Gundam Wing Fan Fiction ❯ Ténèbres, vous m'engloutissez ❯ Chapitre 1 ( Chapter 1 )
[ Y - Young Adult: Not suitable for readers under 16 ]
Auteur : Sailor Sayuri
Chapitre : 1 sur ? En fait je sais pas combien de chapitres y'aura encore...on verra bien les commentaires que vous m'enverrez !
Genre : Yaoi, romance, POV Duo et du lemon !!!
Couple : A votre avis…niark niark niark
Disclaimer : Je veux même pas en parler…T.T
Duo : Ouais, mais faut le dire !
Sayuri : Mais c'est trop…duuuur ouiiiiiiiiiiin !!! T.T
Heero (pointant son flingue sur la tempe de Sayuri) : Omae o korosu !!!
Sayuri (très efrrayée) : Gloups !^^''' C'est bon, j'vais le dire….T.T
(Prend une profonde inspiration) : Y sont pas à moa…T.T
Note : Pitié ! Un peu d'indulgence ! C'est ma première fanfic Yaoi/lemon sur nos G-Boys !!!
Note n°2 : Vive le cours de Philosophie, qui m'a donné cette idée pour une fic avec nos G-Boys !!!!! ^W^
(Blablabla) = expressions et gestes des persos…..ex : (regard triste)
# Blablablabla...# = pensées des personnages
&o&o&o&o&o&o& = changements dans le temps et, ou d'endroit
(Blablablabla…) = commentaires de l'auteur
Ténèbres, vous m'engloutissez
Chapitre 1
# POV Duo #
Cette vie est trop cruelle. Les ténèbres m'ont approché il y a plusieurs années. Je les ai repoussés le plus longtemps possible, mais elles m'ont englouti un soir de printemps. Cette saison-là était ma préférée, car elle signifiait le bonheur et la joie. Depuis ce jour-là, je la déteste ! Quand je n'avais alors que 15 ans, elles m'ont enfermée dans leur noirceur. Même si j'ai maintenant 18 ans, elles me tiennent captif dans leur douleur et leur tristesse. Depuis ce soir-là où j'étais sorti de la discothèque, où j'avais passé une soirée avec mes amis, elles m'ont capturé… Maintenant je ne peux plus m'en échapper… La douleur, la tristesse, la noirceur et la solitude sont devenues mes compagnes et ne me quittent plus…
Chaque soir elles m'emmènent plus en profondeur dans le désespoir et la misère. Chaque matin je me réveille en pleurant et en hurlant. Mes sommeils sont agités, hantés de cauchemars atroces. Combien de fois ai-je essayé de mettre fin à ces tourments ? Combien de fois ai-je tenté de mettre fin à mes jours, pour que tout cela cesse enfin ?
Je ne les compte même plus, tellement elles sont nombreuses… Mais pourtant je n'y arrive pas, j'essaie de garder un dernier espoir en la vie… Même si je suis dans les ténèbres, je finirai bien par m'en sortir, hein ?
Je sors de mon appartement, enfin, si on peut appeler ça un appartement… J'habite dans une petite pièce crasseuse et humide. Les murs sont fendus, ils suintent, il y a des rats et il fait froid. Il n'y a qu'une seule fenêtre, des toilettes, une douche sale et cassée et un lit. A part cet « appartement », je ne possède que mes habits et mon matériel de travail. Il est à peu près 22 heures, mais je ne peux pas en être sûr, je n'ai pas les moyens de me payer une montre…
Je marche pendant cinq minutes et j'arrive sur une petite place de la ville. Je lève la tête et regarde l'horloge qui surplombe l'endroit. Il est 21h52. J'avais mal estimé d'environ 10 à 15 minutes. Je m'avance dans une ruelle sombre et glauque, puis je m'appuie contre un mur et j'attends que les clients viennent. Au bout d'une heure, un homme d'environ 40 ans s'approche de moi, un sourire pervers sur son visage. Il m'attrape la taille et me tire contre lui, pour que mon bassin soit pressé contre le sien. Je sens avec dégoût son membre dur pressé contre ma cuisse. Ca me répugne. Mais je n'ai pas le choix…
Il murmure à mon oreille une question. La même question que je déteste, et que j'entends plusieurs fois par soirs. Il me demande :
« C'est combien mon cœur ? »
« Ca dépend ce que tu veux. » Je lui réponds froidement.
« La totale. » me dit-il en souriant perversement et en mordillant le lobe de mon oreille droite.
