Vision Of Escaflowne Fan Fiction ❯ Sexe et sentiments ❯ Découverte de soi et des autres ( Chapter 1 )

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Sexe et sentiments

Par Maria Ferrari

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Avertissement : Les personnages d'Esca ne m'appartiennent pas (non mais, vous vous rendez compte !!!), pas plus Folken, que Dilandau et que n'importe lequel des persos que je vais utiliser dans cette fic

Cette fic contient des passages à la fois yaoi et lemon, c'est-à-dire qu'il y a des scènes de sexe entre garçon de relatées… vous voilà donc avertis…

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-Chapitre 1 : Découverte de soi et des autres-

Dilandau était assis à coté de Folken dans le sinistre appartement qui servait de domicile à son supérieur.

Folken ne le regardait pas, il fixait droit devant lui et parlait d'un ton monocorde. Le jeune garçon l'entendait, mais ne l'écoutait pas. Il aurait donné n'importe quoi pour savoir ce que ce grand homme d'apparence froide pouvait réellement penser.

Pour commencer, ressentait-il des sentiments ? Si oui, lesquels ? A le voir agir et parler depuis maintenant les quelques mois qu'ils se côtoyaient, Dilandau ne pouvait se vanter d'avoir percé la carapace de son supérieur. Il aurait aimé savoir si, au fond de lui, Folken pouvait ressentir quelque chose... il paraissait tellement en marge de tout ce qui se passait.

Dilandau n'avait pas de famille et ça lui manquait. Folken avait un frère et le lui livrait.

Le jeune garçon aurait aimé savoir pourquoi il s'intéressait ainsi à l'âme du grand stratège... si soudainement.

~oOo~

La nuit tombait sur Gaïa. Accoudé à une fenêtre de la forteresse, Gatti contemplait le paysage.

« Gatti ? », fit une voix derrière lui.

« Hum ? », fit l'interpellé en se tournant vers Miguel.

« C'est rare quand on peut se retrouver isolés... dans le dortoir, y a toujours plein de monde... »

« Oui... c'est pour ça que je suis sorti... cette partie de la forteresse est souvent déserte... »

« Mais c'est parfait ça, alors... », fit Miguel en passant sa main sur le derrière de Gatti.

« Miguel... pas ici... », désapprouva Gatti.

« Où alors ? J'vais pas m'donner en spectacle dans le dortoir !! »

« Mais quelqu'un pourrait passer... »

« Tu viens de dire que c'était pas très fréquenté... », argumenta Miguel en embrassant Gatti dans le cou.

« Mais ça ne veut pas dire que ça ne l'est pas du tout... n'importe qui peut se pointer à tout moment... y compris un de nos supérieurs... »

« Si c'est le seigneur Dilandau, il peut se joindre à nous, je n'y ferai aucune objection... au contraire ! »

« Idiot !... et si c'est le général Adelphos ? »

« Pffiou, oui, là, c'est autre chose... mais... il n'est pas à bord de la forteresse en ce moment... il est à Zaïbach !... Allez, laisse-toi faire... »

Gatti était en train de se débattre entre l'idée de laisser faire Miguel et celle de le repousser. D'un coté, le laisser faire pouvait être très agréable, Chester lui avait assuré qu'il était un amant incroyable... il avait aussi ajouté qu'il avait une queue énorme... ce que Gatti n'avait aucune peine à croire, vu qu'il avait déjà eu l'occasion de le remarquer dans la douche... d'un autre coté, il n'avait pas envie de faire partie du harem de Miguel...

Il sentit le sexe impressionnant se frotter contre son derrière... et banda à ce contact. Miguel, qui caressait son corps, passa la main sur son bas-ventre et comprit qu'ils étaient tous les deux excités. Il défit le pantalon de Gatti d'une main experte.

« Tu fais vite, hein ? »

« C'est la première fois qu'on me demande ça... », se moqua Miguel.

« J'ai peur que quelqu'un nous surprenne... »

« Bon, on va tout de suite aller au principal, alors... »

« Heu... tu y vas doucement hein ? »

« Faudrait savoir ce que tu veux... vite ou doucement ? »

« Je veux que tu sois doux avec moi et que tu te dépêches... »

« Okay... »

Gatti s'inclina sur l'appui de fenêtre, la tête dans le vide. Miguel baissa les deux pantalons et inséra son sexe dans la fente. Gatti se retint de crier à la douleur que provoquait cette intrusion, il n'était pas habitué à ce qu'un instrument de cette taille le pénètre. Miguel alla tout doucement au bout, puis, commença à faire de lents mouvements de va-et-vient. Gatti soupira béatement. Plus rien n'avait d'importance à ses yeux à part l'objet qui le rendait chèvre.

Des sensations délicieuses déferlaient dans le bas-ventre de Miguel. Il devint plus brutal, rentrant de façon plus violente à chaque coup. Gatti, malmené, se mit à pousser des cris aigus, des larmes perlèrent au bout de ses yeux.

Au moment où Gatti allait venir, Miguel s'arrêta. Son partenaire fut totalement frustré et ne comprit pas, il n'avait pas eu l'impression que Miguel avait jouie. Il tourna la tête autant qu'il le put et vit celle de son amant. À l'expression peinte sur son visage et la direction de son regard, Gatti comprit tout de suite qu'ils étaient découverts. Ce qu'il redoutait était arrivé, il décida de rester dans cette position en se disant que, si la tierce personne n'avait pas la curiosité de venir voir sa tête, il pourrait s'en tirer.

Au bout d'une minute entière, Miguel reprit son martèlement.

« Qui c'était ? », fit Gatti tout à fait calmement, il avait totalement débandé après l'interruption.

« Le seigneur Folken »

« QUOI !... et... il n'a rien dit ? »

« Non... il est reparti comme il est venu... Gatti, ça me ferait plaisir si tu te concentrais sur ce qu'on fait... j'aime bien sentir que mon partenaire prend son pied... », grogna Miguel en se retirant.

« Excuse-moi, ça m'a complètement chamboulé !... en plus, je ne suis plus excité... »

Miguel prit le pénis de Gatti et le caressa, mais il ne parvint pas à le rendre dur.

« Et puis merde ! J'ai débandé aussi !! »

« On remettra ça une autre fois... »

« Ouais, c'est ça ! », marmonna Miguel avant de partir d'un pas sec, visiblement furieux.

Gatti soupira un grand coup après son départ. Il retourna à sa fenêtre, la nuit était quasiment tombée.

« C'est toi qui étais déjà dans cette position tout à l'heure ? »

Gatti sentit que son sang se glaçait.

« Sei... Seigneur Folken... je... », bégaya-t-il en se mettant au garde-à-vous devant son supérieur.

« Et tu fais souvent ça ? »

Gatti était sûr et certain que son visage entier était aussi rouge qu'une tomate.

« Tu fais ça pour beaucoup de monde ? »

« Je... je... »

« Tu ferais ça pour moi ? »

La bouche de Gatti s'entrouvrit.

« P... p... pardon ? »

Folken s'approcha de l'adolescent et lui posa une main sur le sexe. Celui-ci qui était tombé en panne quelques minutes auparavant se durcit instantanément. Folken le frotta par dessus le pantalon. Cela commençait à devenir douloureux pour Gatti, il se sentait à l'étroit, son supérieur lui baissa le pantalon et lui montra l'appui de fenêtre. Gatti obéit docilement et, peu après, il sentit le pénis du stratège le pénétrer. Il calcula qu'il devait être un peu moins gros que celui de Miguel, mais cela restait douloureux.

Folken fut plus doux que le jeune soldat. Il pénétra tranquillement le slayer et lui appliqua quelques mouvements lents de va-et-vient. Gatti soupira béatement à cette douce friction. La main d'acier de Folken maintenait gentiment l'adolescent dans sa position et l'autre parcourait le dos et les fesses de Gatti.

Contrairement aux apparences, Gatti n'était pas un "habitué" de ce genre de rapport. Le nombre de fois où il l'avait fait se comptait sur les doigts d'une main. Il n'était pas comme Chester qui prenait un malin plaisir à collectionner les amants. Gatti ignorait comment Chester s'y prenait pour arriver à maintenir sa réputation de garçon innocent et naïf. En fait, chacun de ses amants était persuadé qu'il était le premier et le seul. Gatti était l'un des rares à connaître la véritable activité de son collègue. Activité qui ne se bornait pas à prendre du plaisir avec les hommes, mais aussi à en tirer un profit financier. Chester, sous ses airs candides, était assez diabolique et aurait fait un formidable acteur. Il arrivait à soutirer de l'argent ou des cadeaux de ses nombreux amants sans que ceux-ci s'en rendent véritablement compte. Chester était, il fallait bien le dire, une putain.

Gatti, lui, était relativement sage. Il se contentait de coucher quand il en avait l'envie et l'occasion, et, finalement, ces deux conditions n'étaient pas si souvent réunies car il ne créait pas lui-même les occasions.

Folken, de son côté, était totalement ignorant de cette catégorie de plaisir. D'ailleurs, il ne connaissait pas beaucoup de plaisirs. Depuis le combat contre le dragon et l'échange de son bras de chair contre un bras mécanique, sa vie n'avait été qu'une succession d'expériences scientifiques et d'élaboration de stratégies guerrières. Une vie bien morne. Folken avait fini par estimer que par son statut de traître, de perdant et par le fait qu'il n'était plus formé uniquement de chair, il n'aurait plus jamais une vie normale. Il s'y était fait jusque-là. Mais, voir ces deux jeunes gens en pleine action avait réveillé quelque chose en lui :

Le désir.

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Et voilà pour le premier chapitre de cette fic... cette histoire est un cadeau pour Lilith en réponse à "End of sorrow" qu'elle a écrit spécialement pour moi (et je l'en remercie), Folken étant son personnage préféré, j'ai décidé de le mettre en scène pour une fic chaude mais sentimentale (du moins dans mon idée)...

Comme vous avez pu le constater... j'ai malmené un peu Chester dans ce premier chapitre (et ça va pas s'arranger dans les suivants), je suis une joueuse, j'aime bien jouer avec les personnages... et faire un espèce de gigolo d'un garçon aussi innocent que Chester, c'est assez amusant...

-A suivre-