Gundam Wing Fan Fiction ❯ Strange Newtypes ❯ D'étranges Rencontres ( Chapter 1 )

[ P - Pre-Teen ]

Base : Gundam Wing

Auteur : Robyn

Mail : gun_robyn@yahoo.fr

Disclaimer : Gundam Wing est ©leurs auteurs. C'est à dire pas à moi.

Titre : Strange Newtypes

Genre : UA pas très alternatif + Yaoi + Couples spéciaux + Sérieux en général + Romance + Science fiction + Organisations secrètes + Lutte contre le mal + Pouvoirs surnaturels + POV Quatre en majeure partie + OOC pas fait exprès = Prises de têtes.

Couples : Que je me souvienne…

Remarques : Je sais pas dans quoi je m'embarque exactement, mais deux certitudes :

Les G-boys ont autour de 20 ans et l'histoire se passe dans trèèèèèèèèèèèè& #232;èèèèèès longtemps…

Symboles : @_@_@_@_@_@ indique un espace temporel.

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Chapitre 01 :

J'ai beau me dire que je vais bientôt arriver mais rien y fait. Je marche depuis 1 heure et la base n'est toujours pas en vue. Et j'avoue que je commence à avoir terriblement froid. Car comme par hasard, la neige s'est mise à tomber il y a une heure. Ce qui ne me facilite pas du tout la tache. Parce que le Boss m'a transféré dans une autre base dont la proximité faciliterait la mission que je dois effectuer prochainement. La voiture que j'ai utilisée pour les premiers kilomètres n'était pas équipée pour ce genre de climat. Je pourrai très bien utiliser mes pouvoirs mais je n'ai pas assez de maîtrise sur moi-même.

Je fais partie des Light Newtypes, une organisation secrète qui a pour but de prévenir et contrôler toutes invasions ennemies provenant de l'espace. Ce sont les Dark Newtypes dirigés par Thoubarhof qui était au départ un terrien et qui s'est mis au rang des envahisseurs afin de pouvoir réaliser son rêve : maître de l'univers. Un débile mental en définition.

Une bourrasque de vent me coupe de mes pensées et me ramène à la réalité. Je marche toujours malgré le fait que je ne vois quasiment rien à travers ce voile brumeux de flocons de neige compacts et pourtant menus. Quant à la lampe torche qui fournissait ne serait-ce qu'un peu de clarté devant moi, elle risque à n'importe quel moment d'être à court de batteries. Et je ne dois à présent compter que sur moi et sur mes yeux glacés par l'air me rendant la vue encore plus floue qu'elle ne l'était déjà. Des larmes froides coulent sur mes joues sans que je ne puisse les retenir puis des plaintes restent étouffés au fond de ma gorge. Je déglutis un instant. Ca y est, je sanglote.

Et ce n'est pas ce qui va me consoler que d'inspirer l'oxygène hivernal qui remonte jusque dans mes narines telles des piqûres inlassables de moustiques. Cet effet me donne envie de vomir toutes les entrailles du plus profond de mes poumons gonflés à bloc. C'est fou ce que mes oreilles sifflent. Je n'entends en parallèle que le souffle profond de cette tempête de neige dont je me suis engouffré par mégarde. Mais pourtant je l'avais sentie, au plus profond de moi. Comme un signal d'alerte qui m'avait picoté le cœur. J'ai sûrement dû emprunter le mauvais passage…

Ce n'est pas en pensant à ça que je vais m'en sortir. Parce que je n'en peu plus. Mes muscles sont paralysés, je ne sens que les fourmis qui me rongent et mitraillent la peau. Mes jambes enfoncées dans cette couche épaisse, qu'est le sol, sont complètement déconnectées de mon cerveau. Mes bras que j'ai croisé, recherchant une quelconque chaleur, sont gelés. Je ne vois plus rien. La neige me glace la chair en fondant, une douleur vive et incroyablement brûlante. Ma respiration est effrénée et je n'arrive plus à la contrôler, je ne sais plus comment… Je m'effondre, épuisé, mes genoux touchent brutalement le sol, le haut de mon corps bascule et ma tête s'écrase contre le sol moelleux balayant mille petites particules de neige.