Je ne réponds pas tout de suite, dégoûté par cette situation qu'est la mienne. Puis je lui murmure d'une voix grave et sensuelle que je dois faire par nécessité plus que par envie. Ca me répugne.
« Pour toi, ce sera 100 euros mon beau. »
« Mais t'es fou ! C'est beaucoup trop cher ! Le jeune homme un peu plus loin me le faisait pour 60 euros ! »
Je lui fais mon sourire Shinigami, comme je me surnomme dans mon travail étant donné que je ne suis qu'entouré par les ténèbres. Le dieu de la mort. Oui, ça doit vraiment être ce que je suis… Mais ensuite, je lui fais un sourire charmeur. Je me presse contre lui. C'est pareil à chaque fois. Je dois jouer la carte de la séduction pour avoir mes clients. Ils me trouvent trop cher, mais pour moi, je trouve que ce n'est pas un prix assez élevé pour un corps. Je lui murmure d'une voix sensuelle et provocatrice :
« Mais…tu as vu le corps que j'ai ? Je suis un Dieu au lit…ça vaudra ton argent, je suis le meilleur…Les autres ne m'arrivent pas à la cheville… »
Je passe ma main langoureusement sur son entrejambe pour l'inciter. Il me repousse violemment avant de m'embrasser sans aucune douceur.
« OK. »
Je le prend par la main et le tire dans une petite ruelle un peu plus loin, là où il n'y a jamais personne. Il me donne mon argent, je le compte pour voir si le compte y est et le range ensuite dans ma poche. Je pousse cet homme répugnant, tout comme les autres qui sont venus me voir contre le mur, et ensuite me mets à genoux devant lui. Je déboutonne son pantalon et descends sa fermeture éclair, je sors son sexe de son boxer et je le vois dressé fièrement. Il n'y a pourtant aucune raison d'éprouver de la fierté, de l'envie et du plaisir dans cet acte. Ca a beau me dégoûter, je n'ai pas le choix.
Je prends son membre dans ma main et effectue des mouvements irréguliers de va et vient. Il pousse un léger grognement. Je sors vite un préservatif de ma poche, le déballe et le pose d'un geste assez sensuel sur sa verge dressée. Je lèche son sexe de la base jusqu'au gland et lui massant les bourses. Quand je l'entend pousser un petit gémissement de frustration, je prend son membre en bouche et effectue le même mouvement que je faisais avant avec ma main. Après quelques aller et venus, l'homme me repousse gentiment et me relève violemment. Il commence à être impatient. J'ai l'habitude. Il me détache mon pantalon de cuir et me le descend sur les genoux très rapidement, tellement il est pressé. Il me met face au mur violemment et entre en moi d'un coup sec. Il me fait horriblement mal, mais je ne crie pas. Je ne dis rien. Après tout, je n'ai rien le droit de dire, c'est un client. Lui je l'entends : il grogne. Il prend du plaisir. Tant mieux pour lui et tant pis pour moi… Il donne des coups de bassin plus rapides, il me demande de gémir. Je le fais pour lui faire plaisir. Il ne faut pas oublier que le client est roi. Moi, je n'éprouve aucun plaisir dans cet acte purement sexuel. Je ne sens aucun désir monter en moi. Rien. Juste les ténèbres sont présentes avec un sentiment de dégoût. Envers lui, et envers moi-même. Je n'ai que du négatif, rien de positif. J'ai abandonné mes rêves et mes espoirs…
Il donne un dernier coup de reins et je le sens se ramollir dans mon corps. Il sort de moi et reprend son souffle. Il enlève le préservatif et le jette un peu plus loin, se rhabille et je fais de même de mon côté. Il me regarde en souriant, puis il me tend sa main en signe de salutations. Je la lui serre en faisant un de mes faux sourires, qui les font toujours craquer. Avant de sortir de la ruelle, il se retourne vers moi, un sourire carnassier aux lèvres.
« Tu avais raison : tu es bien le meilleur ! Je reviendrai te voir un de ces jours… »
« C'est comme vous voulez. »
« Mais je le veux ! Et c'est pour ça que je ne viendrai plus que voir toi ! »
Il me fait un signe de la main et s'en va. Voilà comment j'obtiens une clientèle très fidèle. Il y a des nouveaux, comme ce soir, mais ils reviennent tout le temps me voir après leur première fois avec moi. Ils sont satisfaits de mes performances et de mon corps. Tant mieux pour eux, pour moi aussi d'ailleurs, sinon je mourrai de faim ou de froid. Je n'ai rien dans la vie à part ce travail. Même s'il est horrible, il me permet de survivre… Je n'ai pas d'autres choix. J'ai quitté l'école trop jeune pour avoir des diplômes, je ne sais rien faire en particulier. A part le sexe… Et chaque soir, chaque semaine, chaque mois, chaque année les ténèbres m'englobent de plus en plus. M'entraînant plus profondément dans leur noirceur. Elles veulent me voir mourir. Mais je reste et je me bats ! Je ne veux pas perdre ce dernier espoir qui est mien. Un jour je sortirai de là. Un jour je m'envolerai comme les jeunes de mon âge et vivrai sans ténèbres. Un jour je trouverai la lumière qui me sortira de cette noirceur. Un jour…
J'attends quelques minutes après qu'il soit parti, puis j'emprunte le même chemin que lui. Je retourne sur mon lieu de travail. Il est à peine minuit. Je reste encore 2 heures, et après je m'en irai. Après être arrivé dans « La rue des gigolos », comme tout le monde l'appelait, je retourne à ma place et j'attends. Après une vingtaine de minutes, un jeune homme blond, un petit peu plus petit que moi et avec des yeux bleu-vert et richement habillé s'approche de moi.
Qu'est-ce qu'une personne riche, jeune et beau peu faire dans un endroit pareil ? Il me sourit. Pas ce sourire carnassier qui veut dire qu'il veut me baiser, non, un sourire doux, compréhensif, peiné et triste en même temps. Quelque chose que je n'avais pas vu depuis longtemps dans mes ténèbres.
# Fin POV Duo #
Le jeune homme blond s'approche du garçon natté et lui adresse la parole d'une voix douce et bienveillante :
« - Bonsoir. Dites-moi, qu'est-ce que vous faites ?
« - Ca se voit non ? (regard Shinigami)
« - Je veux parler des choses que vous voulez faire, dit le blond en souriant, gêné. (blush)
« - Ah ! Eh ben je fais tout. (sourire gêné)
« - Tout ? Y compris les stripteases ?
« - Oui, si ça peut vous faire plaisir, dit le natté en s'approchant du garçon en se pressant contre lui.
« - Euh…en fait ce n'est pas pour moi, dit-il d'un air gêné.
« - Ah. Et pour qui est-ce ? Je ne vois personne d'autre que vous. Ôo
« - C'est pour un ami, pour son anniversaire. ^^
« - C'est maintenant ? Vous vous y êtes pris un peu tardivement, il faut au moins me le dire un jour à l'avance, le temps que je choisisse la chanson, les habits et tout ce qu'il faut pour que ça soit parfait.
« - Non, vous faites erreur. C'est dans 3 jours. Combien est-ce que c'est pour un striptease et…. enfin vous voyez, dit-il d'un petit rire gêné.
« - Ah ? C'est pour les deux ?
« - Oui. (blush)
« - Eh ben dites donc ! Va être vachement content votre ami !^^
« - Je l'espère…
« - Eh ben…c'est 100 euros pour la partie de jambe en l'air et 50 pour le striptease.
« - Rien que ça ! Ôo
« - Vous êtes comme les autres ? Vous trouvez ça trop cher ? (froncement de sourcils)
« - Non ! Non, bien au contraire, je trouve ça pas assez.
« - Eh ben dites donc m'sieur ! Vous êtes bien le premier à me dire ça ! On voit tout de suite que vous êtes riche, mais pourquoi venir ici alors que vous pourriez vous payez un gigolo de luxe ?
« - Je vous ai repéré en passant, et vous êtes tout à fait le style de mon ami. ^^
« - Il est gay ? (sourire Shinigami)
« - Oui.^^
« - Ah d'accord ! Bon, quand et où dois-je me rendre ?
« - Dimanche à 23 heures et….à cet endroit, dit-il en tendant une carte de visite au garçon natté.
« - Quatre Rareba Winner, c'est vous ?
« - Oui. ^^
« - Bien. Et comment je fais pour savoir qui je dois mettre au garde à vous ? (sourire Shinigami)
(Sayuri : Encore ? Ôo Mais il arrête pas ce soir ! Mettez-lui la muselière ! lol Duo : Hey ! Je fais autant de sourire Shinigami que je veux ! C'est MOI Shinigami et c'est MON regard !!! Sayuri : Mais oui, mais oui…)
« - Euh…..je vous montrerai sur place…
« - Okidoki ! ^^
« - Ah oui ! Est-ce que vous pourrez chanter aussi ?
