folken enlevait un par un chacun des éclats de verre figés dans sa peau, Végéta désinfectait soigneusement le pied de son frère. Il était soulagé, l'entaille n'était pas profonde. Il s'était ingénié à rassurer Esmeralda sur son état, mais lui avait eu peur que le morceau soit gros et qu'il lui ait fait des dommages dans le pied. Il était si fragile. Cette opération faite, il lui banda le pied en serrant juste ce qu'il fallait.

Esmeralda ne s'était pas beaucoup étonné du fait que son frère soit plus grand que dans son souvenir, mais il aurait sûrement à lui expliquer pas mal de choses.

Il le prit dans ses bras et se retourna vers Folken. Il lui était reconnaissant de ne pas avoir relevé le fait qu'il s'était servi de la sphère pour réaliser son souhait en sachant les malheurs que cette saloperie avait entraînés.

Végéta savait qu'il avait saisi une occasion unique. Jamais le dragon sur Terre n'aurait pu accomplir ce vœu. Esmeralda était mort depuis trop longtemps pour ça. Au bout d'un an, il n'était plus possible de ressusciter les gens.

Il avait quelque chose à faire, mais le départ était proche, il ne pouvait le faire lui-même. Il regarda Folken.

« Je vais bientôt partir. Je me doute que vous allez être très occupé dans les temps qui vont venir, mais j'ai une mission importante à vous confier »

***

Carla s'était lavée et avait nettoyé ses habits. Elle les avait ensuite revêtus même s'ils étaient mouillés. Elle avait expliqué à Angelo qu'elle tenait à ses fringues, qu'elle ne voulait pas partir sans et qu'elle ne voulait pas piquer les habits de quelqu'un d'autre car une fois que le tube rose les aurait ramenés chez eux, elle ne voyait pas comment elle pourrait les renvoyer sur cette planète à moins qu'il y ait un service de poste faisant la liaison Terre/Gaïa.

Végéta atterrit devant eux. Il tenait un enfant dans les bras.

« Qui est-ce ? », demanda Angelo.

« Ton oncle », répondit son père.

Angelo et Carla restèrent bouches bées. Le jeune métis reprit vite le dessus.

« Papa, il y a une chose que j'aimerais que tu éclaircisses »

« Quoi donc Angelo ? », demanda Végéta, s'attendant à une question sur son frère ou éventuellement sur ce qui s'était passé pendant l'orage.

« Qu'a donc fait Radditz qui a tant déplu au roi Aston ? », interrogea Angelo contre toute attente.

« Ha !... Il a couché avec sa femme !!... je me demande même si cette peste de Mirana n'est pas sa fille… », conclut Végéta dans un éclat de rire et le célèbre tube rose les engloba.

***

Folken trouva Dilandau dans sa chambre en compagnie de Miguel. Végéta lui avait expliqué toute l'histoire de Dilandau, du moins, ce qu'il en savait et lui avait demandé de s'occuper de lui. Il ne s'attendait pas à trouver Dilandau avec quelqu'un qui avait tout l'air d'être son amant. Mais ça ne changeait rien, peut-être même que ça simplifiait les choses.

« Je te ramène chez toi, Dilandau »

Dilandau fronça les sourcils. Chez lui ? Qu'est-ce que Folken pouvait bien entendre par "chez lui" ?

« Tu peux venir toi aussi », ajouta Folken à l'adresse de Miguel.

***

Quand ils arrivèrent, Carla se jeta dans les bras de Bra.

« Wouah, t'es trempée, où t'as été te fourrer ? », s'exclama la saiyenne.

« Bonne question, où est-ce que vous étiez passé tous ? ça fait trois heures qu'on vous cherche !!! », cria Bulma.

« Trois heures… trois heures seulement ? », remarqua Angelo en souriant.

« Qui est-ce ? », demanda Bulma en désignant le petit garçon blotti dans les bras de Végéta.

***

La pilule fut difficile à avaler pour Dilandau, mais il finit par se rendre : Il était la sœur d'Allen, d'accord, ok, qu'on n'en parle plus. Il s'installa avec Miguel dans le manoir Schezar. Allen se fit relativement vite à la présence de ce couple homosexuel sous son toit. Après tout, l'un des deux hommes était sa sœur, non ?

Folken se réconcilia facilement avec Van. Facilement car Van avait besoin d'être réconforté après le départ d'Hitomi et il avait tant espéré le retour de son frère qu'il fut aisé pour lui de passer l'éponge sur la "traîtrise" de son aîné.

Les gaïens enterrèrent leurs nombreux morts et les assassins furent jugés, sphère du bonheur absolu ou pas. Cela prit du temps pour tout remettre en ordre et pour réparer les blessures physiques et mentales, mais après une leçon de cette ampleur, Gaïa pouvait s'installer dans une paix durable. Il restait juste à espérer que cette leçon ne serait pas oubliée… pas trop vite en tout cas.

***

Végéta se tenait accoudé à une fenêtre ouverte, étrangement méditatif. Il songeait à son fils/fille resté sur sa planète natale et qui ignorait qui était réellement son père.

Bulma se tenait derrière les bras croisés et murmura à sa fille Bra à ses cotés : « Faudra dire à Maria Ferrari qu'elle se renouvelle, j'ai vu la même scène au début de cette histoire ! »

Le petit Esmeralda vint serrer la jambe de son grand frère entre ses bras chétifs ce qui fit sortir Végéta de sa torpeur. Il lui posa une main sur la tête et lui caressa les cheveux en souriant.

-Fin-

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