La tempête fait rage, je ne reconnais plus les arbres de cette forêt recouverts par cette nappe blanche. Blanc… Tout est blanc… Alors je ferme mes yeux, ébloui par cette lumière. Je m'endors…

@_@_@_@_@_@

Etrange cette sensation… Inhumaine… Pourtant je me sens bien. J'ai l'impression d'être enveloppé dans un cocon chaud. Comme si rien ne pouvait m'atteindre, d'être en sécurité. Mes muscles sont relâchés, je me laisse aller dans cette douce chaleur. Est-ce une couverture ? Je n'en ais pas l'impression, je ne sens pas la laine. En fait je ne sens rien. Même pas le tissu de mes vêtements. Suis-je nu ? Si c'est le cas, je ne me souviens pas m'être déshabillé. Au fait, ou suis-je ? Il y a quelques instants, j'étais dans ma voiture en direction de la base que je devais affecter. Que s'est il passé entre temps ? J'ai mal à la tête. Cela rompt totalement mon bien-être.

Il fait noir. J'ai peur. Suis-je entrain de rêver ? Un rêve sans images. Je devrais peut-être ouvrir les yeux. Mes paupières s'entrouvrent lentement, avec l'appréhension de découvrir ce qu'il y a autour de moi. Une vive lumière rouge perce mes yeux que je referme instantanément. En plaçant la main devant mes yeux cette fois-ci, je les rouvre et cette lumière filtre entre mes doigts. Elle paraît moins aveuglante maintenant que je me suis habitué. Je baisse ma main et la laisse tomber sur… Sur quoi ? Sur quoi suis-je allongé ? C'est une sorte de… Enfin… On dirait un voile rougeâtre et fluorescent. Ca ne me renseigne toujours pas ce que c'est. Je lève la tête, la tourne dans toutes les directions. C'est partout pareil et de forme ronde.

Je me redresse et passe ma main dans mes cheveux. Mais dans quoi suis-je encore tombé ? Puis-je en sortir ? Mes doigts tremblants traversent prudemment cet espèce de cocon et une décharge brûlante les frappent. Je pousse un petit cri. La douleur s'estompe rapidement mais cette expérience ne me rassure pas du tout.

Serais-ce… Oui c'est ça, les D.N.T ont dû me capturer et m'on enfermés dans… Ca. Je ne vois que cette explication, en tout cas la seule explication plausible. Ce mot ne devrait même pas exister car l'univers renferme des bizarreries que les scientifiques normaux ne pourraient même pas déceler… Il n'y a pas de doutes, c'est un Newtype qui a crée cette chose. Il doit pouvoir manipuler les éléments à cause de la chaleur. Ce genre de Newtypes est très fréquent. Mais redoutable. Pas pour moi. Avec mes pouvoirs psychiques je pourrais sans mal les maîtriser.

Soudainement, ce cocon forme un tourbillon me fouettant de toutes parts et dans la confusion, je ne peux faire que de me protéger avec mes bras. Ca fait mal, ça brûle… Ce calvaire se termine enfin et un vent d'air semble me porter avant que je ne retombe doucement sur le sol froid. Changement total de température. Je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort que des bruits de pas lents et rythmés me font sursauter et le sentiment d'être en danger me picote le cœur. Ils se rapprochent de plus en plus, leur résonance devient plus forte et la façon dont la personne marche me paraît très sadique. Il doit sentir que j'ai peur, c'est un Newtype. Mais je ne peux déterminer sa nature, « méchant » ou « gentil ». Malheureusement il n'y a pas de décodeur lié à ce problème.

