Gundam Wing Fan Fiction ❯ Chercher son rêve ❯ Celui qui voulait des ailes ( Chapter 4 )

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Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency. Ceci est juste une fiction - qui elle m'appartient - sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ? 
Genre : one-shot, 4ème partie de l'arc « chercher son rêve » un tit peu de réflexion, bilan de vie et un peu d'amour ^^ semi UA (10 ans après Endless Waltz)
Rating : PG 13
Avertissements : angst .
Couple : ya pas de couple ya du gros « + » avec peut-être un « x »
Spoilers : opération météore
Dédicace : toujours ma Zorca et Lilith mes coupines que j'aime ^^
Dédicace spéciale : à ma Zorquinette na moi parce que le « chercheur » c'est pour elle ^^ cherche, trouve et cherche encore tes rêves ma belle ^^
Remerciements : à toutes celles qui m'ont reviewé dont Leenaren, Shin Shadow et Cholera (pas pu répondre ^^ ;;;) : merci beaucoup ^__^ ! Au fait Cholera, Sandor ce n'est pas Watari, il ne lui ressemble pas du tout ^^. Mais c'est vrai que moi je le vois mieux parce que je l'ai créé et dessiné ^_^
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Celui qui voulait des ailes
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Pov de celui qui voulait des ailes, devant une tombe très importante
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Honni soit qui mal y pense…
Orage… oraison funèbre…
Né de la tempête
Né des cendres et du sang.
Invoqué par la mort elle-même, je fus.
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Sans le mal je n'existerais pas.
On m'a crée. Mais je fis de moi ce que je fus.
Instrument de libération : la mienne,
Tumeur du peuple. Tueur vengeur plus que libérateur…
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Qu'étais-je avant la tragédie ? Avant le mal ?
Un adolescent, tout simplement.
Illustre inconnu dans un futur champ de ruine.
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Ma honte… ma haine…
Au moment où la vie a quitté une rose à peine éclose, une nature forte,
La vengeance est devenue ma nouvelle compagne… l'arme des faibles. Un nature vouée à s'éteindre.
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Y a-t-il une vie après la mort ?Je ne sais. Pour la garder dans mon cœur, j'ai fait de ma fleur un ange… le mien.
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Par monts et par vaux j'ai traqué la Bête humaine,
éliminé ceux qui étaient en travers de ma route,
noyé mon impuissance d'alors et ma culpabilité dans des combats dont la justice m'échappe,
sanctifié ma honte… stigmatisé mon repentir…
engagé un duel à mort avec l'homme que j'ai appris à ne plus vouloir tuer. Un homme qui comptait ses sacrifiés…
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Je…
Je n'étais qu'un enfant avec des responsabilités d'hommes,
Je veux…
un adolescent avec des réactions enfantines, intolérables au vu des enjeux de l'époque,
enjeux qui me dépassaient allégrement,
malgré les apparences.
Treize n'était pas mauvais. Plus tard j'ai épousé sa cause,
son idéal… à ma manière.
Malgré ma position,
j'étais tout sauf un homme.
Il m'obligé à le tuer… il ne devait pas mourir…
Je ne voulais plus qu'une rose se meurt…
Voulait-il que je lui succède ?
Etais-je son dauphin ?
Etais-je manipulé ?
J'ai pleuré pour lui…
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Je devais la vie à une femme fleur
et je luttais, prenais la vie pour elle,
pour mon peuple
et pour moi.
Mais en grande partie pour moi, pour mon honneur.
J'ai honte…et j'ai mal d'avoir tué mon ennemi.
L'ennemi de mon peuple.
L'assassin de mon clan.
Le meurtrier de mon épouse.
L'homme fleur.
J'étais indigne.
J'étais injuste.
Le suis-je encore?
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J'ai pris la place de mon épouse.
Je suis monté dans son appareil que j'ai nommé a sa mémoire.
J'ai pris la place d'une onna.
Derrière tout homme fort se cache une femme, paraît-il,
mais je ne suis pas fort.
Sachant que si elle n'était pas morte, Meiran aurait piloté Shenlong.
Sachant que j'étais son époux, même si ni elle ni moi n'étions vraiment amoureux l'un de l'autre…
Aurait-on dit que derrière une illustre femme se cachait un homme?
Aurait-on dit que je me cachais derrière elle ?
Il semblerait que je sois une femme.
Non. Une femme ne se fourvoierait pas en onanisme intellectuel*
Présomptions encore… il est temps que je change.
Pourquoi ne pas se dire tout simplement que le courage ne se mesure pas au sexe ?
A l'époque j'étais bien trop fier pour l'admettre… j'ai fait d'une onna une icône…
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Pardonne-moi ma Nataku mais je t'en ai voulu d'être morte en héroïne
et de m'avoir donné le mauvais rôle.
Je t'en veux Nataku, ange gardien de mes pensées pures et impures,
de m'avoir poussé à me surpasser,
à lutter aveuglément
avec aveuglement…
pour mon honneur bafoué,
pour une chimère…
pour une justice qui n'existe pas.
Cette guerre m'a grandi en même temps que détruit.
La vengeance m'a rongé, émotion corrosive…
J'ai éprouvé en faisant exploser mon - ton - Gundam
une tristesse infinie,
ainsi qu'un soulagement coupable.
Je n'avais plus aucune raison de m'enfermer en toi…
Je ne suis pas toi.
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En un sens… tu m'as détruit, mon ange… détruit l'innocent héritier.
Bien sûr que tu n'es pas la cause de tout mais quelque part dans mon esprit,
dans mon cœur…
tu l'es.
Tu étais ma raison de vivre et je causais la plupart du temps la mort.
Tu étais mon paradoxe.
Je te respectais infiniment.
On aurait presque dit que j'étais amoureux de toi.
Fasciné par le portrait faussé, idéalisé que j'ai de ta personne depuis ton décès, oui..
Mais il n'était pas question d'amour entre nous…
de ton vivant.
Il est si difficile de lutter contre un fantôme…
Ton image, ton courage sont si… parfait dans ma mémoire,
tellement parfait que j'en oublie qui tu étais vraiment.
Qui étais-tu, Meiran, avant de devenir ma Nataku ?
Qu'aurais-tu fait à ma place ?
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Honte à moi…
On ne peut ni refaire le passé,
Ni ôter une croix que l'on s'est imposée soi-même,
Ni arracher volontairement sa raison de vivre de son cœur. Le sang de dragon rend immortel…
Injustice… ne pouvant rendre la vie à mon clan, j'ai décidé d'être un kamikaze…
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Sentence et vengeance aveugles.
Oppressé de toutes parts.
Isolé dans un groupe, déterminé à rendre le mal pour le mal,
Traqué dans mes pensées, terrassé par mes erreurs, ma propre frayeur et ma honte, voila ce que je fus. Ce que je ne suis plus.
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Qui suis-je aujourd'hui ?
Un homme seul qui n'en peut plus de l'être et qui l'admet enfin. Un Preventer sans vengeance à accomplir. Un homme simple.
Individualiste en repentir, ex envieux de la force de mon allié, 01. Envieux de sa capacité à lutter sans s'appesantir.
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Mes compagnons d'armes me manquent, même si je n'étais pas vraiment amical. Cela changera. Je ne vis plus dans le passé.
A présent que je suis en accord avec mes démons, il est temps pour moi d'enfin laisser passer…
La lumière.
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Y a-t-il une vie après la mort de l'âme? Oui et cette perspective a vu le jour grâce à elle :
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Po.
Elle m'a été d'un grand secours à travers ces années de doute. Elle a…
nettoyé les plaies de mon âme comme elle le pouvait,
soigné mon cœur et mon esprit à force de sagesse et de patience.
Elle a été extraordinaire. Elle était elle. Elle était là, tout simplement. Peut-être un jour…
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Sauvé par une femme, une onna… encore.
Il semblerait que mon destin soit à tout jamais lié à elles.
