Dragon Ball/Z/GT Fan Fiction ❯ Végéta bis ❯ La sphère du bonheur absolu ( Chapter 7 )

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Végéta bis

Par Maria Ferrari

-Chapitre 7 - La sphère du bonheur absolu-

Végéta s'était assis. Carla et Angelo les avaient rejoints. L'attention était braquée sur Van.

« Il y a une coutume dans mon pays. Le fils du roi doit tuer un dragon pour avoir le droit d'accéder au trône. Mon frère a apparemment raté cette épreuve et il a fui, plus personne ne l'a jamais revu. C'était il y a dix ans… Je ne peux pas croire que ce soit lui… il a fui, d'accord, mais il y a un grand pas entre la lâcheté et la traîtrise… lâcheté… je n'ai jamais pu supporter qu'on dise de mon frère qu'il est lâche !!! »

« Dis-moi : Tu savais que ton frère avait un bras d'acier ? »

« Un bras d'acier ? Il a un bras d'acier ? »

« Hum, il a du avoir ça après… »

~oOo~

« Folken… », murmura Dilandau.

« Oui ? »

« Tu sais qui je suis, toi ? »

« C'est justement la question que je me posais »

Folken se leva et vint s'asseoir aux côtés de Dilandau. Il lui posa une main caressante et réconfortante sur l'épaule.

« On va tâcher de découvrir ce qui se cache derrière tout ça »

« Et on fait comment ? », fit-il avec la voix d'un enfant.

« On interroge les témoins… »

Ils étaient dans la chambre de Dilandau. Folken avait préféré accompagner le jeune homme jusqu'à ses quartiers. Cette expérience l'avait quelque peu perturbé. Il ressemblait à un enfant qui a perdu son doudou. Et Folken pensa un instant que s'il se mettait à sucer son pouce, ça ne le surprendrait pas plus que ça.

« Quels témoins ? »

« Je ne sais pas… les sorciers ? »

« Tu crois peut-être qu'ils te répondront ? »

Le naturel de Dilandau était revenu dans cette phrase. Folken était soulagé de sentir un brin d'insolence dans le ton de son subalterne.

~oOo~

« Si vous nous racontiez ce que vous avez appris… », proposa Allen.

« Oui… et peut-être que vous pourrez nous aider à saisir certaines choses… apparemment, il se passe des choses chez les Zaïbachers et les soldats ainsi que ton frère, Van, n'ont pas l'air d'être au courant »

« Quelles choses ? »

« Qu'est-ce que les mots "manipulation génétique" t'inspirent Van ? »

« Manipulation génétique ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? »

« Nous avons des raisons de croire que des… sorciers pratiquent de la manipulation génétique… apparemment celui que vous considérez comme un malade et un fou sanguinaire, Dilandau, en a été victime »

« Dilandau a été manipulé !! »

« Oui, il y a de fortes chances… je ne veux pas m'avancer… mais, peut-être, qu'au départ, c'était une fille »

« Hein ? », s'exclama Van.

« Ce n'est pas sûr… c'est juste une possibilité… il y a des indices qui nous ont donné à croire qu'il pourrait être une fille… on a trouvé des dossiers… les dossiers des cobayes… et selon Dilandau, son dossier serait vert, c'est tout ce qu'il a su nous dire… le seul dossier vert était celui d'une fille, mais il est possible qu'il y ait d'autres dossiers qu'on n'ait pas trouvés… »

« Une fille ? »

« Oui, une gamine du nom de… Angelo ? Comment s'appelait-elle déjà ? »

« Serena »

« Voilà : Serena »

Van haussa les épaules et Allen resta silencieux.

« Bon, c'est tout ce que nous avons appris. Ah si, Van, ton frère ne souhaite qu'une chose apparemment : Une belle paix universelle et éternelle… et il ne m'a semblé ni lâche, ni traître… simplement utopiste »

~oOo~

Allen s'assit sur son lit. Les coudes sur les genoux. Il soupira.

« J'ai bien fait de ne rien dire. Ma sœur n'a probablement rien à voir là-dedans. »

Pourtant, dans sa tête, il ne pouvait s'empêcher de faire une comparaison entre l'âge de Dilandau et l'âge de…

« Mon Dieu, c'est impossible ! »

Il se promit de demander des informations supplémentaires à Angelo dès demain. C'était le fils de Végéta qui semblait en savoir le plus long sur le sujet.

~oOo~

Le lendemain soir, alors que Végéta flottait dans l'air, les jambes en tailleur et les bras croisés, un peu à la manière de Piccolo. Il songeait à ce qu'il allait faire pour arrêter radicalement cette foutue guerre. Tout ça était stupide, ce n'était pas le rôle des guerriers que de faire la paix. Guerrier pacifiste, en voilà une nouveauté.

Il tourna les yeux sur le coté. Angelo venait dans sa direction. Il s'immobilisa à coté de son père.

« J'ai peut-être une piste pour savoir ce qui est arrivé à Dilandau… »

Dilandau… savoir ce qui est arrivé à Dilandau… ce n'était pas le but qu'il s'était fixé, mais depuis qu'il avait croisé la route de ce jeune garçon, il sentait le besoin irrépressible de s'occuper de lui.

(Il est pareil qu'Esme…)

Angelo attendit vainement que Végéta lui demande quelle était la piste, mais il ne servait rien de ménager ses effets et de jouer le suspense avec Végéta. Il paraissait complètement insensible à ce que pouvait raconter son fils, mais Angelo savait que ça l'intéressait prodigieusement.

« Tu savais qu'Allen avait une sœur ? »

Végéta regarda Angelo.

« Il n'en avait pas la dernière fois que je suis venue… Elle a quel âge ? »

« Quinze ans… »

Végéta pouffa de rire.

« Quinze ans… Tout le monde a quinze ans sur cette planète !!! Van, les soldats Zaïbachers, la sœur d'Allen… »

« Dilandau… »

« Il était compris dans les Zaïbachers… »

« Hum, oui… la sœur d'Allen a disparu quand elle était petite, il ne l'ont jamais revue… »

Végéta garda le silence.

« Tu ne devineras jamais comment elle s'appelait… »

« Serena ? », proposa Végéta.

Les yeux d'Angelo s'agrandirent et il regarda son père comme s'il venait de faire sortir un lapin de sa manche.

« Allen te l'a dit ? »

« Non, je l'ai deviné, ce n'était pas très dur… Ainsi, Dilandau pourrait être la sœur d'Allen… Quinze ans… il y en a des bébés qui sont nés juste après mon départ… »

« Ah oui, c'est vrai, tu étais là il y a quinze ans… »

« Seize ans… j'étais là il y a seize ans… »

Angelo était furieux, son père n'avait même pas eu l'air surpris, ce qu'il pouvait être énervant quand il s'y mettait. Il sursauta. L'aura de son père était différente soudainement. Il regarda son père. Celui-ci avait les yeux fixés vers l'horizon. Angelo pensa immédiatement à une attaque ennemie.

« Qu'est-ce qui se passe, papa ? »

« Hein ?... Rien… »

Il déplia ses bras et ses jambes et partit loin de son fils. Angelo ne le suivit pas. Il le connaissait bien. Son père voulait être seul. Il repartit voir Carla.

~oOo~

Cela faisait trois fois que Végéta faisait le tour de Gaïa en volant. Il ressassait toujours la même idée. Serena. Sœur d'Allen. Quinze ans. Parti depuis seize ans. Ressemblance. Tout concordait.

(Ainsi, Encia, tu m'aurais donné une fille)

Végéta se remémora la peau douce d'Encia. Léon Schezar était sorti avec son fils. Elle était venue à lui. Ce n'était pas le genre de femme à tromper son mari. C'était une femme extrêmement vertueuse qui tenait à son honneur et à celui de sa famille. Pourtant, elle avait succombé aux charmes de Végéta. Le saiyen avait alors découvert ce qu'était une femme.

Végéta se souvenait parfaitement des odeurs, des goûts, des sensations. Tout ça n'avait rien de commun avec ce qu'il avait connu par la suite. La première fois que l'on goûte un fruit lui donne une saveur particulière. Les fois suivantes ne sont que des pâles imitations.

Même Bulma.

Il aimait Bulma. Véritablement. Il l'adorait. Mais il y avait des sommets dans la vie de chaque personne que rien après ne pouvait égaler.

Et un enfant était né de ce sommet.

Serena.

Dilandau.

Voilà pourquoi il était revenu sur cette planète. C'était pour Dilandau.

Végéta opéra un virage à quatre vingt dix degrés et accéléra. Dix secondes plus tard, il stoppait devant la forteresse Zaïbacher, bien décidé à en faire sortir Dilandau. Il explosa un mur et pénétra à l'intérieur. Des gens se précipitèrent sur lui, il les écarta fermement mais gentiment, de façon à ne blesser personne.

« Où est Dilandau ? Je le cherche »

« Continuez tout droit », s'empressa un soldat, tout heureux que cet homme très puissant ne s'attarde pas près de lui.

Végéta continua et finit par trouver Folken.

« Je viens chercher Dilandau »

« Que lui voulez-vous ? »

« Du bien, je veux le sortir de cette merde… si vous voulez, je peux vous en sortir aussi… Je connais un certain Van qui serait peut-être heureux de vous retrouver »

Folken eut l'air peiné, mais se domina.

« J'ai une mission à remplir », fit-il pour expliquer qu'il ne pouvait venir.

« Amener la paix ? »

« Oui, cela doit passer avant tout »

« On ne peut pas venir à la paix en gardant de bonnes relations avec sa famille ? »

« Il faut croire que non… »

« Je ne connais pas exactement les problèmes que doit affronter votre planète. Je ne peux pas juger votre attitude. Vous êtes quelqu'un d'intelligent, donc, si vous agissez d'une façon, je suppose que c'est la meilleure que vous avez trouvée… mais… même les meilleurs se trompent… Dites-moi : Qui est exactement derrière les zaïbachers ? »

« Dilandau est en entraînement avec ses slayers, je vais vous montrer », éluda Folken.

Il mena Végéta jusqu'à la salle d'entraînement. Folken partit. Gatti et Dilandau tournèrent leurs yeux vers le saiyen.

