Vision Of Escaflowne Fan Fiction ❯ Plus loin ❯ Conquête et domination ( Chapter 6 )
Plus loin…
Par Maria Ferrari
-Chapitre 6 - Conquête et domination-
Van et Dilandau longèrent les maisons en se chamaillant à propos de l'art et des lettres. Ils entrèrent dans le jardin de la Regia et Van fit un sourire et un signe de tête discret à Hitomi. Dilandau ne la vit pas, absorbé dans la conversation. Ils pénétrèrent dans la maison et Van ferma la porte derrière eux. De façon discrète, Van dirigeait Dilandau à l'endroit qu'il désirait. Il tenait à régler les vieux comptes et pour cela, il tenait à ce qu'ils soient isolés.
« Tu n'es qu'un paysan, Van Fanel ! Tu es inculte, incapable d'apprécier ce qui a vraiment de la valeur ! » estima Dilandau, visiblement lancé sur un sujet qui le passionnait.
« Il est vrai que nous n'avons pas le même avis sur la valeur des choses et des gens. Pour moi, ce qui a le plus de valeur au monde, c'est la vie des êtres humains. »
« Mais, je pense la même chose, tout dépend de quels êtres humains ! »
« Ah oui, toi par exemple ! Il n'y a que toi qui comptes ! C'est évident. »
Le jeune roi ouvrit une porte et entra, son compagnon le suivit tout naturellement afin de poursuivre la conversation. Van referma discrètement derrière lui. Cette pièce était la chambre qui lui avait été allouée. Elle se trouvait à l'autre bout du jardin et personne - à part Jules César qui était alité et ne pouvait donc pas les déranger - ne se trouvait dans la maison, ce qui arrangeait grandement le jeune roi. Il espéra qu'Hitomi n'ait pas l'idée de rentrer alors qu'il faisait si beau à l'extérieur.
« Je suis moins égocentrique que tu as l'air de le penser ! » se défendit Dilandau.
« Ah ! Prouve-le ! »
Dilandau ne répondit pas immédiatement, cherchant des arguments qu'il ne parvenait pas à trouver.
« Je… je… je suis capable de donner de moi-même uniquement pour le plaisir des autres », bredouilla-t-il enfin.
« Donner de toi-même ? Quelle partie de toi exactement ? » murmura Van en s'approchant de Dilandau, une lueur étrange dans les yeux.
Il était si près que leurs corps se frôlaient. Dilandau se sentit soudain très fragile devant Van. Il sentait quelque chose de dur à l'endroit du bas-ventre de son voisin. Il le sentait très bien car Van l'appuyait sur lui à dessein. Des sensations envahirent Dilandau, les mêmes qui le submergeaient quand il était dans les douches communes avec ses slayers et que l'un d'entre eux, quelquefois, avait une érection. A chaque fois que Dilandau voyait ce phénomène sur un autre garçon, une envie montait en lui, il l'avait toujours repoussée jusque-là. Seulement, cette fois-ci, il ne voyait pas mais il sentait, et son émoi n'en était que plus grand.
Cela faisait bientôt une semaine que Van attendait une occasion comme celle-ci. Un moment où il serait seul face à Dilandau, où il pourrait le défier de la façon qui lui plaisait, lui faire "profiter" du désir qui le rongeait certaines nuits quand il pensait au jeune commandant.
Il fallait aussi qu'il comprenne ce qui se passait dans sa tête. Il ne comprenait pas ce qui lui donnait un émoi pareil avec lui. Cela avait commencé dès le premier jour où ils s'étaient tous retrouvés expédiés à Rome. Il le détestait. Et Dilandau était tellement imbu de sa personne. Mais cette arrogance faisait sans doute partie de son charme, et Van avait envie de lui faire ravaler sa fierté. C'était une manière agréable de régler les vieilles dettes.