Je suis entrain de penser à des débilités alors que je suis certain que la personne vient de rentrer dans la salle. Si ç'en ait une bien sûr. Car il fait très sombre, et je ne distingue même pas sa profondeur ni une éventuelle sortie.

Toujours cette présence… Je n'entends plus les pas. Mais il est là, quelque part, tapissé dans l'ombre. Je me demande s'il peut me voir… J'espère que non, je suis à poil… C'est une réaction tout à fait normale de devenir bête chez moi dans des situations comme celle là. Ho bien sûr je pourrais très bien garder mon sang froid mais comment faire lorsque vous avez un revolver pointé au creux du dos ?

- Qui es-tu ?

Et qu'une voix incroyablement sexy et pourtant meurtrière me murmure certes trois mots, mais dont le souffle brûlant traverse mon corps jusqu'aux moindres petites extrémités des articulations à m'en hérisser mes cheveux ? Et me faisant croire qu'ils sont entrain des cramer ? Je divague… Mais je n'ose toujours pas répondre. Si je lui dis qui je suis, c'est-à-dire L.T.D, il pourrait faire partie du camp adverse et m'abattre sur le coup mais si je lui mens et lui dis que… Enfin vous avez compris quoi… Si je mens, il pourrait me tuer et si je ne mens pas il pourrait aussi me tuer. Dur, dur d'être un Newtype…

C'est pas tout mais un petit cliquetis me signale qu'il est effectivement entrain d'appuyer sur la gâchette. Effet immédiat, je crache le morceau. Je n'aurais jamais cru entendre une telle tonalité dans ma voix. Elle est plus aiguë, déjà qu'elle l'était assez avant.

Je sens que le revolver se détache peu à peu de mon dos. Je soupire doucement mais je ne suis pas totalement soulagé. Lui ne m'a pas dit qui il était. Et je crains le pire, surtout que même sans le voir il m'impressionne et me fais peur. Allez, je demande ou pas ? Allez Quatre ! Prouve que t'es pas un moins que rien et puis s'il se passe quelque chose, t'as toujours tes pouvoirs !

A peine j'entrouvre mes lèvres qu'elles se referment tout de suite. Ne pensez pas que je suis un trouillard mais si vous voyez ce qui se présente devant moi vous seriez incapables d'articuler un seul mot.

En effet, une espèce de petite boule de feu flotte dans l'air et devient de plus en plus volumineuse au fur et à mesure qu'elle se déplace. Pourquoi cela ne m'étonne pas ? Elle se rapproche de plus en plus et rend l'atmosphère encore plus bouillante qu'elle ne l'était par la présence du Newtype. Cette boule de feu a au moins un avantage, celle d'éclairer les environs. Apparemment c'est une vaste salle et je distingue à peine les meubles qui prennent une forme vague de bureau…

Alors que mon regard fait le tour de la salle avec précision, il tombe soudainement sur la boule de feu à quelques millimètres de mon visage. Je sursaute et déglutis quelque peu. Mes yeux ne sont plus que captivés par elle. Elle bouge de gauche à droite et mes yeux suivent le mouvement. Un instant j'ai cru voir une bouche… Un autre instant un nez… Une mèche… Un œil émeraude… Magnifique… Je dis ça pour son visage entier. Fin, délicat, charmant… Et pourtant une mâchoire bien tracée. Des dents parfaitement aiguisées, des canines incroyablement pointues…

La boule de feu s'éloigne à ma déception. J'aurais voulu continuer à admirer les yeux du mystérieux homme. Elle disparaît. Et renaît considérablement projetant sa clarté dans toute la salle, n'épargnant aucun coin. L'idée de savoir où je suis ne me traverse même pas l'esprit, je préfère le contempler, lui.

Un corps élancé et finement musclé mais bien battît, tout cela moulés par un jean et un col roulé tous deux noirs. Sans oublier son visage qui colle parfaitement à son apparence.

