Gundam Wing Fan Fiction ❯ Ombre et Lumière : attraction des astres ❯ Ombre et Lumière : Le Roi Noir ( Chapter 1 )

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Attention on va se la rejouer « auteur de fanfic » ^_______________^

Série : Gundam Wing

Disclaimers : Gundam Wing m'appartient voilà c'est dit.

*Entre-temps les vrais proprios se pointent*

Mithy *un aller-retour dans la tronche plus tard et une dent en moins* : Mah, c'était une blague! Si on ne peut plus rigoler… Gundam Wing appartient à ses auteurs. Ceci est juste une fiction sans le moindre profit si ce n'est un sourire ou une review, bien mieux que des dollars non ?

Genre : POV de quelqu'un et semi UA parce que certains événements qui sont relatés sont issus de mon imagination ^^

Rating : R-NC17

Avertissements : Hmm… il y a des scènes graphiques implicites et explicites. Mais je fais confiance aux lecteurs : ils liront les avertissements ^^. Si le yaoi graphique vous choque, passez à autres choses tout simplement.

Couple : y a t-il un couple ? Si je le dis je spolie et puis j'aime faire des surprises (ou suis-je relou ? à voir mdr)

Spoilers : quelques un de l'opération météore ^^ A part ça aucun.

Dédicace : toujours pour mes coupines que j'aime et que se reconnaîtront ^^

Remerciements : à toutes celles qui m'ont reviewé : merci beaucoup !

Cette histoire ce situe en AC 206

Ombre et Lumière

« Eteins la lumière

Montre moi ton côté sombre

Regarde les ombres qui errent

Cherche un peu de lumière

Tout s'éclaire »

Axel Bauer

Eteins la lumière

Pov du Roi Noir

Ombre et lumière

La vie peut être ironique

La vie peut être.

La vie peut.

La vie ?

Maintenant

Je meurs

Dans un battement de cœur

Ou est-ce un battement de cils ?

Non, je dirais….un battement d'ailes de papillon

Brûlées par la lumière

Entrer dans la lumière

Comme un insecte fou

Je m'enflamme

Adieu monde… cruel ?

Mon semblant d'être s'envole

encore

Mon âme s'éveille

Je ne veux pas…

Je le sens sur mon visage

A un souffle de moi

Une simple caresse des cils

Me décillent

Et pourtant je me rends aveugle

Je me ferme

Je ne vois rien

J'ai les yeux clos

Paupières soudées à mes pommettes

Fermées sur le monde

Mais complètement ouvert à lui

Quelle erreur…

Je refuse de voir

de le voir

Je ne respire plus

Mais je sens malgré moi

Malgré toutes mes barrières

Inutiles

Hélas.

Mes lèvres sont scellées

doucement

Mes dents sont serrées

Mais cachées

Mes mains sont à plat de chaque côté de mon corps

Alors que j'ai envie de serrer les poings

Ou de griffer

Jusqu'au sang

Ma respiration est calme

Je ne céderai pas

Jamais

Cela fait 5 ans que çadure

Et c'est dur

Si dur

Si chaud

Si…

Bon…

Le plaisir fait mal

Je suis masochiste

J'aime ça

Et je ne devrais pas

Je le sais

Mais çane change rien

Et ça change tout

Mais c'est décidé tout va changer

Ce soir

Il faut en finir

Pourquoi moi ?

Pourquoi faut-il que le destin s'acharne

Sur mon corps

mon esprit

mon cœur

….moi ?

En moi.

Le destin s'acharne encore et encore

Profondément

Et je lutte

Je ne perdrai pas

Je ne veux pas me perdre

Si je me perds, que suis-je ?

Rien

Qui suis-je ?

Personne

Et pourtant je suis

Je suis…

Une ombre

L'ombre de moi-même

Et pourtant si vivant

Mais je ne veux pas de cette vie

De cette…lumière

Ombre hait lumière

Je suis à un âge où j'ai tout vu

26 ans

Si jeune

Si vieux

Toutes les épreuves que j'ai traversées

M'ont fait me dresser

Lever la tête

Sans courber l'échine

Prendre les armes

Prendre…

Et me battre

Pour tous

Pour tout

Mais avant tout pour moi

A bord de mon Gundam

Témoin de ma Renaissance

En tant que serviteur de la paix

Les événements m'ôtèrent le statut d'anonyme auquel j'étais voué

Anonyme parmi les miens car jamais à la hauteur

A leurs yeux

A la place je devins unique… parmi les uniques

pilote parmi d'autres pilotes

numéro parmi de sacrés numéros

1

2

3

4

5

si je suis unique parmi les uniques je retombe dans une forme d'anonymat

Ironie me direz-vous ?

A nous 5 nous refaisions le monde

A notre image

Nous étions des petits Ozies en puissance

Tout aussi omnipotents

Mais innocents

Nous ne nous rendions même pas compte

Qu'il faudrait par la suite rendre des comptes

La justice n'a aucun besoin d'être jugée

Nous croyions avoir la science infuse

Comme les gosses que nous étions

Nous n'étions pas à notre place

Mais nous assumions

Comme des grands

Comme des hommes

Mais il est si facile d'assumer sur le coup

Dans le feu… hmmm

De l'action

Le sang sur nos mains est indélébile

J'ai grandi en me croyant un homme

Sous prétexte que j'en avais les responsabilités

Les charges

J'ai oublié l'essentiel

Les responsabilités et le sens des valeurs à eux seuls

ne font pas un homme

Oops ?

Tout comme l'air ne fait pas la musique

Ni l'habit, le moine

L'homme se définit par sa maturité et ses expériences n'est-ce pas?

Ai-je eu une vie extraordinairement riche ?

Bien sûr, mais je me serais passé de cette richesse

J'assume mon passé, çane signifie pas que je l'aime

Ma maturité en certaines circonstance laisse à désirer

Je suis un innocent aux mains sales

Je suis un innocent entre ses mains

Innocent… à chaque fois

Que la lumière me frappe

Je suis très longtemps resté dans mon illusion

De contrôle

Je me suis réveillé enfant dans le corps d'un adulte

La peur au ventre

Je n'étais pas mûr

Je ne le suis toujours pas

Je ne suis qu'un homme

Il me suit du regard

Je le sens

Je me glace

Ombre hait lumière

Jamais je ne me serais attendu à découvrir quelque chose

Je n'ose pas dire quelqu'un

Je suis couché dans un canapé avec mon ennemi

Celui qui peut me briser

Me fondre et me confondre

Je le hais

Ombre est lumière

Au commencement de ma nouvelle vie

10 années en arrière

était la haine et l'envie

Cet homme était tout ce que je n'étais pas

Reconnu

Lui non plus ne l'était pas vraiment

Et pourtant il l'était par ses pairs

Des cheveux couleur soleil

Des yeux de glace que je ne vis que bien plus tard

Un immense respect parmi les siens

Respect que je n'aurais jamais puisque tout m'a été volé

A moins que je ne l'acquière à titre posthume ?

C'est censé consoler ça ?

En plus à ses yeux j'étais inexistant

Tout ce qui comptait était le pilote 01

Ca devenait une affaire personnelle

Je suis un hypocrite en puissance

Mais la jalousie peut faire faire beaucoup de choses

Il adorait se mesurer à lui

A Yuy

Encore une fois j'étais un anonyme

Puis il découvrit l'immense supercherie dont il fut la victime

Le pauvre

Perdre toutes ses illusions, tous ses repères…

Ca l'a poussé à commettre des actes fous

A fomenter des plans de vengeance

A me ressembler

C'est loin d'être une référence

Mais ça le remet au stade d'humain

Bien fait pour mon ennemi

Il mériterait la mort

Il méritait la mort

Mais la mérite-t-il aujourd'hui ?

Des années plus tard nous avons travaillé ensemble

Il était mon supérieur

Chez les Preventers

Il l'est toujours d'ailleurs

Je suis lieutenant-colonel

Il est colonel

Il n'a que 24 ans

La différence d'âge ou tout du moins l'importance qu'on lui apporte

S'efface

Indifférente au temps qui passe

Je ne suis plus un gosse

Pourtant

Ca m'enrage

D'être sous mon ennemi…

Je suis le numéro 2

Dans l'ombre du numéro 1

de ma section

Les rêves de gloire de ma famille sont bien loin

Malgré mon grade

Je suis en dessous

Pas de tout,

de lui

Quelque part….

Oui, de tout

Tout du moins,

Du mien

Chaque fois qu'il me faisait appeler à son bureau

Il me sondait du regard

De mes cheveux bien plus longs

Aussi noirs que mon regard

A mes boots vernies

Même assis il me domine

Je le revois me dire il y a 5 ans

Que nous devions effectuer une mission

Ensemble

Je me vois en train de décliner

Il… me lèche le cou langoureusement, c'est… difficile de réfléchir quand il fait ça

Je ne dois pas perdre le fil

Même s'il me fait perdre le nord

Qu'est-ce que je disais ?

Ah oui…

Je me vois en train de décliner sous un quelconque prétexte

Crédible, cela va de soi

Ce n'était pas parce qu'il avait été réhabilité par tous que je devais

Pardonner aussi

Je ne suis pas tout le monde

Même si je suis noyé

Dans la masse

Leçon d'adulte numéro 1 : peu importe ce que tu as été, l'important est ce que tu es

Et là, malgré mon statut de sauveur j'étais son subordonné donc…

Il faut obéir au patron même si tu l'abhorres

Finalement, être adulte c'est être un grand enfant

Avec des limites proportionnelles à sa taille

Grandeur et décadence

Sans déchéance

Leçon d'adulte numéro 2 : rien à faire de mon pardon

En l'occurrence je n'avais pas le choix

La mission sur laquelle je travaillais en ce moment

Pouvait être repoussée

Malgré mes « ah » et « oh »

Je suis parti en mission avec l'homme soleil

Mon dieu…

Cet homme irradiait…littéralement

Il fallait le reconnaître

C'était bien plus facile quand il portait son casque

La chair est faible

Je ne suis qu'un homme

Dans la navette qui nous emmenait à notre mission sur L3

Voyant que je ne lui adressais pas la parole

Comme d'habitude

Il me demanda si je n'avais pas de questions à poser sur nos actions

Je lui répondis que tout avait été clair

Calmement

Je suis devenu un professionnel du jeu de dupes avec l'âge

Il fallait bien que j'apprenne quelque chose d'autre que la souffrance

Ah si j'ai appris autre chose : l'amitié malgré mon individualisme

Merci à ceux qui m'aiment

Je vous maudis de m'avoir rendu plus fort

Et plus faible

Puis il me demanda si je le détestais

Comme ça

De but en blanc

Si je le détestais ?

Bonne question

Excellente question même

Mais pourquoi me la poser ?

Quelle importance pourrait avoir l'opinion d'un subordonné

Même s'il s'agit de moi ?

Ses yeux étaient insondables

Son attitude ne trahissait rien

Juste l'attente d'une réponse

Quelle qu'elle fut

Une attente quand même

Aurais-je un pouvoir quelconque sur mon supérieur ?

Sûrement pas

Mais je me décidais à le défier

Après tout… c'était bien digne de moi ça

J'ai voulu le mépriser

Mais le mépris étant une forme d'intérêt

Pour un homme aussi controversé et admiré que celui-ci

Cela n'aurait été que lui donner du grain à moudre

Je ne me noierai pas dans la multitude

Je serai fidèle à moi-même

Je vous défis mon Colonel

Et je redeviens votre égal

Comme à l'époque où nous fumes ennemis

Sur un champ de bataille

Alors j'ai choisi

L'indifférence

Je l'ai regardé

J'ai plongé mes yeux dans son regard

Celui-ci ne trahissant rien

Que du vide

Sans mépris ni colère

Encore moins de lassitude

Juste rien

Et c'était tout

J'étais dans l'espace

Et mes yeux étaient rivés à un ciel intérieur

J'avais l'impression de flotter

Je ne voyais que du bleu

Je n'y ai vu que du feu

Un ciel d'orage

Si clair et si sombre à la fois

Je n'ai jamais répondu

Et chaque fois qu'il me pose la question

Je ne lui réponds jamais

Dans cette navette il s'était penché vers moi

Une pluie d'or blanc glissa sur mes épaules

Des mains racées retracèrent les contours de mon visage

Qu'il relevait vers le sien

Je me suis senti rougir

Malgré moi

Si je m'attendais à cela…

Grave erreur

Avec un ennemi il fallait s'attendre

A tout

Que me voulait-il à la fin ?

Un doigt s'attarda sur mes lèvres

Je le laissais faire

Ne jamais ciller devant l'ennemi

Ses yeux qui s'assombrissaient

Me sondaient

En me clouant sur place

D'homme, j'étais devenu un objet

Qui s'enfonçait

S'enlisait dans les sables mouvant

De son regard troublant

A l'intérieur

Mais à l'extérieur j'étais impassible

Telle la montagne sous la neige

Cette question encore

« me détestes-tu ? »

Et ma réponse

« ………………. »

La sienne, douce

« Je vais t'apprendre à me détester »

Il a réussi au-delà de ses espérances

Je le hais

Ombre hait lumière

Ce jour-là, comme tous les autres jours qui suivirent il me vola

mon souffle

Quelle injustice

Ses mains étaient partout

Et ses lèvres… aussi

Et je le laissais faire…

Il me murmurait inlassablement à l'oreille…

« déteste-moi »

Le ton de sa voix était froid et doux à la fois…

Il me montrait son côté sombre

L'ombre du soleil

L'éclipse

J'étais plus ou moins hétérosexuel

Je me découvrais bi, comme dirait ce cher Maxwell

Et je me laissais faire…

Entre émerveillement, dégoût de moi-même

Et effroi

J'aurais pu l'abattre, mais c'est lui qui m'a tué

Faisant naître mes propres cris

De jouissance… à l'intérieur

Jamais je ne me serai permis de lui faire savoir

Ce que ses caresses me faisaient au cœur

Il me fait fondre

Et j'ai peur

Il me lécha partout

Et je t'ai laissé faire

Aucune partie de mon corps ne lui échappa

Quand je sentis sa langue sur mes fesses

Entre mes fesses

Il me murmura encore

« déteste-moi »

Le ton se faisait plus tendre

légèrement excité

Il eut pour toute réponse mon silence

Il refit le tracer de ma moelle épinière

De la langue

Arriva jusqu'à ma nuque

Mordilla mon oreille…

Ses doigts glissaient en moi avec douceur

Toujours le même murmure

Toujours la même réponse

Et là, dans cette navette il me fit l'amour

J'avais l'impression d'être

L'arbre traversé par la foudre

Ou mon Gundam au gré des lasers

J'aurais aimé qu'il me baise

Ca aurait été plus facile

Pour mon ego curieusement

Il est plus facile de ne rien éprouver

Mais non

C'était fougueux

Très fougueux

Passionné

Sensuel

Voire bestial à certains moments

Mais bel et bien de l'amour bien que purement physique

Même si on ne l'a jamais connu

On peut le reconnaître

Il a créé un besoin

Salaud

Que lui seul pouvait combler

Il m'a fait pénétrer son propre monde

Il m'a fait entrer dans son ombre

Je travaillais déjà avec lui, c'était suffisant

En entrant en moi je suis entré en lui

Je suis le hamster prisonnier de sa roue

Et j'aime ça

Qui que ce soit me protège

J'ai toujours voulu être admiré

Par extension, j'ai toujours voulu être lui

Quelle ironie… je suis devenu une part de lui-même

De la façon la plus incongrue

Merci la vie

Je me hais

Je n'avais jamais été aimé... physiquement

Ni par un homme ni par une femme

Mon mariage n'en était pas vraiment un

Un être humain ne peut vivre sans amour

Un homme ne peut vivre sans sexe paraît-il

Dans ce cas précis le sexe n'avait jamais été une priorité pour moi

Trop occupé à expier mes fautes

J'ai vécu sans jusqu'à présent

Et très bien en plus

Alors…

Désir de reconnaissance ?

Désir… tout court ?

Je ne sais pas ce qui m'a poussé

Les opposés s'attirent ?

Il est blond je suis brun mais nous sommes les mêmes

A l'intérieur

Les mêmes doutes

Les mêmes déchirures

Les mêmes âmes torturées

La même désillusion

La même perte

Se retrouve-t-il en moi ?

Est-ce que je me retrouve en lui ?

Aucune idée

Ou quelque part oui, l'espace d'un moment je suis devenu lui

Et je n'étais plus

Seul ?

Je n'ai ressenti la solitude que lorsque j'ai tout perdu

Ensuite on s'accoutume

Plus ou moins

C'est lorsqu'on ressent vraiment la présence d'un autre

Qu'il nous emplit de lui…

Que l'on reprend conscience de sa solitude

Et selon le vide comblé

On peut passer du sentiment d'euphorie de l'union

A la folie au moment de la séparation

Seigneur…

Tout devait-il avoir une explication logique ?

Je n'étais pas Yuy

Et pour une fois

J'en étais plus que ravi

Absolument ravi même

Je ne l'ai jamais vu le regarder lui

Comme il me regarde moi

Je suis unique

Quand il pose les yeux sur moi

Il me voit

Il me dévore

Il me fait peur

Ça m'enrage

Et ça m'excite

Je suis pathétique

Je suis un masochiste, je l'ai déjà dit

Mais je ne suis pas suicidaire

Je refuse qu'il touche à mon cœur

Après avoir joui ce premier soir,

Moi en silence et lui à peine plus bruyant

Il me garda dans ses bras

En me murmurant qu'il me détestait

Encore et encore et encore

M'apaisant de ses mots

De ses mains

J'avais envie de pleurer

Je ne l'ai pas fait

Je n'étais pas habitué à la douceur

Oui je découvrais qu'il était doux de haïr

Qu'une ombre pouvait avoir une saveur

Une odeur épicée

Et… un soupçon de sueur

L'ombre, parfaite réplique légèrement déformée

Imparfaite donc

Et de ce fait

je ne l'en appréciais que plus

Personne n'est parfait

Alléluia

Je n'étais pas si faible alors

Que je faisais la femme

Depuis cette mission

Chaque fois que nos emplois du temps nous le permettent

Il me retrouve

Et nous nous donnons mutuellement une partie de nous-mêmes

Nous discutons souvent : il est intelligent

Nous rions parfois

Il a un beau sourire

Il est vraiment séduisant

J'adore son corps musclé, délié et lisse

J'adore le grain de sa peau

J'adore l'écouter respirer

Je lui montre autant que possible

Qu'il fait vibrer mon corps

Sans me compromettre

Mais je jouis en silence

Nous avons fait l'amour dans toutes les conditions

Toutes les positions

Nous l'avons fait tellement de fois que j'ai du mal à me dire que nous n'en avons pas fait le tour

Cela valait le détour

Plus j'en ai, plus j'en redemande

Et là je n'ai plus peur : je suis terrorisé

Je suis un camé de l'amour

Son corps me manquait autant que son esprit

Il fallait que cela cesse

Je ne peux me permettre d'éprouver…

cela

A présent je suis sur mon canapé

Lui au dessus de moi

Corps contre corps

Son sexe en moi

C'était une première

D'un accord tacite nous nous retrouvions

Dans un endroit neutre

Ni chez lui

Ni chez moi

Il ne fallait pas se faire surprendre

Des gradés qui se soulageaient entre eux

Quelles que soient les époques

Ce n'était jamais bien vu

Et nos affaires ne regardaient que nous

Bien entendu

Là il était venu

Ici

Sur mon territoire

Mon ennemi

Le dernier combat

Cela faisait plus d'un mois que nous ne nous étions vus

J'étais en bas de pyjama de satin noir

Pieds nus

Les cheveux lâchés qui me caressaient les reins

Si longs ?

J'avais l'intention de les couper

vraiment

Une nuit

Alors que nous redescendions lentement sur terre

Il me chuchota

« un torrent de soie noire »

en glissant les doigts dans ma chevelure

qui m'arrivait à l'époque juste en dessous des omoplates.

Alors j'ai voulu faire de mes cheveux un torrent

comme ça

C'est là que j'ai commencé à comprendre

qu'il fallait que vraiment que ças'arrête

Mayday je suis touché

Peut être au cœur

On sonna

Je pris mon katana et j'ouvris

Après tout, je ne savais pas qui pouvait être derrière la porte

Je n'attendais personne

Et tous mes visiteurs s'annonçaient

A peine ai-je ouvert que je vis

La lueur

Dans son regard

Il était fatigué

Et il avait faim

De moi

La mission fut difficile apparemment

Je ne lui montrai pas ma stupeur

Et m'effaçai pour le laisser entrer

Une fois à l'intérieur il me plaqua contre la porte

Me lécha les lèvres

Murmura des mots sans suites

Et je fermais les yeux

Oh-Oh…

Il ne le disait plus

Il ne me disait plus de le détester

Non…

Il me disait que j'étais beau, tellement beau

Au secours…

Il me disait que je lui avais manqué, que ma peau lui avait manqué

Pitié…

Il passa ses mains à l'intérieur de mon pyjama

Et me caressa le sexe, le creux des reins et les fesses,

Sans chercher à entrer à l'intérieur

Bien qu'il y soit déjà

Il me demanda si je lui avais manqué aussi

Sa voix était rauque de désir

Comme d'habitude il rencontra le silence

Je ne rompais pas le pacte, moi

Mais étant l'homme qu'il était

Il jura de me faire plier

Il me décolla de la porte et m'emmena sur le sofa

Il était clair que nous n'irions pas plus loin

Reprenant la caresse qu'il m'administrait précédemment

Il me dit

« Ce que tu me tais je te le ferai crier »

Il resserra l'étreinte de sa main sur mon sexe

M'obligeant à ouvrir la bouche

En quête d'air

Mais ma bouche appartenait à la sienne

Il décida de partager son oxygène

Plutôt que de laisser mes poumons le puiser

J'adore le goût de sa bouche

Je suis un drogué

Désintoxiquez-moi

Je sens de plus en plus que j'aurais du mal

A le faire

moi-même

J'ai de plus en plus de mal à me passer de la lumière

Aidez-moi…

Et pourtant…

Je sais que personne ne peut m'aider

Je suis le seul à pouvoir mettre un terme à tout ça

Il est en moi et vient

Viens…

De plus en plus fort

Il me dit

« Je te veux »

Je réponds… avec une partie de mon corps

Mes mains ne le touchent pas

Toujours de chaque côté de mon corps

Me pénétrant il attrape mes mains

A tâtons

Pourtant il fait grand jour

Ses yeux me chauffent à blanc

Les miens sont clos

Pourtant je les sens sur moi

Il me sonde… me draine

Me fait toucher le fond

Je suis le Titanic

Je fus l'amer

Il est la mer

Mon océan

Je sens… Ses cils sur mes joues

La lumière du soleil se fait de plus en plus présente à travers la vitre

De la véranda

La peau de mon… sa peau est de plus en plus chaude

Je le sens….

Il noue ses doigts aux miens

Je resserre mes jambes autour de sa taille

Mon dieu… ça n'a jamais été si…

Il veut me tuer

Achève-moi donc

Ma respiration se fait erratique

Le frottement de mon propre sexe contre son ventre

Combiné à sa présence en moi

Traître…

Me rendent fou

Mais si je ne cède pas je sais que j'aurais gagné

Que mon esprit aura vaincu mon corps

Il me mord

Fort

Il me prend par surprise

Je cris

Et j'ouvre les yeux

Quelle erreur

Alors que je sentais déjà sa propre jouissance

Et la chaleur de sa semence

Il ralentit le rythme

Le mouvement se fait de plus en plus long

Ample

1……….2

1……….2

1…………………… 2

1…………………… 2

1…………………… ………….2

Sous lui je cherche à lui faire perdre la tête

perdre le contrôle

mais mes yeux sont à présent rivés aux siens

ses pupilles sont si dilatées…

Je ne vois que du noir,

sa bouche est entrouverte

sur un sourire

carnassier :

je suis la proie

je ne le veux pas

je suis chasseur et sache que je te chasse

Facile à dire

mais pas facile à faire

quand on est la proie

de son propre corps,

de son propre désir.

Si je lui montre que je le veux

je lui montre l'ascendance qu'il a sur moi

donc je reste tranquille

J'attends qu'il craque

Je ne céderai pas

mon pays est l'inventeur de la discipline

des supplices

alors il peut toujours…

Le problème est que,

si nous avons créé la torture mentale

Et physique

Il semblerait que lui ait ajouté à son palmarès

La torture du cœur

Salaud

Mon envie de toi n'est pas que physique

Et tu le sais

depuis le temps…

Je le vois à ton regard noir

Comme le mien

Tes yeux voilés d'ombre

1…………………… ………………2

1…………………… ………………2

Je ne veux pas céder

Tu craqueras avant moi

j'ai envie de fermer les yeux…

j'inspire un grand coup

et je te prends

complètement

par surprise :

je te parle

- Viens…….

Ton regard assombri s'illumine

Tout en devenant plus noir

L'éclipse est totale

Dans un feulement tu reprends tes mouvements

Tu me pénètres plus fort

Plus vite

Et je me mords la lèvre pour ne pas crier

Je te sens gémir et trembler

On dirait que tu pleures

Ton visage dans mon cou

Tu es en moi

Tu es en mon cœur

Je me perds… tant pis ?

Tu m'appelles doucement

- Wufei….

Mon visage est mouillé

C'est moi qui pleure ?

Il y a des chances

Un mouvement plus vicieux que les autres

Et soudain je hurle de plaisir

Je cède

J'explose

Salaud

C'est toi qui m'a pris par surprise

Cette fois tu ne me violes pas la bouche

Tu veux savourer le cri

De ma délivrance

Mes muscles se resserrent autour de toi

Et dans un grondement tu te libères

En moi

Et tu me chuchotes

- Encore

Je lâche une de nos mains enlacées et je souris doucement en entendant

le faible grognement de protestation de ta part

J'ai envie de te tirer les cheveux

J'ai envie de te faire mal pour tout le bien

Tout le mal que tu me fais

Mais à la place je caresse tes longs cheveux blonds

mon ange destructeur

tu es l'instigateur de la seconde renaissance

de Chang Wufei

le dernier dragon de son clan

après l'instrument de justice

Tu as fait de moi

Un homme

Une onna

Tu m'as détruit Zechs Marquise

En faisant de moi une partie de toi

Et inversement

Je te hais

Ombre hait lumière

Tu es encore en moi

Tu relèves la tête

Tu m'embrasses doucement

Une légère caresse de ta langue sur mes lèvres

Mais tu n'entres pas

Tu me regardes

Tes yeux sont redevenus bleus

Et ta main libre caresse mes cheveux

Tes lèvres miment des mots…

Je dois me tromper

Mais après tout que faisions-nous depuis 5 ans

Si ce n'étaient nous tromper l'un l'autre ?

Il n'est pas pressé de se retirer ni moi qu'il se retire

Il plonge la tête dans le creux de mon cou

Me donne un petit baiser comme un enfant

Et nous nous endormons

Mes lèvres dans ses cheveux

Le repos du guerrier

enfin

Les rayons du soleil glissent sur nos deux corps

Nos ombres se confondent

Je souris

Ombre et lumière

Ombre est lumière

Fin ^^ alors surprises ???

Moi et le côté passionnel, la lutte des corps et des cœurs… à la recherche de la source lumineuse blablabla…

Wufei *hausse un sourcil* : tu es pathétique Onna

Mithy *hausse le ton* : je suis pathétique ? Pour une fois que tu ne te retrouves pas avec un balai à chiottes… si t'es pas content je t'écris plus jamais une histoire où t'es autre chose qu'une nuisance.

Wufei *se met à genoux* : Gloire à Mithy ma reine, ma Nataku en sucre…

Mithy *fière* : mah tu vois quand tu veux ? ^^ mdrrr

J'espère que ça vous aura plu même si ce n'est pas le couple habituel !

@++++

Mithy ^^