Gundam Wing Fan Fiction ❯ Fais-moi confiance ❯ Chapitre 3 ( Chapter 3 )

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Base : Ca doit être du Gundam Wing, autrement je ne serais pas là, non ?

Couple : Vous avez pas encore deviné ??? Alors là je crois que je peux plus faire grand chose pour vous ^^

Disclaimer : Ça devient pénible à la fin… Comme si on ne le savait pas… Sont pas à moi !

G-boys : Encore heureux !

Genre : Yaoi, UA, OOC (avec reprise de certains traits de caractère), angst. Prochainement : Drama, romance, lime et éventuellement un lemon.
Par moment, il y aura des POVs, mais je préciserai.

Ce qui est en italique sont les pensées (mais je pense que vous auriez deviné ^^)

Notes : Je sais exactement ce que vous allez dire : Pfffiouuu c'est pas trop tôt !
Et bien vous auriez bien raison de le dire ^^ Même moi je commençais à ne plus y croire. J'ai été victime d'un gros, très gros blocage. Ensuite quand j'ai enfin commencé à l'écrire, les idées ne suivaient pas… En gros c'était la m****, mais bon il est là maintenant ^_______^

Un grand merci pour toutes vos reviews et vos messages d'encouragements. Mine de rien, ça m'a beaucoup aidé et motivé.

Azalea : La suite est là ^______^ Mais pas aussi rapidement que tu l'aurais voulu… Merci aussi pour ton mail.
Cora (enfin plutôt Yami ni hikari ^^) : Merci pour ta review.
Ayashini : Je pense deviner de quelle fic tu parles. Ça doit être la fic de Nicolina, non ? Si c'est le cas, rassure-toi, ce n'est pas le même sujet ^^ En tout cas merci pour le compliment et l'idée du prénom, mais mon choix c'est porté sur un autre. Alors comme ça tu as deviné ce qui arrive à Heero ^^
Aky : J'espère que tu trouveras la réponse ou un indice à ta question ^^
Poucycatt : Voilà enfin la suiteuh !!!!!!!!!!!
Zorca : Ahhhh ma Zorca que dire mis à part merci de toute ton aide. Gros bisousssssss coupine de moua !
Darkmimi : Je suis contente que cette fic te plaise ^^ Merci pour l'idée du prénom, mais j'en ai choisi un autre entre-temps. Bisous
Kourai : Contente que l'ensemble de la fic te plaise ^^ Na suis vraiment DESOLEE de t'avoir torturée et frustrée… *s'agenouille* Pardon pardon ^^ Alors je te rassure tout de suite, tu ne vas pas être obligée de te suicider ^_^ J'adore les happy end et y'a pas de raison que cette fic finisse mal. Même si je traumatise légèrement beaucoup Heero ^^ J'aime bien ta façon de détourner le problème ^^;;;;
Suzaku no miko : La semaine s'étant largement écoulée, j'espère que tu t'es remise de ta crise de nerf ^^
Sakura Hiawtari : Impatiente ? Ah bon, j'avais pas remarqué ^^
Law : Alors est-ce que le site que je t'ai donné a pu te renseigner ?
Mangafana : Devine quoi ? La suite est là !
Carina D : A'y est, j'ai fini de vous martyriser ^_^ La suite est enfin là !!!!

Merci également à : He014, Meanne77 (merci pour tes remarques et tes conseils. J'ai essayé dans tenir compte ^^), Vinnyshini, ChtiteElfie (j'espère que tu trouveras la réponse à ta question ^^) et ma pitite Shalili pour vos mails.

Mes derniers remerciements iront à Zorca pour sa beta lecture et Hitto-sama pour m'avoir donné une liste de prénoms japonais.

Voilà j'espère que j'ai oublié personne… Si c'est le cas, je suis désolée.

Pour me faire pardonner de l'immense retard, voici un nouveau chapitre plus long que les deux autres (c'est d'ailleurs la première fois que j'écris quelque chose d'aussi long ^^).


Fais-moi confiance

Par Luna


Chapitre 3

Un mois plus tard…

Ouf… Un peu plus et j'arrivais en retard… Je me demande pourquoi Heero n'était pas là… J'espère qu'il n'est pas mal- Duo interrompit sa pensée quand il entra dans la classe et que ses yeux se posèrent sur le pupitre de son ami Japonais.

Heero ?!?

Heero, le visage sans expression et le regard perdu dans le vague, ne s'aperçut ni de l'arrivée de Duo, ni du fait que ce dernier le fixait de manière interrogative et quelque peu inquiète.

"Monsieur Maxwell, est-ce que vous pourriez aller vous asseoir afin que je puisse commencer mon cours ? A moins que vous ne préfériez le faire debout." Dit le prof qui venait de pénétrer à son tour dans la classe.
"Euh… Pardon…" Bredouilla-t-il avant d'aller s'asseoir et de sortir ses affaires.

Au bout de cinq minutes, l'esprit du natté se déconnecta du cours de math pour se brancher sur un tout autre sujet, à savoir Heero.

Depuis sa place, il lui suffisait de tourner sa tête légèrement sur sa droite pour pouvoir observer le Japonais qui était assis un rang devant lui, la colonne d'à côté. Il pouvait ainsi distinguer une partie de son profil.

Pourquoi n'étais-tu pas à notre rendez-vous habituel ? J'étais pourtant en avance… Depuis que je te connais et qu'on fait le trajet ensemble pour venir au bahut, je me lève toujours à l'heure pour être sûr de ne pas te louper. Même maman est surprise de ne plus être obligée de m'appeler cinquante fois pour que je daigne ouvrir un œil. C'est sûrement dû au fait que je vais te voir, ça me donne de l'énergie. J'aime ta présence… Et mon cœur me le fait bien savoir puisqu'il bat toujours un peu plus vite quand tu es là.

*Monsieur Maxwell !!!*

Mais que t'arrive-t-il ? Tu es là, mais pourtant tu as l'air si absent… Tes yeux sont vides et sombres. Tu es comme il y a deux semaines. Je me rappelle bien, c'était aussi un lundi. Mais cette fois-là, c'est toi qui as failli arriver en retard. