Gundam Wing Fan Fiction ❯ Ombre et Lumière : attraction des astres ❯ Ombre et Lumière : Le Fou Blanc ( Chapter 2 )

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Ce qui figure sur la première page (disclaimers, avertissements, dédicaces… ) prévaut pour celle-ci à une différence près :

Ici c'est Zechs qui parle.

Remerciements : à toutes celles qui m'ont reviewé, merci beaucoup !

Wufei *sourcil sceptique* : tu n'as PAS de cœur. Tu es aussi sensible qu'une porte de prison et tu le sais.

Mithy *hausse un sourcil perplexe* : on peut savoir ce qui me vaut ce commentaire à la con ?

Wufei *larmes aux yeux* : si tu avais un cœur… si tu m'aimais vraiment… TU AURAIS FAIT DE MOI UN SEME !!!!!!!

Mithy *dépitée* : ma vengeance sera terrible Wufei… ma vengeance sera terrible.

Wufei *gouttes de sueur* : euh… pardon ma Nataku en sucre ?

Mithy *sourire sadique puissance 10000000000000000* : trop tard Wu. La fic que tu hais le plus au monde aura une suite… Wuman.

Wufei *……* NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Ombre et Lumière

« Entrer dans la lumière

Comme un insecte fou

Respirer la poussière

Ne plus vivre

A genoux »

Patricia Kaas

Entrer dans la lumière

Pov du Fou Blanc

Ombre et lumière

La mort peut être salvatrice

La mort peut être ?

La mort peut

La mort ?

Maintenant

Je brise mon armure

Et revis

Je rends les armes

Je donne mon âme

Dans un dernier soupir

Je suis vaincu

Par un mot

Ou est-ce le sens ?

Mes sens ?

L'essence ? Oh oui…

Non, la mort n'a pas de corps

Cependant je suis…

En cendres

J'ai été mis à mal

Mis à mort

Mi amor

Brûlé par une lumière sombre

Je sombre dans mon propre soleil

Je fais corps avec un phénix

Je me détruis

Cherche un peu de lumière

Tout s'éclaire

Je suis redevenu poussière

Et je m'envole

Au gré de tes soupirs

Je m'enivre

Je suis là et absent

Douloureusement conscient

De mon corps

De son corps

Qui se mélangent

Encore et encore

Mon esprit m'échappe

Mais il ne lui échappe pas

Jamais

En a-t-il seulement conscience ?

Son âme s'éveille

Je le veux

Ses yeux sont clos

Mais il me sent

Je le vois sur son visage

Mes yeux sont ouverts

Je suis un homme fier

Un cheval fougueux

Je regarde ma mort

Mon bourreau

En face

Mais lui ne jette pas même un coup d'œil

à sa victime

Il la regarde

Me regarde

Avec son corps

Son esprit

Si près mais si loin

Je respire contre son oreille

Et il tremble

Un simple tressautement des paupières

Qui restent fermées

J'essaierai toutes mes clés

Pour ouvrir ces deux portes

Sur ton monde intérieur

Sois en sûr

Je te caresse des yeux

Ton fier et beau visage

Et tu trembles

imperceptiblement

Tu te rends aveugle

Et tu te fermes

Mais consciemment ou non

Tu t'ouvres à moi

Je ferai de ton corps un instrument

Qui jouera la plus douce des musiques

Tes gémissements réprimés et tes tremblements seront

Les plus belles des partitions

Je vois tout

Je te vois

Tu comprends ton erreur…

Tu sais que tu ne peux fuir

Ta respiration se coupe

Tu sens malgré toi

Malgré ta forteresse

Ton château de cartes.

Tes lèvres sont scellées

doucement

Ta mâchoire se contracte

Tu es tendu

Hmmm

Alors que je t'étreins

Détends-toi

Laisse-moi faire…

Ne te laisse pas faire

J'aime que tu luttes

La victoire n'en a que plus de… saveur

Je m'en lèche les lèvres

Tes mains sont à plat de chaque côté de ton corps

Alors que tu n'as qu'une envie

Frapper

Griffer

Mordre

au sang

Ta respiration est calme

Le ton est donné

Sans un mot

Tu ne céderas pas

Jamais

Car tu connais l'enjeu

Mais ce soir

Le jeu

Le Je

S'arrête

Tout a commencé il y a 5 ans

Enfin tout… non

Juste le deuxième acte

Et c'est tendre

Si tendre

Si brûlant…

En toi

Si…

Hmmm

La douceur fait mal

Ton écrin de chair

Me fait fondre

Je deviens de la lave en fusion

Ca fait si mal

Et c'est tellement

Bon

Oui….

Serais-je masochiste ?

Assurément

Je ne devrais pas prendre autant de plaisir

Je ne devrais pas éprouver

Je ne le mérite pas

Pas après tout ce que j'ai fait

Je le sais

Mais je ne suis qu'un homme

Je ne peux lutter contre ça

Contre toi

Toi tu parviens encore à te débattre

Alors que je suis sur ton corps

Dans ton corps

Dans ta tête…

Je veux…

Je veux être dans ton cœur

Je veux faire naître ton sourire

Je veux faire vibrer ton âme

Je veux être un autre homme

Je veux être amour

Je veux être aimé

Je veux que tu m'aimes

C'est en restant en vie que je me suis suicidé

Que tu m'as suicidé

Tu m'as tué

Tu assumes

Toi aussi tu vas mourir

Ce soir

Il faut en finir

Pourquoi lui ?

Pourquoi faut-il que le destin s'acharne

Sous mon corps

Sur mon esprit

Sur mon cœur

Sur… moi ?

En moi.

Le destin s'acharne encore et encore

Profondément

Et j'ai cessé de lutter

Tu as juré ma perte

Sans même le savoir.

Le combat était perdu d'avance

Pour moi

Malgré moi

Tu luttes encore

Je suis obstiné

Je ne perdrai pas

Je ne veux pas te perdre

Si je te perds, que suis-je ?

Rien

Qui suis-je ?

Plus personne

Tu as assassiné ce que j'ai toujours été : un soldat

Une machine de guerre

Tu as refait de moi un homme

Contre ma volonté

Contre la tienne

A présent tu récoltes ce que tu as involontairement semé

Je te maudis

Damnons- nous ensemble

Mon ennemi

Mon frère d'armes

Mon adjoint

Mon homme ?.

Bientôt.

Tu me laisses te toucher

Alors que je suis sale

Tu m'as laissé goûter à ta pureté

J'ai réappris l'innocence

Je n'ai jamais pu te pervertir

En brisant ton côté obscur

J'ai fait jaillir de l'or

Trop d'or rend fou

Je suis fou

De…

Je ne suis…

Qu'une ombre

L'ombre de moi-même

Je te vole de ta lumière

Mais la source semble inépuisable

Je ne voulais pas de cette lumière

Pas plus que toi

Je t'ai haï

Je te hais encore

Et qu'est-ce que ça change ?

Rien

J'ai tenté de combattre cette… chose entre nous

Puis j'ai fui

Sans honte aucune

J'ai nagé à contre courant un temps

Pour me faire rattraper par ton regard inquisiteur

Et insipide

Je me suis perdu

Tu m'as retrouvé

Malgré toi

C'est de ta faute

Assume

Comme j'assume

Ombre hait lumière

Je suis à un âge où je devrais avoir une épouse

Et un héritier

Si j'étais resté prince.

29 ans

Vieux avant l'âge

Toutes les épreuves

Que j'ai traversées

M'ont fait me dresser

Lever la tête

Et courber l'échine

Malgré moi

J'ai pactisé avec le diable

J'ai œuvré avec les assassins de mes parents

J'ai piétiné leurs idéaux en me cachant derrière un masque

Le miroir s'est brisé

Le masque s'est fendu

La sentence est tombée :

Une éternité de malheurs

De remords

Et de regrets…

J'ai toujours pris les armes

Pour les causes que je croyais justes

Comme lui

Tout était blanc ou noir

Les assassins de mes parents,

de la paix

Etaient les méchants

Les jeunes terroristes,

Des enfants manipulés.

Quel ne fut pas mon choc lorsque je découvris

Que 01 n'avait que 15 ans…

Oz et moi nous étions les gentils

Je n'étais qu'un gosse

Un adulte avec un cœur de gosse

Je suis grand

Je n'ai plus un âge où l'innocence est une cause

J'en subi les conséquences

Je n'ai aucune excuse

Je n'en suis tombé que de plus haut

La chute fait mal

Blesse l'ego

Blesse l'âme

Tel un lego

Il a fallu que je remonte mes pièces

Unes à unes

Pour me venger

Je me suis reconstruis sur de mauvaises fondations

Romafeller m'a détruit

La vérité m'a anéanti

De prince, lieutenant

J'étais devenu…

Ce que mes parents abhorraient

Mais cette fois-ci de mon plein gré

La vengeance égare

A bord de mon Tallgeese

Fier destrier de fer

J'ai cru servir la paix

Je n'avais d'autre choix que d'utiliser un nom d'emprunt

Je me suis caché

Sous le masque

Pour mener mon propre combat

Pour ma famille

Pour mon peuple

Pour moi

Mes convictions étaient inébranlables

Jusqu'à ce que mon univers s'éteigne

Je n'ai jamais autant souhaité être un anonyme

de toute ma vie.

Je n'ai pas souillé mon vrai nom

Non, j'ai souillé mon âme

Sali mes mains

Profané la mémoire des miens

Je ne l'ai pas fait

Mais je l'ai fait quand même.

Je ne serai jamais à la hauteur du nom que je porte.

J'ai détruit les rêves de mes parents,

du peuple en m'associant au diable en personne

Et je ne parle pas de Treize…

J'ai connu en plus deux fidèles amis

Otto et Lucrézia

Seuls touches positives

Dans cet océan de nuances

Noin m'aimait avec dévotion

J'aurais pu avec elle…

Mais…

Nos sentiments n'étaient pas les mêmes

Et je n'étais pas prêt

Même si je l'étais

Elle n'était pas

N'avait jamais été

Ne serait jamais

Ma lumière

Mais elle est mon amie

Oz et moi refaisions le monde

A l'image de mon masque

De fer

C'est nous qui étions des terroristes

Innocents. Nous croyions notre cause juste

Quand on tient une arme à la main

On n'a pas le droit à l'erreur

Cela soulage un peu plus de tuer quand on est du bon côté

C'est une larme dans l'océan de peine…

Mais une larme quand même

J'étais du mauvais côté de la barre

Je suis tombé par-dessus bord

Et j'ai coulé à pic

Dans les profondeurs

Il faisait si noir

Mon âme était si…

Houleuse…

Quelque soient mes sentiments

Je dusrendre des comptes

La justice des hommes m'avait réhabilité

Dire que nous croyions être dans notre bon droit

Je fus le bras droit du diable

Raide comme la justice

Ce fut dur d'assumer

J'ai sombré dans la dépression

D'abord

J'en suis revenu

Je fonce

Et je m'enfonce

Han

Dans la vérité

Ma vérité

Tu m'appartiens

Et je suis à toi

En toi

Quoi que tu en dises

Quoique tu ne dis rien

Et qui ne dit mot

Consent.

