Gundam Wing Fan Fiction ❯ Strange Newtypes ❯ Révélations ( Chapter 2 )

Auteur : Robyn

Mail : gun_robyn@yahoo.fr

Base : Gundam Wing

Disclaimer : J'ai refusé les droits de Gundam Wing par pure modestie.

Titre : Strange Newtypes

Genre : Yaoi + UA + POV de Quatre + OOC ? + Supers pouvoirs + Heero en vue = Mmh… Crunch…

Couples : 4+1, c'est pas spécial. Oh, aussi 4+3 mais bon c'est pas ce que vous croyez.

Remarques : C'est un exploit pour moa, voici le deuxième chapitre !

Symboles : @_@_@_@_@_@ indique un espace temporel.

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Chapitre 02 :

Une drôle de nuit s'est passée. Une nuit où je n'ai fais que de songer à des scénarios inimaginables quant à la situation dans la quelle je me trouve. Je pourrais très bien être entre les mains de mes ennemis, et si c'est le contraire, je dois dire que je n'ai trouvé aucun signe d'amabilité de la part de ceux qui m'ont « accueillis ». Preuve, à peine avais-je déposer le petit papier que m'avait envoyé hier mon Heero, je me suis aperçu d'être enfermé dans ma chambre sans aucune explication valable. Enfin s'il y en a une mais je ne comprends toujours pas pourquoi les deux jeunes gens d'hier avaient subitement disparu, comme ils étaient apparus. La conclusion en ait que le natté, dont les certitudes sont sûres qu'il est un Newtype, ait utilisé un quelconque pouvoir lié à sa nature. Plusieurs hypothèses s'offrent à moi mais le fait de repenser à tout cela me donne un mal de tête horrible.

Cette même nuit je l'ai passée dans cette chambre. Dans un lit précisément. Normal me direz-vous. Anormal lorsque vous vous apercevez que votre lit flotte dans les airs et que le bout de vos pieds n'atteigne facilement le plafond blafard dont les moisissures sont très nettement visibles. Il doit y avoir un dérèglement psychique quant à cette anormalité. Cela m'arrive souvent lorsque je suis nerveux, très nerveux. Et je ne supporte pas du tout le fait d'être enfermé ainsi d'autant plus qu'il fait très chaud. Et il n'y a pas de fenêtre ou d'ouvertures pour laisser passer ne serait-ce qu'une bribe d'air frais.

Je soupire avec lassitude et atterris. Il doit être à peine 6h du matin, et même je n'en suis pas très sûr. Désolé mais ma tête n'est pas dotée d'une horloge.

Je rejette les draps par-dessus mon corps et me lève à moitié tanguant, mes repères totalement brouillés. Je finis par cogner mon pied contre un rebord du lit et pousse un cri étouffé pour le cas où les autres arriveraient… Oui j'ai l'intention de m'évader. J'aurais très bien pus le faire cette nuit, mais ils doivent s'attendre à ça justement. Alors pourquoi ne pas tenter le coup en pleine matinée, le moment de la journée où l'on voudrait rester dans son lit ? Et si je n'y arrive pas, tant pis. J'ai toujours une chance du fait qu'ils soient des L.T.D…

En pyjama, oui j'en ais trouvé un par hasard… En fait je l'ai fais apparaître. Les Newtypes possédant des pouvoirs psychiques, ainsi pouvant faire ce qu'ils veulent, ont le droit aussi d'avoir des caprices de temps en temps. Mais au bout d'un moment si l'on en abuse trop, le grand conseil des Newtypes sanctionne sévèrement ces initiatives, tous camps confondus.

Donc, en pyjama je fais le tour de la chambre recherchant une issue qui me serais de plus grande utilité. En vain. Il ne me reste plus qu'une seule solution. Je me poste devant la porte fermée à je ne sais combien de clefs et ni vu ni connu, mon cerveau envoie un message psychique jusqu'au bout de mes doigts. Une petite lueur dorée ondoie autour du poignet puis dans l'instant d'une seconde, la porte s'entrebâille miraculeusement. Voilà, le tour est joué et il ne me reste plus qu'à…

- Tiens tiens, pouvoirs psychiques hein ? Tu sais que c'est pas bien de partir sans prévenir ?

C'est pas vrai, encore lui… Et il est encore apparut mystérieusement sauf que cette fois-ci il est perché sur un meuble à l'entrée de la chambre. Il me fait penser à un petit diablotin avec son air espiègle et ses yeux améthyste pétillants dans l'ombre. Et sa tresse me rappellerait presque… sa queue… HEM.

- Bon bein je crois que tu vas ma suivre petit…

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Depuis tout à l'heure ce brun un peu loufoque m'entoure les épaules avec son bras. Et j'ai tendance à être un peu intimidé sous ces gestes. Mes sœurs et mon entourage trouvent que je suis adorable lorsque je rougis. Moi je suis plutôt gêné… Ce qui amplifie encore plus la rougeur.

Le jeune homme à la natte m'a fait traverser cette base de fond en comble et m'a présenté les lieux, cependant avec un bavardage inégalable dans mon petit monde. Il ne faisait que parler avec des gestes et de balancer des blagues que seul moi peut en rire. Hé bien, j'avais l'air bien dans mon pyjama bouffon et ma tête de hérisson en train de me marrer comme une baleine. Je ne crois pas que la description soit vraiment juste. Enfin bon, là n'est pas la question.

Il m'a emmené de ce qui peut s'appeler une salle de briefing. Comme dans mon ancienne base. Et ce n'est que maintenant que je me rends compte que je ne sais toujours pas par qui je me suis fais « emprisonné ». En repensant à la petite visite guidée de tout à l'heure, je ne me suis pas senti en danger avec la présence du comique. Peut-être est-ce un signe du fait que je suis entre de bonnes mains ? J'espère qu'oui.

- Assis-toi là, me dit le jeune homme à la natte.

Je m'exécute prudemment et observe autour de moi. Je suis au bout de la grande table ovale entourée de multiples chaises en cuir. Je vois le Chinois d'hier assis à quelques mètres de moi sur le côté de la table. Il a l'air grognon. Beaucoup de personnes sont grognons le matin. Or, l'est-il tout le temps ? C'est drôle, hier il ne portait pas de tenue militaire… Même le natté en porte une… Vous savez ces tenues en vert avec des grosses taches… Et l'Asiatique a attaché ses cheveux en une sévère queue tirée en arrière ne laissant percevoir aucune mèche s'en échapper. Je le préférais comme il était hier, il avait l'air plus détendu.

- Tu sais quoi ? Le petit chenapan a essayé de s'échapper, lance haut et fort le natté à toute l'assemblée de une personne.

- C'est que tu ne l'as pas assez surveillé, répond le Chinois pas très content.

J'ai comme l'impression qu'il n'est pas lui-même, on dirait qu'il essaye d'être méchant, alors que je sens en lui qu'il est tout à fait différent. Il me rappelle Heero. Lorsque je l'ai connu, il me semblait être quelqu'un de froid et infréquentable. A l'époque, je refusais de croire que des personnes pouvaient être ainsi. Je refusais qu'il en existe parce qu'au fond d'elles, se cachait une terrible souffrance. Cela me faisait souffrir aussi et comme j'étais très sensible, j'essayais au maximum de devenir ami avec Heero. Et malgré le fait qu'il me rejetait à chaque fois, je persistais et j'avais fini par avoir une relation certes que professionnelle, mais on était devenus en quelques sortes de « bon copains ». Pas plus, mais c'est pas grave…

Soudainement, et me coupant de mes pensées par la même occasion, un plateau chargé de nourriture se pose devant moi et je vois une main fine le soutenir avant de se retirer. Un homme passe derrière moi avant d'aller s'installer calmement dans une chaise en face du chinois. C'est l'homme aux si beaux yeux… Je me demande pourquoi il m'a apporté ceci. Bien sûr c'est mon petit déjeuner mais c'est plus le geste qui m'étonne. Car hier il n'avait pas l'air aussi gentil qu'aujourd'hui. Cela me rassure et j'ai l'impression d'être tombé sur les bons Newtypes.

- Merci, je réponds doucement sans pour autant que l'autre réagisse.

Je crois bien qu'il préfère regarder le natté…

- Bein qu'est-ce que tu attends, mange ! me signale le jeune homme aux yeux améthystes.

C'est vrai que j'ai une faim de loup. En même temps que je mange, les autres me regardent. Je suis très mal à l'aise. La façon dont ils me regardent est étrange, ils me scrutent parfaitement avec une expresion qui leur est propre. Le natté réagit en premier et s'excuse au nom des trois. Ensuite les traits de son visage deviennent de plus en plus sérieux. J'agrandis les yeux tellement ça me surprend. Il prend une profonde inspiration avant de s'asseoir sur la table et de croiser les mains. Ca me rappelle une scène où mon père m'avait confié qu'il allait me marier avec cette Dorothy… C'est en partie pour ça que je me suis converti…

- Je vais pas y aller par quatre chemins, voilà pourquoi t'es là. [1] La base que tu devais affecter c'est celle-ci. Par précaution, nous avons déclenché une tempête de neige afin de savoir si tu étais vraiment la personne que nous devions accueillir. Bien sûr nous t'avons effacé la mémoire car la plus part des personnes subissent un choc psychologique après cette expérience. Suite à cela, nous t'avons retrouvé et t'avions soigné et je me suis personnellement chargé de te déshabiller. Nous t'avons enfermé dans la chambre pour ne pas que tu t'enfuies et il s'est fallut de peu tout à l'heure. Mais heureusement que j'étais là…

Je suis attentivement jusque là.

Il continue :

- Comme tu le sais ton supérieur t'as transféré ici pour une mission dont nous ferons partie aussi, mais pour l'instant nous n'avons aucune idée de ce qu'elle peut en être. Une chose est sûre, c'est qu 'elle sera à proximité et je suis sûr que cela a un rapport avec d'étranges phénomènes qui se produisent dans la ville d'à côté, Peacecraft City. Mais pour l'instant mieux vaut attendre l'ordre de mission qui devrait arriver tout à l'heure.

Il a répondu pour la plupart de mes questions.

Puis il reprend :

- Pour cette mission il est bien évident que nous avons besoin d'un Newtype maîtrisant parfaitement les pouvoirs psychiques. Tous les autres s'étant présentés ont échoué au test. Mais t'inquiètes pas t'auras pas à le passer puisque certaines personnes nous ont assuré que tu étais à la hauteur. Et même, t'es tellement à la hauteur que notre Boss t'a nommé… Chef de mission. Bon bein voilà, t'as des questions ?

- … Quand verrais-je Heero ?

Apparemment ils ne s'attendaient pas du tout à cette question. Même si le natté a un sourire qui en dit beaucoup. Qu'est-ce qu'il va s'imaginer encore ? Je… Je suis amoureux d'Heero, et alors ? Ca n'a rien d'extraordinaire…

- C'est Yuy qui rapportera l'ordre de mission, intervient l'asiatique.

J'ai du mal à cacher ma joie… Je vais enfin pouvoir le revoir…

- Comme je vois que tu n'as plus de questions, on va se présenter, suggère le natté.

C'est vrai que je suis très curieux de savoir comment ils s'appellent, ça m'évitera de les appeler « hey toi ! » Ce n'est pas du tout poli.

- Moi c'est Duo Maxwell, t'as du entendre parler de moi dans ta base, non ?

- Pas vraiment, non.

Un sourire moqueur s'empare des lèvres du chinois. Duo fait la moue et croise les bras afin de garder le plus de dignité possible.

- Présente-toi au lieu de te moquer de moi !

- Chang Wufei, lâche t-il finalement presque indifférent.

- Enchanté Chang.

- Appelle-moi Wufei, dit-il plus sévèrement le regard empli d'éclairs.

- Désolé, je murmure doucement pris en faute.

- Fais pas attention, intervient Duo, c'est pas ta faute tu pouvais pas savoir. Et puis si ça peut te consoler, il réagit beaucoup plus mal avec les autres nouveaux.

Ca me rassure un poil. Mais je sais qu'on sera amis. Même si c'est professionnellement comme avec mon Heero.

Je n'attends plus que le jeune homme aux yeux émeraude se présente. Pour l'instant il me regarde fixement. Les traits de son visages sont détendus, il a l'air calme. Nos regards se croisent. Il a de si beaux yeux… Même si je n'en vois qu'un seul. Une couleur qui m'inspire la joie de vivre, mais son regard est vide. J'ai un certain choc au cœur. Ce regard, même s'il n'a aucune expression, reflète une profonde tristesse.

Mes yeux me piquent, je vois flou. Serais-je capable de pleurer pour un inconnu ? Suis-je si sensible que ça ?

- Je n'ai pas de nom, mais tu peux m'appeler Trowa Barton, souffle t-il insensiblement.

J'ai l'impression de l'avoir gêné…

Duo regarde sa montre et incite Wufei à venir avec lui après m'avoir prévenu qu'ils allaient dans la salle de contrôle. Je ne sais pas quoi faire. Je pourrais très bien les suivre car l'idée de rester avec Trowa me met mal à l'aise. Je n'ai pas le temps de leur demander que brusquement Duo agrippe le chinois par la taille et ils disparaissent tous les deux. Ils laissent un nuage de poussière blanche derrière eux qui se dissipe rapidement. Je reste planté la bouche béante.

Vous devez trouver que ma réaction est stupide puisque je suis sensé connaître ce genre de choses comme je suis Newtype. Faux. Un Newtype est à la base une personne développant des pouvoirs psychiques et une perception sensorielle sans précédents chez les Terriens. Oui, je viens de l'espace mais je combats pour la Terre, c'est une question de principes. Quant à ma réaction, elle est tout à fait normale vu que je viens de découvrir qu'il y une autre forme de Newtypes. Et c'est pareil pour Trowa sauf que lui, sa « race » devient de plus en plus courante.

Je devrais peut-être parler de tout ça à Zechs…

- Viens avec moi.

Trowa vient de me proposer de le suivre, mais j'hésite. Ho et puis, je ne vais pas passer pour un moins que rien non plus. Je le suis. C'est étrange, j'ai l'impression de revivre la même scène qu'hier, sauf que cette fois-ci je fais attention à ce qu'il ne me sème pas. Finalement nous arrivons devant une porte coulissante. Heureusement que nous sommes arrivés, je commençais à avoir un peu honte dans ce pyjama…

Il entrouvre la porte et s'adosse contre la rambarde. Pourquoi s'arrête t-il soudainement ? Sa tête se tourne vers la mienne.

- Tu ne veux pas te changer ? me demande t-il avec sa si belle voix…

- Heu si, je finis par répondre embarrassé.

Je rentre dans une vaste salle bourrée de vêtements en tous genres. Avec une dominance de vêtements militaires. Je crois que c'est ce genre de vêtements que je vais devoir enfiler… Puisque tout le monde en met ici…J'ai du mal à trouver ma taille. Les pantalons sont très grands au niveaux de la taille et je flotte dans les vestes. Je suis assez menu il faut dire, mais j'ai les joues rondes. Simple indication car mes sœurs adorent m'embrasser sur mes joues, je leur fais penser à un petit bébé… Ma fierté en prend un coup…

Je finis par trouver une tenue à ma taille. En ce qui s'agit du débardeur, chemise et veste, c'est du seize ans (et alors ?). Par contre le pantalon est toujours un peu grand mais j'ai trouvé une ceinture adéquate. Je me retourne pour lui dire que j'ai finis mais il n'est plus là. Une main brûlante se pose sur mon épaule . Je sursaute et tombe en arrière. Je me cogne dans quelque chose de dur et avant que je ne tombe à terre, un bras puissant m'entoure la taille puis je me sens collé à quelque chose de chaud. Plutôt à quelqu'un de chaud.

- T-Tro-wa ? je bégaye espérant que c'est bien lui.

- Tu as oublié ton béret.

Ouf c'est la voix de Trowa. Par contre, je ne sais pas du tout comment il a pu arriver là sans que je ne m'en rende compte. Je suis tête en l'air parfois...

- Ce que tu peux être tête en l'air parfois... [2]

Ce n'est pas la voix de Trowa. Et le seul qui puisse lire dans mes pensées sans explication possible, c'est...

- Heero !

Je me détache de Trowa avec une force pour moi inconnue et me précipite à l'entrée de la salle où m'attend mon Heero. Il est plus beaux qu'avant dans sa tenue militaire qui moule comme un gant son corps musclé et ses cheveux jadis en bataille sont parfaitement coiffés sous son béret. Son visage est totalement dégagé. Mon dieu - mon dieu - mon dieu je craque !!! Calme, calme...

Je ne suis plus qu'a quelques mètres de lui, je prends mon élan et saute dans ses bras. Je serre à présent son torse avec toute la force que je possède mais lui ne me rend pas mon étreinte... Au contraire il se conte de poser sa main sur mon torse et de me repousser fermement.

Mais pourquoi... Pourquoi m'a t-il rejeté ainsi ? Quelle humiliation, devant Trowa en plus... Le seul mot que j'entends avant que lui et Heero s'en aillent c'est mission... Tant mieux, comme ça je pourrais pleurnicher tout seul... Mais une chose est sûre, il n'est pas prêt à ce que je lui pardonne sans que lui ne le fasse en premier... Je suis très dur, surtout avec mes proches qui me font du mal…

A suivre…