« Dilandau, tu viens avec moi »

« Hein ? »

« Je t'emmène »

Végéta prit la main de l'adolescent, mais Dilandau la retira brusquement.

« Pourquoi ? », demanda-t-il agressivement et Végéta se rendit compte à ce moment-là que la guerre était toute la vie de Dilandau, comme ça avait été la sienne pendant tant d'années. S'il retirait Dilandau de son environnement de cette façon, celui-ci lui en voudrait. Il ne fallait pas qu'il agisse comme ça.

(D'abord : Arrêter la guerre… Dilandau arrêtera donc de se battre et pourra découvrir ce que peut être la vie sans les combats… comme ce qui s'est passé pour moi)

« Tu ne veux pas venir. Tant pis. Mais dis-moi : Sais-tu la raison pour laquelle tu te bats ? »

« … »

« Tu l'ignores. Je m'en doutais. On se reverra une prochaine fois Dilandau »

Végéta sortit de la salle, mais pas de la forteresse. Il fallait qu'il retrouve Folken, il ignorait pourquoi, mais il avait l'impression que le temps pressait tout à coup.

~oOo~

« Seigneur Dornkirk ! La sphère du bonheur absolu entre en phase finale !! »

« Cela va plus vite que selon nos prévisions… c'est cet homme qui accélère le cours du destin. Tout va plus vite en sa présence. »

NDLA : Oui, je sais, j'ai changé l'histoire d'Escaflowne…

~oOo~

« La sphère du bonheur absolu ? Et vous croyez à ces conneries ? »

« Ce ne sont pas des conneries comme vous dites. Je suis un descendant du peuple Atlante. Ce sont les Atlantes qui ont créé cette sphère. Ils avaient un grand savoir. Ils ont réussi à faire en sorte que les rêves de chaque personne deviennent réalité. »

« Stupide ! », jugea Végéta, mais au fond de lui, il se disait que ça n'était pas plus stupide que sept boules de cristal capables de faire apparaître un dragon qui réalisait trois de vos vœux.

« Je pourrais vous le prouver. Un jour, ils ont souhaité avoir des ailes. Je suis un de leur descendant. J'ai des ailes. Je peux les faire surgir de mon dos dès que l'envie m'en prend. Voulez-vous les voir ? »

« Pas la peine, je vous crois sur parole… Ainsi, les Atlantes pouvaient réaliser tous leurs vœux… il y a une chose que je ne comprends pas : Vous parlez des Atlantes comme d'un peuple disparu… »

« Leur civilisation a été détruite… le pouvoir qu'ils s'étaient donnés de changer tous les vœux en réalité les a rendus trop puissants… Ils se sont en quelque sorte autodétruits… »

« Et c'est ça que vous tenez à répéter ? »

« Bien sûr que non. Il faut juste améliorer les choses. La sphère est encore à l'étape de la réalisation. J'ignore quand elle sera opérationnelle »

« Il faut l'arrêter. C'est dangereux. »

« Non ! »

« Il n'y a rien de plus dangereux que les rêves des hommes !! Pas besoin d'avoir fait une thèse de philo pour le savoir. L'homme a une nature mauvaise, contrairement aux animaux qui ne cherchent qu'à satisfaire leurs besoins primaires, l'homme a un besoin de sentir qu'il a du pouvoir et l'homme a surtout le besoin de se sentir supérieur… et je suis très bien placé pour en parler… sur terre, il existe un moyen d'exaucer trois de ses vœux une fois par an, je ne rentrerai pas dans les détails, je veux juste vous dire que certaines personnes ont cherché à s'en servir pour devenir les maîtres du monde et qu'une autre, un être extrêmement puissant et diabolique, a tenté d'acquérir la vie éternelle avec… afin de pouvoir faire régner la terreur éternellement sur l'univers… c'est ça que vous voulez ?... le monde est rempli de cette sorte de gens, si n'importe qui peut exaucer ses vœux, rien qu'en y pensant, qu'est-ce que vous croyez qui va arriver ?... Vous courez droit à la catastrophe !! »

« Je pense que vous noircissez le tableau »

« Non, je ne noircis rien du tout… voulez-vous une vision de votre avenir si vous laissez votre Dornkirk aller au bout de son idée ?... Imaginez votre planète couverte de cendres et parsemée de cadavres et vous serez encore loin de la vérité… »

Folken paraissait ébranlé par les propos du saiyen. Depuis tout jeune, il n'entendait parler que de guerres et de morts. Quand Dornkirk lui avait parlé de son projet, il l'avait trouvé formidable. En plus, il lui devait quelque chose, c'était grâce à Dornkirk qu'il avait de nouveau un bras droit, d'acier certes, mais un bras tout de même. Ce que lui avait dit Végéta et ce qu'il avait découvert récemment sur Dilandau l'amenait à se poser des questions : Qui était réellement Dornkirk ? N'était-ce pas un apprenti sorcier ?

« Il faut aller à Zaïbach… c'est là que se trouve Dornkirk et la sphère… il faut la détruire… »

« Bien… partons tout de suite »

-A suivre-