J'allume le feu

Ce soir… je mange du dragon

Le sang sur mes mains ne s'effacera

jamais

J'ai grandi en me croyant un homme

La désillusion m'a fait évoluer

Mûrir

Il a fallu que je touche le fond

Que je m'abîme…

de mon plein gré

Seigneur…j'ai failli détruire la Terre

Quand j'ai perdu tous mes repères

Quand j'ai tout perdu…

Encore

Avant de remonter à la surface

J'ai été jugé

Bien moins durement que je ne me juge

Mais je n'ai pas eu voix au chapitre

Je n'avais pas le droit de décider mon degré de culpabilité

Ni ma sentence

Je suis devenu un homme

En admettant de mon propre chef

Que je devais remettre mon destin

A un tiers

Il a été décidé que j'avais été une simple victime de la politique

Un pion

Sur l'échiquier de la vie

Quel ironie…

De prince, j'étais devenu le fou du roi

Pour me racheter, on m'a condamné à œuvrer pour la vraie paix

En somme, des travaux d'intérêt général

On aurait pu trouver pire condamnation

Je suis un prisonnier volontaire

J'excelle dans ma tâche

Je suis plus haut que je ne l'ai jamais été

De lieutenant, je suis passé colonel

Passé trouble

Pas si simple

Recomposé

A présent

Plus qu'imparfait

Je savais ce que je devais faire pour le peuple

Mais que pouvais-je faire pour moi ?

Quelle leçon devais-je tirer de cette suite

de trahisons

de sang

de guerre

de malentendus ?

Qui pourra me guider ?

Tu es arrivé…

Je ne laisserai pas s'éteindre

L'étincelle

Je ne vendrai jamais la mèche

Ce que j'ai est inestimable

Tu es très longtemps resté dans ton illusion de contrôle

Tu t'es réveillé enfant dans le corps d'un adulte

La peur au ventre

Une peur touchante car cachée derrière

Ta sacro sainte fierté

Encore un masque…

Mais j'ai l'habitude.

Tu étais mûr comme seuls les enfants idéalistes savaient l'être.

A présent tu l'es vraiment.

Mais tu ne t'en rends même pas compte

Tu as envie de redevenir un enfant

De te cacher de moi

Mais c'est impossible

Je suis déjà en toi

Non

Je ne te laisserai pas

Hmmmm

Jamais

Tu es un homme

Qui n'a pas envie de mûrir

Ni de mourir

Pourtant je vais te tuer

Il n'y a pas de retour en arrière

Je te suis du regard

Je sens

Que tu te figes

Tu me hais

Ombre hait lumière

Jamais je ne me serais attendu à découvrir

Que le guerrier farouche avait

Une peau de soie.

Découvrir qu'une âme et un corps

Pouvaient rester

Intacts

Purs

Innocents

Malgré la guerre

Que les opposés

Pouvaient se ressembler

Et s'attirer

s'assembler

Je suis couché sur le canapé de mon ancien ennemi

Lui sous moi

pourtant il me domine,

peut me briser

me détruire

pour me recréer

littéralement.

Me fondre et me confondre.

Je le hais pour cela

Je suis une chauve-souris

Aveuglée par sa lumière

Et j'en redemande

Aveugle-moi

Libère-moi

Retiens-moi

Oui, comme tu le fais

Retiens-moi en toi

Prends-moi tout entier

Et laisse-moi te prendre

Ta lumière

Ombre et lumière

Au commencement de ma déchéance

10 années en arrière

était l'envie de faire le bien

de faire la paix

en faisant la guerre.

J'étais insolent

Imbu de moi-même

Je me croyais juste

Et adulte

Je jouais à la guerre

Bien que conscient des enjeux

J'adorais les challenges

Je prenais plaisir

Un immense plaisir

A relever des défis

Un défi en particulier portait un nom :

Heero Yuy, pilote 01

C'était exaltant

C'était presque aussi… intense…

Que d'être contre ton corps

en toi jusqu'à la garde

pour que tu baisses la tienne

Non.

Aucun combat

quel que soit le champ de bataille

ne m'a procuré autant de jouissance.

Ce sentiment d'absolu,

d'appartenance et de possession.

De complétude.

Si j'avais su…

Yuy.

Cet adolescent

Aux responsabilités d'adulte

était pour moi le seul rival.

Je jouais à la bataille navale

avec un excellent adversaire

qui m'apportait la gratification

le sentiment d'être un homme

un chevalier.

Je me sentais un homme

En combattant quoi ?

Un enfant

Pathétique, hm ?

Bien que masqué et sous une identité factice

J'étais reconnu

Alors de quoi avais-je réellement besoin ?

Qu'avais-je à prouver ?

Un enfant qui recherche l'approbation de ses parents

Morts trop tôt

Voilà ce que j'étais.

Certainement pas un adulte responsable

Quoi que responsable ?

Oui

Hélas

Les seuls sentiments que m'inspiraient Heero était

L'admiration

Et l'envie

Je me voyais en lui

La différence entre lui et moi ?

Il a su dès le départ qu'il était un instrument

Alors que j'ai cru avoir ne serait-ce qu'un moment

Le contrôle

Sur ma vie

Hormis mon rival absolu

Il y avait celui de Treize

Celui qui occupait toutes ses pensées

Faisant resurgir des tréfonds de son âme

Et de son ego démesuré

Un sentiment de culpabilité

Ce petit bout d'homme

Aux cheveux noirs attachés en une queue de cheval

- ou devrais-je dire de rat ? sévère

aux yeux onyx

à la peau blanche

au sourire ironique

au débardeur bleu foncé

et au pantalon blanc

terriblement élégant

avait fait trembler nos fondations

de sa seule colère.

De son appétit de justice.

Et quel appétit

il avait…

Il a toujours d'ailleurs

Une telle faim…

Il me dévore

Et j'adore ça.

Il avait défié notre général

Et celui-ci s'était rendu

Respect

Colère, pour avoir poussé mon ami,

le traître, à la mort.

Je n'avais jamais autant

Eprouvé

Et jamais je n'avais autant été éprouvé

depuis le putsch.

Ce jeune homme,

de par nos ressemblances

a commencé à attirer

mon regard.

Du statut de guerrier enfantin,

j'étais redevenu un homme

un vrai.

Sa volonté a contribué

à briser mon masque.

Ainsi a commencé

le début de ma fascination

pour le fier héritier.

Le début de la fin.

Mais il était un adolescent

et je n'avais pas encore été jugé.

Et plus important

Je n'avais aucune idée…

Je ne pensais pas à ce petit

comme j'y ai pensé bien des années après.

Comme j'y pense encore aujourd'hui.

Mais l'attirance était bien là

Nous étions donc les mêmes

A chacun nos masques

Le sien malgré son visage découvert

Le mien, bien visible.

Il pensait avoir la science infuse.

Il était le dernier mâle de sa famille.

Il avait tout perdu.

Nous nous ressemblions définitivement,

sauf que j'avais bien plus de tors

Et qu'il n'était pas dépourvu de son innocence

Même si nous avions tous deux du sang

Sur les mains.

A présent il est devenu

mon propre sang

On dit que le sang de dragon

Rend immortel…

Je ne veux pas qu'il s'éparpille.

Je ne veux pas en perdre une goutte.

Je ne veux pas qu'il s'échappe,

qu'il m'échappe.

Tu trembles encore.

Tu sais.

Tu n'as pas d'autre issue.

Tu n'as pas le choix, Dragon,

Ni moi d'ailleurs

Des années plus tard il officiait sous mon commandement

Au sein des Preventers

Moi en tant que colonel

Lui, en tant que lieutenant-colonel

chapeau

Il n'avait que 21 ans à l'époque

La différence d'âge ou tout du moins l'importance apportée par la société

S'était effacée

Indifférente au temps qui passait

Ce n'était plus un gosse

Et…

L'attirance était toujours là,

ainsi que la culpabilité

de désirer

un homme…

que le régime que je servais avait détruit.

De désirer un homme…

Tout court.

C'est avec lui que j'ai pu discerner le désir

de la véritable homosexualité

Je m'en serai bien passé mais…

C'était plus fort que moi.

Et apparemment…

Plus fort que lui.

En tant que colonel

J'ai tant bien que mal racheté mes fautes

Les hommes m'envient

Les femmes me veulent

Les enfant rêvent de me ressembler

Et moi… j'étais vide

Les rêves de paix et de pérennité de ma famille

étaient bien loin

Je n'avais plus de rêves.

Malgré mon grade

J'étais en dessous

de lui.

Malgré les années

Il était toujours aussi pur.

Et déterminé.

Mais lui non plus n'avait plus de rêves

Il n'avait plus

La flamme.

Il existait

Sans vivre

Il était enfermé

Quelque part…

En lui-même

Enfermé dans sa culpabilité

Il n'y a pas pire juge que soi-même

Personne ne pouvait le comprendre mieux que moi

Je m'étais donc retrouvé un but

Dans la vie

Qui ne soit pas la guerre

Ou une paix factice

Je voulais rallumer le feu

Je voulais ressusciter un dragon

Je voulais redevenir un chevalier

être la braise

qui nourrit sa flamme

Et me consumer en lui

en devenant une partie de lui Peut-être pourrais-je récupérer

Mon innocence

Je pensais à lui comme à une quête.

Comme un service rendu.

Comme à un échange de bons procédés.

Jamais je n'aurais pensé que je succomberais…

Totalement.

Corps et âme.

Chaque fois que je le faisais appeler à mon bureau

Je le sondais du regard

De ses cheveux bien plus longs qu'avant,

deux fines mèches encadrant son visage et ses yeux pers,

perçant toutes mes défenses unes à unes,

à ses boots vernies.

Il me dominait de son regard

Et il ne s'en rendait même pas compte.

Je me revois lui dire il y a 5 ans

que nous devions effectuer une mission.

Ensemble.

Je le vois en train de décliner

Il…gémit doucement,

essaie de fuir ma langue qui erre sur son cou,

c'est…

difficile de se concentrer quand il fait ça.

Il ne m'en excite que plus

Que disais-je ?

Ah oui…

Je le vois en train de décliner sous un prétexte pathétique

Après tout ce n'était pas parce j'avais été réhabilité par tous qu'il devait

Me pardonner.

Cela faisait mal.

Très mal.

Mais c'était mon lot

J'étais son supérieur,

Donc…

Heureux ou non,

je lui donne un ordre

Il exécute.

Point.

Même si mes raisons ne concernent en rien

notre travail.

En l'occurrence il n'avait pas le choix.

Malgré ses protestations et haussements de sourcils,

il ne pouvait pas aller plus loin sans être taxé d'insubordination.

Et s'il était une chose que mon adjoint respectait

c'était la hiérarchie.

Merci à la tradition chinoise.

Je suis parti en mission avec mon ange noir.

Je ne pouvais résister à une telle créature.

Je ne suis qu'un homme.

Dans la navette qui nous emmenait à notre mission sur L3

Voyant qu'il ne m'adressait pas la parole,

comme d'habitude,

je lui demandais s'il n'avait pas de questions à poser sur nos actions.

Il me répondit que tout avait été clair.

Calmement.

Je n'en n'attendais pas moins de lui.

Il avait appris à évoluer dans le monde des adultes.

Hm.

Intéressant.

Il agissait en homme.

J'allais le traiter

En homme.

A ce moment je le pris de court

en lui demandant s'il me détestait.

Comme ça,

de but en blanc.

Je vis l'effet de ma question

Si simple

si compliquée

dans son regard onyx.

Quand je posai les mains sur lui

je ne vis

Rien.

ni admiration, ce qui était normal

ni mépris, ce qui l'était moins.

Que… de l'indifférence.

Cet homme autrefois si farouche était devenu

une coquille vide.

Non!

Pas comme moi

Toi tu ne le méritais pas

Tu étais…

Innocent.

Puis, avec l'indifférence

je vis comme…

du défi.

Comment pouvait-on être indifférent et défier en même temps ?

Mélange détonnant

Mélange de charme…

Il y avait

Une toute petite petite lueur…

De celles que je voyais lors de ses divers joutes

Avec Treize

Je me suis vu 5 ans en arrière

Je voulais voir l'incendie dans ces yeux

Dans ses yeux…

Si sombres

Si sombres,

comme un puits sans fonds…

Alors je suis devenu fou.

Il ne m'a jamais répondu,

et chaque fois que je lui pose la question

il ne me répond jamais.

Dans cette navette je me suis penché vers lui.

Mes cheveux glissèrent sur ses épaules,

se mêlant à son torrent de soie noire.

Mes mains retracèrent les contours de son beau visage

que je relevais vers le mien.

Je le vis rougir sous mon regard

et cela toucha quelque chose de profond en moi.

Quelque chose que je croyais mort.

Il avait l'air perdu…

Le pauvre.

Il me voyait encore comme un ennemi

et c'était normal.

Il était sous mon commandement

malgré lui.

Il devait se demander ce que je pouvais bien

Lui vouloir

Mon index s'attarda sur ses lèvres fines mais pleines.

Il me laissait faire :

ne jamais ciller devant l'ennemi.

Ses pupilles se dilataient.

Telles les sirènes antiques,

il m'entraînait inexorablement

au fond de son regard.

A l'intérieur de lui.

En dehors de ses yeux, il était impassible,

telle la montagne sous la neige.

Je lui reposai la question

« me détestes-tu ? »

Et sa réponse

« ………………. »

Ce n'était plus de l'indifférence,

mais de la fierté.

Soit.

Je lui dis doucement !

« Je vais t'apprendre à me détester »

J'avais réussi au-delà de ses espérances

A ce moment précis

Il me haïssait.

Je le sentais.

Ombre hait lumière

Ce jour-là, comme tous les autres jours qui suivirent

nous nous sommes appartenus.

Je ne pouvais m'empêcher de le toucher

De mes mains

de mes lèvres

et il me laissait faire…

J'étais tellement excité.

Tellement…bien.

Je me sentais revivre.

Je voulais qu'il éprouve.

Je voulais lui donner du bonheur,

lui qui me ressemblait tellement.

Je lui murmurais inlassablement à l'oreille…

« déteste-moi »

Je lui montrais mon côté sombre

Pour qu'il puisse développer sa lumière

et me réchauffer

le cœur

et le corps.

Sur le coup,

j'en avais oublié qu'il était veuf.

Mais s'il ne voulait pas de moi

Il aurait pu me tuer… non ?

Oui

A n'importe quel moment

Ca ne me rassurait pas

C'était une simple constatation.

Il était veuf,

hétérosexuel

et il me laissait faire…

Je ne savais pas ce que j'étais pour lui

Et je me jurai de le découvrir

Je l'ai léché partout

et il m'a laissé faire.

Aucune partie de son corps ne m'avait échappé.

J'avais tellement envie de le goûter

Entièrement.

Au moment où je glissais ma langue sur ses fesses,

entre ses fesses,

je lui murmurais encore

« déteste-moi »

J'étais de plus en plus excité.

Je n'eus pour toute réponse que son silence.

Je fis glisser ma langue gourmande

de sa moelle épinière à sa nuque,

je mordillais son oreille.

Il haletait.

Mes doigts glissaient en lui avec douceur,

Posant inlassablement la même question

Obtenant irrémédiablement la même réponse

« ………. »

Et là, dans cette navette je lui fis l'amour.

Oui, l'amour,

moi qui n'avait fait que la guerre,

eu quelques aventures.

J'avais fait l'amour.

J'avais l'impression d'être

Puceau.

Je me suis sentis comme mon Tallgeese

A sa destruction.

Je me suis senti éparpillé

Puis remodelé,

refait

à l'image

de…

quoi ?

Jamais je ne me suis autant senti un homme

qu'en prenant…

un autre homme

Si je l'avais su auparavant

ma vie n'aurait pas été la même.

Hmm

Ce fut fougueux.

Très fougueux.

Passionné.

Sensuel,

voire bestial à certains moments,

mais je lui ai bel et bien fait l'amour

Et je ne demande qu'à recommencer.

Encore et encore.

De son regard est né mon besoin

Ma faim…

Je lui ai fait pénétrer mon propre monde

en le prenant.

Il est entré dans mon ombre

A fait jaillir un mini soleil…..

Je savais d'ores et déjà que je ne pourrais plus

Me passer de ça.

Passer de toi.

En voulant t'aider

je me suis aidé moi-même,

tout en étant l'instigateur de ma propre destruction.

Mais je l'assume.

Dieu me protège…

Je voulais retrouver une partie de mon innocence,

une partie de moi-même,

et quelque part je l'ai retrouvée

de la manière la plus incongrue qui soit.

Et je la retrouverais

Encore.

Et encore…

Et encore.

Un être humain ne peut vivre sans amour.

Je suis un être humain.

Je l'ai découvert dans les bras d'un homme

aux cheveux de torrent.

Pourquoi a-t-il accepté ?

Par désir ?

Je le désirais… mais lui ?

Nous nous ressemblons tellement…

A l'intérieur

les mêmes doutes,

Les mêmes déchirures

les mêmes âmes torturées

la même désillusion

la même perte.

Est-ce que je me retrouve en lui ?

Bien sûr.

Se retrouve-t-il en moi ?

Aucune idée

Besoin de combler la solitude ?

Peut être pour lui,

mais pas pour moi.

Quand je pose les yeux sur lui

Je ne peux m'empêcher…

De le dévorer.

Je sens que je l'effraie

Cam'enrage

Et ça l'excite

Je le vois bien

Mais il me refuse la partie qui m'intéresse le plus en lui…

Son cœur.

Après avoir joui ce premier soir,

Je le gardais dans mes bras

Le berçant

En lui murmurant que je le détestais

- je ne pouvais dire autre chose

Encore et encore et encore.

Je l'apaisais de mes mots.

De mes mains.

Je le sentais trembler contre moi,

ou était-ce moi ?

J'étais le dominant.

J'étais le dominé.

Depuis cette mission

Chaque fois que nos emplois du temps nous le permettaient,

nous nous retrouvons.

Nous nous donnons mutuellement une partie de nous-mêmes.

Nous discutons souvent : il est très intelligent et cultivé

Nous rions parfois

Il a un magnifique sourire, si rare

Il est vraiment séduisant

J'adore son corps finement musclé, délié et lisse

J'adore le grain de sa peau

J'adore l'écouter respirer

Je lui montre autant que possible

Qu'il me fait vibrer

Lui aussi me montre que j'ai un certain effet sur lui

Mais rien de plus que le désir

Il continue de jouir en silence

Nous avons fait l'amour dans toutes les conditions

Toutes les positions

Nous l'avons fait tellement de fois

Et à chaque fois c'était extraordinaire

Un crescendo

Une osmose

Il me tue

A petit feu

Mais je ne veux pas mourir seul

Je ne veux plus deviner ce qu'il éprouve

Je veux qu'il me le dise

A présent je suis sur son canapé

Moi au dessus de lui.

Corps contre corps

Mon sexe en lui

C'était une première

D'un accord tacite nous nous retrouvions

Dans un endroit neutre

Ni ici

Ni chez moi

Il ne fallait pas se faire surprendre

Des gradés qui couchaient ensemble

Quelles que soient les époques

Ce n'était jamais bien vu

Et nos affaires ne regardaient que nous

Bien entendu

Cette fois j'étais venu

A lui

Sur son territoire

Pour le dernier combat

Cela faisait plus d'un mois que nous ne nous étions vus

J'étais en uniforme des Preventers kaki

Extrêmement chiffonné

Pas du tout à mon avantage

Je n'en avais que faire

Je sonnai

Je l'entendis prendre quelque chose et il m'ouvrit

Il ne devait certainement pas s'attendre à me voir

Il était en bas de pyjama de satin noir

Pieds nus

Son torrent de soie noire lui caressait les reins

Quelle splendeur

Il est tellement…

Lumineux

Ces 5 dernières années lui avaient fait du bien

Je lui ai fait du bien

J'ai fait du bien…

A quelqu'un

Les larmes me sont montées aux yeux

Je suis si las….

Il me regarda dans les yeux

Et il vit

La fatigue

Ma faim

De lui.

Lui aussi avait faim.

Il se contenta de s'effacer pour me laisser entrer

Une fois à l'intérieur

Je le plaquai contre la porte

Lui léchai les lèvres

J'avais tellement faim

Je lui murmurais des mots sans suites

Des mots de tendresse

De passion

Et d'amour

Il ferma les yeux

Son rythme cardiaque changea

Pour une fois

Mes mots

Plus que mes gestes

L'avaient chamboulé

Il avait compris.

Je ne pouvais plus

Je ne pouvais plus lui dire

De me détester

Non…

Je le caressais doucement

Puis avec plus d'urgence à mesure que

Mon envie de lui grandissait

Je lui disais qu'il était beau, tellement beau

S'il savait…

A l'intérieur comme à l'extérieur

Il mérite de vivre

Il mérite une chance

Et à travers lui

J'ai découvert que moi aussi

Il prenait peur, frissonnant imperceptiblement

Sauf pour quiconque connaissait son corps

Et dieu seul savait à quel point je le connaissais

Je lui disais qu'il m'avait manqué, que sa peau m'avait manqué

Tout…..