Une a fait naître la vengeance,
l'autre a contribué à ma délivrance,
ma renaissance…
Je renais sans mourir…
Une main m'a construit en me détruisant,
L'autre m'a détruit en me donnant la volonté de construire
un avenir moins sombre.
Le cercle de la haine a été rompu après bien des années.
A force de courage et de persévérance.
A force de paix.
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Libéré de mes chaînes enfin,
je peux,
je veux…
voler de mes propres ailes…
Le dragon que je suis s'en créera lui-même.
Je suis et resterai fier.
Un dragon peut voler sans ailes, certes,
mais je veux m'en fabriquer. Tout seul.
Sans voix du passé ni présent.
Ni endoctrinement,
ni aveuglement.
Je n'ai plus de rage…
Même si j'ai encore mal…
la tempête se calme.
J'ai encore honte… mais elle ne dirige mon existence…
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Je veux voler de mes propres ailes
pour prendre ma vie en mains.
Non par souci de justice.
Non parce que je suis un homme.
Mais parce que je suis
Chang Wufei.
Parce que je veux vivre.
Ton nom ne servira plus la haine Meiran.
Je recouvre mon honneur en te rendant le tien.
Repose en paix, mon ange…
Repose en mon cœur.
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Je ne te retiens plus.
Je ne suis plus aussi honni.
Je ne pense plus à mal
Je suis
libre de me reconstruire.
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Il était une fois un jeune homme qui n'était pas destiné à combattre mais qui s'était retrouvé à porter sur ses frêles épaules l'idéal de son défunt clan.
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Ce jeune homme se vit monter dans une armure mobile alors que son épouse gisait dans un champ de fleurs.
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Ce garçon avait juré de venger les siens.
Il avait juré que justice serait faîte.
Il s'était fait phénix renaissant des cendres de son peuple. Un dragon phénix cracheur de feu, lançant son courroux sur les êtres diaboliques.
« Les forces du mal. »
Tout était simple.
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Justice divine rendue par un enfant-dragon trop humain dans un géant de métal…
Le dragon-phénix s'allia à un homme-machine, un mercenaire amnésique, un empathe et à un Dieu de la mort.
A eux cinq ils allaient refaire le monde.
Mais le commanditaire, la cause de tous les tourments causés aux peuples appartenait à la Justice elle-même.
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En affrontant son ennemi juré, en le côtoyant à bien des occasions, le dragon-phénix se rendit compte que sa vision était tronquée, que tout n'était pas blanc ou noir.
Il s'aperçut que sa « justice » n'était pas forcément juste,
Que ce sur quoi il avait basé une grande partie de sa vie n'était que chimère.
Le propre de la justice était justement de ne pas être juste.
Treize, bien que coupable, condamnable et inexcusable, n'était pas « l'être de haine » auquel il s'attendait.
Son but était altruiste.
Ses moyens étaient haïssables, discutables.
Mais les moyens du jeune homme dragon étaient-ils… louables ?
Lui… qui était un terroriste?
Yin et yang…
Différents en étant similaires,
aussi extrêmes l'un que l'autre.
Aussi passionnés l'un que l'autre...
Cruel dans leurs espérances
et dans leur moyen d'atteindre leur but.
Prêts à tout.
Le dragon se trouva attiré par le chevalier à abattre.
Il le mit à mort, sans le vouloir.
Ses convictions s'en trouvèrent ébranlées.
Tout n'était pas si simple.
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Notre jeune homme dragon se trouva emprisonné dans un bureau,
à poursuivre le rêve de son bourreau.
Sous les ordres d'un colonel guerrier et pacifiste.
Notre dragon n'aimait pas nécessairement les paradoxes
et pourtant il en vivait
constamment.
Lui, qui n'était pas juste, persistait à imposer sa vision de la justice.
Pour des raisons pas toujours justifiables.
Par devoir oui.
Par conscience, aussi.
Par culpabilité, assurément.
Pour sauver un honneur qu'il n'était pas conscient de ne plus avoir…
parce que dans ses batailles il n'était pas lui-même.
Il était la main de Nataku.
Il était l'instrument du peuple.
Il était la vengeance.
Il était la justice.
Il n'était plus un homme.
Il n'était plus.
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Alors aujourd'hui il était venu sur la tombe de la reine des fleurs,
déposer une gerbe aux pieds de l'ange.
Déposer ses regrets et présenter ses excuses pour avoir confondu délivrance du peuple
et honneur à préserver.
Pour avoir sans le vouloir sali la mémoire de celle qu'il vénérait
« l'intouchable »
Celle qui de onna était devenue céleste.
Le dragon avait accompli sa tâche mais n'aurait jamais dû en tirer une satisfaction personnelle,
faire de sa quête une vulgaire vendetta.
La vengeance en soi n'était pas une fin acceptable.
Mais il n'était qu'un enfant à l'époque
Un enfant courageux…
Un enfant anéanti,
mais un enfant quand même.
Et son état d'esprit lui avait permis de réussir là où bien des hommes avaient échoué.
La fin ne justifiait certes pas les moyens, mais elle avait permis d'obtenir un miracle.
Discutable. Mais un miracle quand même.
Au lieu de se laisser consumer par le mal et l'arrogance jusqu'à la fin de ses jours,
notre créature avait préféré revenir à la source,
pour redevenir maître de son destin.
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Il ne serait plus « 05 »
Il ne serait plus « le dragon »
Il ne serait plus « le serviteur de Nataku »
Il serait lui-même et ferait son devoir auprès du peuple, mais enfin pour des raisons pures.
Il était une fois un jeune homme qui s'était perdu et qui avait mis près de dix années à se retrouver.
Un cercle s'était brisé. **
Une boucle était bouclée.
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Connaissez-vous l'histoire de celui qui n'avait plus de larmes ? Ne soyez pas alarmés… bientôt vous la découvrirez.
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OWARI
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Aloreuh quelques explications :
Wufei est sur la tombe de Meiran.
Elle est morte dans un champ de fleurs et je l'ai faîte enterrée dans un champ nossi.
Honni soit qui mal y pense : le verbe honnir vient du mot honte. C'est du très vieux français qui n'est pas employé. Ca veut dire : « Honte à celui qui pense à mal. »
Cette phrase a été rendue célèbre par le roi Edouard III. Je vous ai copier/coller le blabla sur ce roi ainsi que le lien vers le site de citations les plus connues ^^ dont c issu ^^
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J'espère que ça vous aura plu ^^
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@++++ !
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Mithy ^^
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*onanisme intellectuel : façon élégante de dire se masturber le neurone mdrrr je voyais mal Wufei le formuler à la barbare ^_~
** relisez et vous verrez de quel cercle je parle ^_~
 
http://perso.wanadoo.fr/jean.levant/histo/edo1.htm
 
 
EDOUARD III (1312 - 1377)
Honni soit qui mal y pense !
1347
C'est au cours d'un bal que la Comtesse de Salisbury, maîtresse du roi d'Angleterre Edouard III, perdit lors d'une danse la jarretière bleue qui maintenait son bas. Edouard III s'empressa de la ramasser et de la lui rendre. Devant les sourires entendus et railleurs de l'assemblée, le roi se serait écrié en français, alors langue officielle de la cour d'Angleterre : "Messieurs, honni soit qui mal y pense ! Ceux qui rient en ce moment seront un jour très honorés d'en porter une semblable, car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs eux-mêmes le rechercheront avec empressement."
Dès le lendemain, le roi aurait institué l'Ordre très noble de la Jarretière (the most noble Order of the Garter), ordre de chevalerie qui reste aujourd'hui encore un des ordres les plus prestigieux dans le monde. Son emblême est une jarretière bleue sur fond or, sur laquelle est inscrit la devise "Honni soit qui mal y pense". Ayant pour grand maître le roi d'Angleterre, cet ordre rassemblait à l'origine 13 compagnons. En 1805, le nombre de membres fut étendu à 25, qui se réunissent chaque 23 avril, jour de la saint George, dans la chapelle Saint George du château de Windsor.