« - C'était bien dans mon intention ! Je ne loupe jamais une occasion pour poussez la chansonnette !^^
« - Eh bien, c'est parfait ! Je vous vois alors dimanche à 23 heures !
« - Oui, à dimanche ! ^^
« - En fait ! Je ne connais même pas votre nom, pardonnez-moi !
« - Ce n'est pas grave. De toute façon, aucun de mes clients ne le demandent jamais, voilà pourquoi je n'ai pas pensé à vous le dire. C'est à moi de m'excuser…
« - …. (regard triste)
« - Pas besoin de faire c'te tête ! J'vous jure c'est rien ! C'est à moi d'être désolé, pardon.
« - Bien, si vous le dites…alors ? Comment on vous appelle ? ^^
« - On me surnomme Shinigami mais je m'appelle Duo. ^^
« - Bien Duo, mais on se tutoie, d'accord ?! ^^
« - Ok ! Bon, eh ben, à dimanche Quatre !
« - A dimanche Duo ! ^^
Quatre quitta la ruelle après avoir adressé un dernier signe de main à Duo avec un sourire, puis monta dans une limousine noire qui l'attendait au coin de la rue. Duo retourna chez lui une heure plus tard. Il avait décidé d'avoir un dernier client et ensuite de rentrer. Un fois arrivé chez lui, il fonça directement à la salle de douche. Il n'en pouvait plus de sentir du liquide sortir de lui et dégouliner honteusement et horriblement sur ses jambes. Il prit une douche d'une heure, comme à chaque fois qu'il rentrait, encore plus souillé que la veille. Il sortit de la douche, s'habilla et alla manger quelque chose avant d'aller dormir. Mais étant donné qu'il n'avait pas beaucoup d'argent, il ne mangeait rien d'autre que des pâtes. Son loyer, les impôts, l'eau, l'électricité, ses vêtements de travail, ses outils de SM, les soins pour ses cheveux, son corps et sa bouche (car c'était important d'être PARFAIT physiquement pour pouvoir attirer ses clients), lui coûtaient déjà affreusement cher. Il préférait manger que des pâtes, qui n'étaient pas trop cher et remplissaient bien l'estomac, tous les jours et pouvoir ainsi s'occuper de son corps, qui était déjà bien trop sal à son goût.
Il n'avait même pas assez d'argent pour se payer une assurance maladie ou une assurance vie. Heureusement pour lui qu'il n'était jamais malade…
Il engloutit son plat de pâtes et alla se coucher après avoir éteint les lumières. Le soleil allait se lever d'ici une heure, et il ne le verrait même pas. Il vivait la nuit. Au milieu des ténèbres, comme sa vie. Il voyait le coucher du soleil, mais c'était tout. Et cela annonçait pour lui, seulement une nuit de travail en plus. Il n'avait vraiment plus rien. Il s'endormit sur ces pensées sombres. Se laissant glisser doucement sur les rives du sommeil. Il faisait tout le temps des cauchemars. Il n'aimait pas dormir, mais il était tout le temps épuisé après sont travail. Mais étrangement, cette nuit-là, il s'endormit le sourire aux lèvres, sachant que quelqu'un de gentil l'avait engagé et qu'il pensait comme lui, que son corps n'était pas vendu assez cher. En fait, s'il y réfléchissait bien, ils pensaient de la même façon. C'était rassurant pour lui. Cela lui redonnait de l'espoir pour ce monde cruel…
A suivre…
***************************************************************** **************************
Sayuri : Hourra ! Mon premier chapitre de ma première fic sur les G-Boys !!!
Duo : Et toi t'es contente ?
Sayuri : Ben….. (réflechit)….Oui ! ^^
Duo, (s'énerve) : ET POURQUOI C'EST MOI QUI SOUFFRE ???
Sayuri : C'est parce que j't'aime mon Duo-chaaaaaaaaaaaaan !!!
Duo : Alors là j'y crois pas !
Sayuri : Meuh si ! Meuh si ! ^^
Duo : J'espère pour toi que ça s'arrange pour moi !
Sayuri : (sourire Shinigami)
Duo : Gloups ! J'aime pas ce sourire….
Sayuri : (plus grand sourire Shinigami)
Duo : Re-Gloups !!! Pitié ! O'scouuuuuurs ! Sauvez-moi de c'te cinglée !!! Envoyez-lui des reviews pour me sauver ! Par pitiééééééé !!! TWT