Il était déjà très content de l'effet qu'il avait provoqué par une simple pression de son érection (il s'était appliqué à s'exciter en imaginant Dilandau nu dans les positions les plus suggestives, et entendre la voix de celui qu'il visionnait parler de sujets à cent lieues de celui qui le préoccupait créait un décalage qui avait rendu sa petite séance de diapos encore plus excitante). Dilandau était comme paralysé. Van déboutonna et baissa son pantalon pour se mettre plus à l'aise, il tomba aussi le caleçon. Il aurait aimé que Dilandau regarde avec quoi il allait être fourré, mais ce dernier avait les yeux fixés dans ceux du jeune roi. Il y avait un peu de frayeur dans son regard, mais surtout un grand désir. Van avait bien trouvé le véritable point faible de Dilandau.
Il coulissa son membre entre les jambes de Dilandau pour bien lui faire comprendre où il voulait en venir et, à cet instant, il sentit qu'il n'était plus le seul à être excité.
(Puisqu'il est d'accord), pensa Van, ravi.
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Hitomi revint vers la maison, hésita, puis décida de les laisser seuls et d'aller se balader sur le mont Palantin, le coucher de soleil devait être magnifique de là.
« Et puis zut, ils sont grands, qu'ils se débrouillent tous seuls pour régler leurs différends, moi, je vais me promener », pensa-t-elle en rebroussant chemin, espérant que ni Van, ni Dilandau ne feraient de bêtise.
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ATTENTION ! Passage trrrèèèès lemon à l'horizon ! Lecture déconseillée (voire même interdite) aux plus jeunes !
Dilandau, nu et à quatre pattes sur le lit, allait et venait sous les coups de butoir réguliers et puissants de son amant. Son front était en sueur, ses yeux mi-clos et sa respiration courte ponctuée de petits cris. La sensation de douleur mêlée de plaisir qu'il ressentait était indéfinissable, en fait, c'était juste grandiose. Il était bouleversé d'avoir quelqu'un en lui, d'être possédé par Van.
Les coups répétés se faisaient encore plus appuyés. Van prenait un plaisir jubilatoire à exécuter ce mouvement, s'assurant de prendre de l'élan avant de rentrer de nouveau le plus violemment possible dans l'anus de son adversaire, et l'entendre pousser un cri aigu à chaque fois, un cri qui était à la fois une protestation contre la douleur et un appel pour continuer à le traiter de façon si délectable.
Il n'aurait pas su dire s'il essayait de blesser Dilandau, s'il essayait juste de se faire plaisir, ou s'il tentait de pénétrer totalement dans le corps de l'éphèbe, de se noyer en lui. Il aurait voulu pouvoir être encore plus brutal qu'il ne l'était déjà : lui faire plus mal, le faire crier plus fort, lui arracher des larmes.
Les soupirs et les cris qui s'échappaient de la bouche de son partenaire le comblaient d'aise. Il l'avait totalement sous son emprise. C'était un sentiment de pouvoir qui était nouveau pour lui. D'abord, il savait que ce qu'il faisait était particulièrement douloureux pour Dilandau, ce qui lui servait un peu de vengeance. Ensuite, il sentait que le jeune garçon prenait malgré tout du plaisir à ce petit jeu, qu'il adorait ça même. C'était lui qui lui offrait ce plaisir, il pouvait arrêter quand bon lui semblait, même s'il n'en avait pas vraiment envie.
Comme ceci lui effleurait l'esprit, il arrêta soudainement ses va-et-vient et se retira doucement, Dilandau reprit son souffle et murmura, des traces de déception dans la voix : « Tu as terminé ? »
« Non, je voulais juste que tu me supplies de continuer », fit Van dans un sourire carnassier. En compagnie de Dilandau, il s'était découvert un côté insoupçonné de lui-même : il avait des penchants sadiques.
Cela dit, il savait que si Dilandau ne le suppliait pas, il recommencerait quand même et très vite, car la frustration de s'être arrêté en pleine action le submergeait. De son coté, Dilandau ne savait pas quoi répondre, sa fierté, qui s'en était déjà pris un coup avec cette séance, refusait de supplier, mais son corps, affamé, en réclamait encore.
La chair fut la plus forte, il murmura difficilement : « S'il te plaît, Van. »
Aussitôt que ces mots furent dits, Van fourra de nouveau sa queue dans le derrière si tentant de Dilandau et recommença à flanquer ses mouvements répétés, variant les vitesses, retardant le moment où le plaisir sera le plus intense, mais aussi, celui où il sera le plus éphémère, et après lequel tout s'arrêtera.
Il voulait que Dilandau arrive à ce moment-là en même temps que lui. Il voulait lui donner l'extase suprême.
Ses deux mains étaient bien cramponnées à la croupe du commandant Zaïbacher. Il en déplaça une et la balada sur le pénis de son amant pour voir où en était son érection. Quand ses doigts manipulèrent la queue de l'adolescent, celui-ci se mit à soupirer béatement. Un sourire étira les lèvres de Van, découvrant ses dents. Il prit gentiment le bout entre le pouce et l'index tout en restant concentré sur son martèlement. Il se surprenait lui-même de réussir à garder les idées claires dans un tel moment. Ses doigts caressants se mirent à courir doucement sur la verge du jeune homme.
Le cerveau de Dilandau ne réagissait plus, son corps était en pilotage automatique. Les sensations qui émanaient des deux actions conjointes de Van avaient complètement brouillé son esprit. Il se retrouvait incapable de penser à quoi que ce soit.
Van sentit qu'il ne pourrait plus attendre beaucoup plus longtemps, il prit la verge de Dilandau à pleine main et lui infligea un frottement dur et rapide. Tout le corps de Dilandau se mit à trembler légèrement, il arqua son dos, ouvrit grands les yeux et aspira bruyamment tout l'air qu'il put avant de replonger vers l'avant. Un liquide blanchâtre gicla sur le drap.
Van repositionna ses deux mains sur le derrière de Dilandau pour mettre encore deux grands coups avant de s'interrompre pour se décharger en lui en gémissant. A ce moment-là, sa verge était entièrement dans le corps du jeune garçon. Il resta dans cette position une vingtaine de secondes après son éjaculation, savourant et prolongeant sa satisfaction de se trouver dans cet endroit confiné. Puis, il se retira, un peu à contrecœur, et donna une petite claque amicale sur les fesses du garçon, comme pour le remercier de l'avoir laissé entrer.
Dilandau se laissa tomber mollement sur le lit. Il vint s'étendre à ses cotés.
« Que penses-tu du paysan, maintenant ? »
Dilandau n'était pas encore remis du traitement que lui avait fait subir Van et se trouvait encore bien en peine d'avoir une pensée cohérente. Il posa tout de même une main sur la joue de son partenaire et approcha son visage du sien pour embrasser ses lèvres. Puis, il s'installa pour la nuit et s'endormit, cette journée bien remplie qui s'était terminée en apothéose l'avait exténué.
Van le contempla un instant. Il se sentait très fier de ce qu'il avait accompli et pensait qu'il avait marqué de gros points dans l'estime de Dilandau et que celui-ci n'oserait sans doute plus jamais lui faire le moindre reproche, ni la plus infime critique après ce qu'il venait de lui faire vivre.
Van s'auto-psychanalysa rapidement. Il avait fait l'amour à Dilandau, mais c'était juste pour le plaisir et pour montrer au jeune égocentrique de quoi il était capable. Il avait pris le pouvoir sur son corps et ses désirs, et il était sûr et certain d'être le premier à prendre ce genre de commandement sur l'albinos. Il repensa au moment où sa main avait claquée gentiment les jolies fesses de l'adolescent et sourit à cette évocation, le jeune homme n'avait même pas eu la force de protester à cette familiarité. En temps normal, il se serait immédiatement pris un violent coup de pied en pleine figure.
Cela l'amena à penser que Dilandau, physiquement, lui faisait un effet incroyable. Mentalement et moralement, il l'écœurait, mais physiquement, c'était l'extase.
Van se leva et se dirigea vers la cuvette destinée à la toilette. Il se nettoya sommairement et retourna s'étendre.
Une heure avait passé et le jeune roi, après s'être maintes fois tourné et retourné, ne dormait toujours pas. Il s'assit sur le lit et regarda Dilandau. Celui-ci était plongé dans un profond sommeil. Ses yeux se déplacèrent vers son derrière et instantanément, son pénis se réveilla. Par habitude, il dirigea sa main vers le bout brûlant et se mit à le caresser, puis, il s'interrompit et secoua légèrement Dilandau. Le jeune garçon grogna. Van continua à le secouer jusqu'à ce qu'il se réveille totalement.
« Mmmm, quoi ? »
« On recommence. »
Dilandau cligna des yeux et tomba nez à nez avec la verge de Van. Celui-ci s'était agenouillé devant son visage. L'éphèbe constata que le drapeau n'était pas en berne et que le roi de Fanelia avait encore des projets pour lui. Cependant, il était hors de question qu'il lui donne de nouveau son postérieur en offrande : il n'allait pas se mettre à quatre pattes pour Van dès que ça lui chantait, il avait sa fierté. De plus, son anus lui faisait très mal.
« T'es un enfoiré, je dormais ! »
« Je m'en fiche. Tu es dans mon lit et j'ai envie, Donc… »
« Donc, tu te permets de me réveiller. La masturbation, ça existe, débrouille-toi ! »
Van était un peu abasourdi, au moment où il avait réveillé Dilandau, il ne lui était pas venu une seconde à l'esprit que celui-ci pouvait ne pas avoir envie de recommencer. Il avait pensé, au contraire, qu'il ne demanderait que ça.
« Je ne veux pas me masturber, je veux que tu me suces ! » insista Van, assez peu diplomatiquement.
Dilandau se tourna de l'autre coté pour toute réponse. Il tenta de se rendormir, constata de suite qu'il n'arrivait pas à garder les yeux fermés et se retourna vers Van.
« A cause de toi, je n'arrive plus à dormir ! » fit-il en s'asseyant sur le lit et en croisant les bras, boudeur. Van était resté dans la même position, son sexe aussi. Dilandau le regarda et se mordit la lèvre inférieure, cela le gênait de lui donner l'impression qu'il lui obéissait, mais dans le même temps, il avait envie de l'observer, de la soupeser, de la goûter. Il n'en avait pas eu l'occasion tout à l'heure, Van l'avait immédiatement déshabillé et fait mettre à quatre pattes sur le lit. Il n'y avait eu aucun préliminaire. Dilandau trouvait ça dommage. Il avait beaucoup rêvé aux sexes des autres hommes que lui, il les avait beaucoup manipulés dans son imaginaire, il aurait aimé concrétiser les gestes qu'il faisait mentalement.
Il voulait aussi faire perdre tous ses moyens à Van pour lui rendre la monnaie de sa pièce et prendre les choses en main. Il hésita encore un peu et décida de lui donner ce qu'il voulait et ce que, tout bien réfléchi, il avait très envie de faire.
Dilandau s'agenouilla devant Van et lui fit signe de se mettre debout sur ses genoux. Les fesses de Van quittèrent ses talons. Dilandau, durant quelques instants, contempla ce qui l'avait pénétré et s'étonna que ça ait pu rentrer à l'intérieur de son minuscule trou. Il la prit délicatement dans sa main et vint promener sa langue dessus. Ses doigts jouèrent gentiment avec les bourses. Van mit ses deux mains sur les cheveux argentés, pour caresser la nuque de Dilandau, mais surtout pour l'empêcher de s'en aller si jamais il changeait d'avis.
Dilandau avala le morceau et fit de lents mouvements de va-et-vient avec sa bouche, les dents frottant contre la peau et sa langue remuant au passage. Puis, il mit à lécher le sexe de Van comme un cornet de glace. Il replaça sa bouche autour et se mit à sucer réellement. Van était comme ébloui, il serra la tête de Dilandau entre ses mains pour ne pas qu'il se recule et se mit à donner de légers coups dans sa bouche. Dilandau détesta immédiatement ça. Il chercha à se dégager mais n'y parvint pas : Van le cramponnait trop fort. Il eut droit à ce traitement pendant une longue minute jusqu'à ce que Van ait son orgasme, et cette minute lui sembla durer une éternité. Van relâcha la tête de Dilandau. Celui-ci s'éloigna tout en avalant le sperme de Van.
Il n'était pas satisfait, loin de là. Ça ne s'était pas passé comme il l'aurait voulu. Van avait un étonnant self-control que le jeune Zaïbacher ne pouvait s'enorgueillir de posséder. Dès qu'il avait commencé à le culbuter sur le lit, il avait immédiatement perdu tout contrôle sur lui-même, alors que Van, pendant qu'il s'acharnait sur son derrière, était resté le maître de ses actions, il l'avait bien senti. Et même pendant une fellation faite dans toutes les règles de l'art, il était resté relativement calme et mesuré. Agacé et se sentant humilié de s'être fait "sodomiser" la bouche, Dilandau se tourna et s'allongea définitivement pour la nuit, car, cette fois, il était décidé à ne pas se laisser faire par Van si celui-ci en réclamait encore.
Ce qui ne loupa pas.
Encore une heure après, Dilandau fut réveillé par Van qui chevauchait son corps et l'embrassait un peu partout. Le jeune Zaïbacher vira Van de cette position sans aucune sommation.
« CETTE FOIS, CA SUFFIT ! JE VEUX DORMIR ! LAISSE-MOI ! »
Van, qui, poussé par Dilandau, s'était retrouvé par terre, était furieux. Il se releva, attrapa un bras de son amant et le fit se mettre debout pour lui donner une gifle magistrale. Dilandau, après avoir accusé le coup, fit face à Van, une larme perlant au coin de l'œil.
« De quel droit te permets-tu de me traiter de cette façon ? » demanda-t-il, contenant ses larmes et sa colère.
« Et toi ? De quel droit m'as-tu jeté par terre ? »
« Tu m'importunais ! Je dormais ! Tu n'avais pas à faire ça ! Je suis fatigué ! »
Van sentit qu'il avait exagéré en le réveillant une deuxième fois et en le giflant. Il s'avança et caressa la joue de Dilandau.
« Tu as quelque chose contre mes joues ! Tu donnes un coup d'épée sur l'une et l'autre a droit à une gifle ! Tu vas m'abîmer encore longtemps comme ça ? » reprocha Dilandau.
« Excuse-moi, fit Van en embrassant la joue douloureuse. Je me suis laissé emporter »
« Tu as tant besoin de mon corps que ça ? » proposa Dilandau, un mince sourire aux lèvres. Il s'était calmé en songeant qu'il avait un certain pouvoir sur Van.
« Oh ! De ton corps ? Je ne sais pas, n'importe quel corps ferait sans doute l'affaire, mais vu que tu es là ! »
Le visage de Dilandau se décomposa. C'était la pire insulte qu'on lui ait jamais faite. Il réunit ses affaires et sortit totalement nu dans le couloir.
« J'y ai peut-être été un peu fort », fit Van après avoir vu et entendu la porte claquer.
Il la regarda durant quelques secondes, espérant que son amant changerait d'avis, puis, il s'allongea sur le lit et entreprit de se masturber. Il n'était pas franchement mécontent de ce qu'il lui avait dit, c'était faux bien sûr, car personne d'autre ne pouvait se vanter de lui faire cet effet-là, mais Dilandau ne pouvait pas le savoir et Van tenait à le remettre à sa place. Son orgueil en avait pris un coup et il risquait de ne plus vouloir revenir, mais Van était intimement persuadé que ça ne serait pas le cas…
… il lui avait fait trop forte impression pour ça.
~oOo~
Dès qu'il fut sorti, Dilandau se mit à pleurer de rage.
(Comment ose-t-il me dire des choses pareilles ? Alors que je me suis donné à lui !)
Un garçon chétif aux cheveux blonds le regardait bizarrement. Il camoufla ses parties intimes derrière ses habits qu'il tenait en boule dans ses bras. Il se rendit compte qu'il avait oublié ses chaussures.
(Peu importe, il n'est pas question que j'y retourne !)
Il entra dans sa chambre, sans un mot pour le blond, et se laissa tomber sur le lit.
Octave regarda la porte qu'avait claquée Dilandau quelques secondes avant de repartir vers sa chambre. Il s'était juste levé pour boire un verre d'eau et avait entendu une partie de ce qui s'était passé.
-A suivre-
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