Je me rends compte en parlant d'apparence que je suis nu. Et si je le vois, il me voit. Je dois ressembler à un volcan en pleine éruption. On dirait que ça ne le gène pas, rien dans l'expression de son visage me montre une quelconque émotion. Son regard est figé, presque froid. Même dans ces gestes tout porte à croire que c'est une statue. Comme ces magnifiques statues grecque.

Il plisse un instant les yeux avant de faire demi-tour. Où va-t-il ? Il ne va pas me laisser là, tout seul et à poil !

- Heh ! Où tu vas ?!

C'est sorti tout seul. Et le silence me répond.

Guidé par je ne sais quel intuition, je le suis. Mais en chemin, j'entends des voix. Elles sont très proches. Il y a surtout des rires et des plaintes. Enfin bon… Je continue de marcher mais l'homme de tout à l'heure m'a semé et je dois me débrouiller tout seul. Comme d'habitude. Je ne me décourage pas et finit par arriver devant une porte, seule. On dirait qu'elle a été faite pour moi, qu'elle m'attendait. Je l'ouvre et découvre une espèce de chambre. Sobre certes. Peut-être est-ce l'habitude d'avoir vécu dans la richesse…

Alors que j'allais chercher d'éventuels vêtements, les voix de tout à l'heure reviennent. Elles sont plus fortes et se rapprochent considérablement. Je peux même entendre de quoi elles parlent. Une histoire de cheveux… Et celui qui parle le plus a l'air d'agacer son interlocuteur vu les plaintes qui sortent de sa bouche. Les voix disparaissent.

J'ai à peine le temps de me retourner que deux hommes surgissent de nulle part et me font sursauter. J'aurai pu avoir une crise cardiaque, mon cœur bat à folle allure.

Ils me regardent. Enfin, c'est surtout le natté. Son regard est bizarre... Tant par la couleur de ses yeux que je comparerais à des pierres améthystes, tant par… Il me matte les fesses. Et pas que les fesses d'ailleurs… Un large sourire vicieux naît sur ses lèvres et il incline légèrement la tête. Histoire de voir plus en profondeur… Je ne rougis même plus. Je suis tellement blasé que je n'arrive plus à exprimer un quelconque sentiment. Je me contente alors de l'observer. Assez fin, pas très grand. Un visage rond et enthousiaste avec de grands yeux améthystes. Une longue tresse se pose aux creux de ses reins comme un serpent. Apparemment il affectionne tout particulièrement le cuir. Le pantalon hyper serré enveloppant des jambes pas tellement musclées mais plutôt galbées. Une chemise fripée et légèrement entrouverte laisse percevoir une peau laiteuse. Contraste parfait avec le noir de ses vêtements.

Par contre, son ami n'est pas du tout pareil. Il est typé chinois et porte uniquement du blanc avec un costume traditionnel taillé sur mesure mettant en valeur ses yeux ébène et ses cheveux lui arrivant jusqu'au menton. Il a l'air sévère et plutôt costaud. Pourtant quelque chose en lui me dit que c'est tout à fait le contraire. Je le sens. Donc ce n'est pas un Newtype comme son ami. Cela se voit trop. Rien qu'à la couleur de ses yeux. Inhumaine.

Me coupant de mes pensées, le Chinois donne une petite tapette sur le crâne du pervers.

- Mais heu !!! C'est pas tous les jours qu'on voit des mecs à poil se balader dans la base !!! s'écrie le natté en se frottant le crane.

- Imbécile !!! crache le chinois.

Il se tourne vers moi et m'indique d'un geste sec du menton le bureau. Quelque chose y est posé. Un petit papier que je m'empresse de déplier. Il y a marqué… Ne t'inquiètes pas, je vais te rejoindre. Heero.

- Montre c'est quoi ! Un petit mot d'amour ? De Ice-man en plus !

- Maxwell ! C'est pas tes affaires !

- Heero…

A suivre…