Sa chaleur

Son odeur

Sa lumière

Je passais mes mains à l'intérieur de son pyjama

lui caressai le sexe, le creux des reins et les fesses,

Sans chercher à entrer à l'intérieur

J'avais juste envie de le toucher

Je lui ai demandé si je lui avais manqué aussi

La voix rauque de désir

Sans pudeur aucune

J'étais à nu

Et je m'en moquais éperdument

Je vivais

Comme d'habitude ma voix rencontra le silence

Encore cet accord tacite

Ce silence

Mais ça va changer mon ange noir

Nous entrerons ensemble dans la lumière

Dans les ténèbres

Je le décollai de la porte et le déposai sur le sofa

Je ne savais pas où était sa chambre et à vrai dire…

Pas la force de l'emmener plus loin

Mon envie était trop forte

Et à en juger par son bas de pyjama proéminent

La sienne aussi

Reprenant mes caresses là où je les avais laissées

Je lui dis

« Ce que tu me tais je te le ferai crier »

Je resserrais l'étreinte de sa main sur son sexe

Si chaud

Si vivant

Il commençait à être humide

Lui aussi était en manque

Pas seulement de ça

Ses gestes étaient trop ampli d'….

pour n'être que du sexe.

Mon étreinte l'a obligé à ouvrir la bouche

pour puiser de l'air,

mais sa bouche était mienne.

Alors je reprenais possession de ce qui était

à moi,

comme je suis tout à lui.

Il adore m'embrasser…

comme s'il voulait m'avaler.

Mes lèvres semblent être une source

Intarissable…

Et je ne m'en plains pas.

J'adore le goût de sa bouche,

tout son corps…

Mais je veux tout de lui

La lumière

Puis l'éclipse

Totale.

A présent je te sens aux abois.

Le fier dragon est prêt à demander de l'aide

Mais il sait que personne ne peut l'aider

C'est inévitable

Nos gestes sont trop tendres

Nos regards trop expressifs

Malgré notre soit disant non expression

Notre manque trop présent

Tu le sais

Tu n'en peux plus

Moi non plus

Je te prends

Tu m'entraînes

Ton corps me dit

« Viens… »

De plus en plus fort

Je te réponds de vive voix

« Je te veux »

Tu sais ce que je veux

Tu me réponds à ton tour… avec une partie de ton corps

Tes mains se gardent bien de me toucher

Toujours de chaque côté de ton corps

Oh que non…

En te pénétrant j'attrape tes mains

A tâtons

Je te fixe

En enlaçant mes doigts aux tiens

Je sais que tu me sens

Tu sens tout.

Ma détermination

Mes sentiments

Et… les tiens

Tu commences à te rendre.

J'abaisse mon visage vers toi

Mes cils caressent tes joues

La lumière du soleil se fait de plus en plus présente à travers la vitre

Je la sens dans mon dos nu

Ma peau est de plus en plus chaude

La tienne plus humide

Il resserre ses jambes autour de ma taille

Voilà

Comme ça

Laisse-toi aller

Hmm ça n'a jamais été si….

Et pourtant…..

On dirait qu'il va mourir

Je vais l'achever

Sa respiration se fait erratique

Le frottement de son propre sexe contre mon ventre

Combiné à ma présence en lui

le rendent fou

Pourtant il ne cède pas

Et s'il gagne….

Nous aurons perdu

Alors je le fais réagir

L'amour fait mal

Alors je le mords

Fort

Je le prend par surprise

Il crie

Et il ouvre les yeux

Quelle erreur

J'ai déjà gagné

Alors qu'il sentait déjà ma propre jouissance

Que mon sexe tremblait en lui

Il sentait déjà

la chaleur de ma semence

en lui

Je ralentis le rythme

Hmmm

Je te savoure

Tu me hais

Je te pénètre

Je glisse en toi

Je suis humide

Chaud

Tu me brûles

Je te chauffe

A blanc

Mes mouvements se font plus longs

Amples

1……….2

1……….2

Je serre les dents

Je suis si dur

Je bande…

Mes muscles

1…………………… 2

1…………………… 2

Je me mords la lèvre

Tu frissonnes

Tes yeux sont de plus en plus noirs

Je reviens

1…………………… ………….2

sous lui il cherche à me faire perdre la tête

perdre le contrôle

Ses yeux sont à présent rivés aux miens

ses pupilles sont si dilatées…..

je ne vois que du noir

Il n'en voit qu'aussi

sa bouche est entrouverte

humide

la mienne

sur un sourire

carnassier

il est la proie

Il ne le veut pas

Tu veux te faire chasseur et me faire savoir

que tu me chasses

facile à dire

mais pas facile à faire hein

quand on est la proie de son propre corps

de son propre désir

pas avec moi

en toi

ni avec mes yeux rivés

à ton regard

encore moins avec nos mains jointes

tu serres mes doigts à me briser

tu ne tiendras plus très longtemps

Je lis dans tes yeux d'encre

De chine

Tu te dis que

si tu me montres que tu me veux

Tu montres l'ascendance que j'ai sur toi

donc tu restes tranquille

Tu attends que je craque

Tu ne céderas pas

Mon fier, si fier dragon

Tu peux toujours courir

Ton corps me montre que tu me veux

Plus que tu ne saurais le dire

Au-delà du désir…

Tu m'encourages à ne plus te faire crier

Mais hurler

Si ton pays révéla au monde la discipline

Et les supplices

Je suis celui qui aura révélé au monde

L'homme

Derrière le dragon

Echec

Dans ton regard je le sens

Je le sais

Je suis un salaud

Je sais

Que ton envie de moi n'est pas que physique

Tout comme la mienne d'ailleurs

Et tu sais que je le sais

Tu le vois dans mes yeux

A présent comme les tiens

Voilés

Ombrés

Mais lumineux

Ainsi que dans mes gestes

Depuis le temps

Tu craques mon ange noir

Donne-moi ce que je veux

Je te donnerais ce que tu veux

Pas de concession

Aller….

1…………………… ………………2

1…………………… ………………2

Tu ne veux pas céder ?

Tu craqueras avant moi

Tu as envie de fermer les yeux…

Tes paupières sont lourdes…

Cède

Au lieu de cela

Tu inspires un grand coup

Et… tu me prends

complètement

par surprise

Tu…. tu me parles…

- Viens…….

Mon Dieu……

Je ne suis plus un homme

Je suis un animal

Tu me pièges….

En touchant des lèvres le mythique dragon

J'accède au ciel

Je deviens tigre

Je ne vois plus rien

Et je vois la lumière

trouble

Je feule…

Et je perds le contrôle

Je reprends mes mouvements

Je veux te clouer au sofa

Quoique quel sofa ?

Je n'ai plus conscience de mon environnement

J'oublie tout ce qui n'est pas toi

Je te pénètre plus fort

Plus vite

Et dans mon brouillard je te vois te mordre la lèvre pour ne pas crier

Je gémis

Je… pleure ?

J'en tremble :

Tu le sens

Je me sens partir

Mais je ne veux pas partir seul

Mais c'est si… intense

Si bon

Si douloureux….

Je ne me contrôle plus

Pourtant l'enjeu est de taille

Je tente de m'apaiser

Tout en m'enfonçant encore et encore en toi

Mon visage est dans ton cou

Je suis en toi

Je suis à toi

Je sens que je suis… dans ton cœur ?

Je me retrouve en toi

Je me retrouve ailleurs

Je me retrouve…

Viens avec moi, mon ange noir

J'ai besoin de toi

Viens…

Je t'appelle doucement

- Wufei….

Ton visage est mouillé

Tu pleures aussi ?

Je te fais mal,

Mais il le faut

Je ne veux plus que tu souffres en silence

Je veux reprendre l'avantage

J'ai un genou à terre

Mais je ne me suis pas rendu

Un mouvement plus vicieux que les autres

Et soudain tu hurles de plaisir

Tu cèdes

Tu exploses

Héhé

C'est moi qui t'ai pris par surprise

Cette fois je ne m'empare pas de tes lèvres

Je veux savourer le cri

De ta délivrance

Ma victoire….

Notre victoire

Tes muscles se resserrent autour de moi

Et dans un grondement je me libère

En toi

Enfin

Et ma tête contre ton cou

je te chuchote

- Encore

Tu lâches une de nos mains enlacées et je te sens sourire doucement,

en entendant le faible grognement de protestation de ma part

Je sens que tu as envie de m'étriper sur place

De me faire du mal

Pour tout le bien

Tout le mal que je te fais

Mais à la place tu caresses mes cheveux,

les fait glisser entre tes doigts

Je t'ai ressuscité

toi, Chang Wufei,

le dernier dragon de ton clan.

Moi, Zechs Marquise je t'ai détruit

En faisant de moi une partie de toi

Et inversement

J'ai détruit le mythe

Pour faire de toi un homme,

Mon homme

Tu me hais

J'aime cette haine

Ombre hait lumière

Je suis encore en toi

Je relève la tête

Je t'embrasse doucement

Une légère caresse de ma langue sur tes lèvres

Mais je n'entre pas

Je suis déjà à l'intérieur

Rien ne presse

Je me contente de te regarder

Tes pupilles se sont rétractées

Et ma main libre caresse ta parure de soie noire

Mes lèvres miment des mots…

Wo ai ni

Ton regard est incrédule

Tu es si expressif après l'amour

Tu penses te tromper

Mais après tout que faisons-nous depuis 5 ans

Si ce n'est nous tromper l'un l'autre ?

Je ne suis pas pressé de me retirer et tu ne sembles pas pressé que je me retire

Je replonge la tête dans le creux de ton cou

Y frotte légèrement mon nez

Puis dépose un baiser

Comme l'enfant innocent que je suis redevenu

Au creux de tes bras

Et nous nous endormons,

tes lèvres dans mes cheveux,

moi bercé par les battement de ton cœur.

Le repos du guerrier

enfin

Les rayons du soleil glissent sur nos deux corps

Je sens ton sourire

Mon ange noir

Mon soleil

Mon dragon

Mon roi

Mon tout

Echec et mat

Ombre et lumière

Ombre est lumière

Owari (cette fois c'est vraiment fini ^^)

Ah moi et mes pseudo envolées passionnées blablabla…

Zechs *sourcil sceptique* : blablabla tu peux le dire. Pseudo est le maître mot. Tu es pathétique. Moi courir après ce petit pète sec…

Mithy *sourcil sceptique* : on peut savoir de quoi tu te plains ?

Zechs *colère froide* : je ne suis pas suffisamment blond pour vouloir me mettre avec ce type de mon plein gré!

Mithy *sourire sadique* : raison de + pour vous mettre ensemble. Vous êtes bien les mêmes tous les deux. Ce même orgueil déplacé.

Zechs *froncement de sourcils* : je ne lui ressemble pas…

Mithy *saoulée* : Tu me saoules Zechs. Grave. Puisque tu te plains je te mettrais encore avec lui… et en plus tu… oh puis non je ne te dis rien, tu auras la surprise.

Zechs *goutte de sueur* : Oh pardonne-moi ma Déesse… ma petite noix de coco, Mon masque de fer…

Mithy *sourire puissance 10000000000000000000000* : trop tard…

J'espère que ça vous aura plu ^^

@ ++++

Mithy *fiqueuse nostalgique néoromantique aux accents* bucolico-nawak ^____________________^ ^^

*Solaar, les temps changent [rappeur nostalgique néoromantique aux accents bucoliques]*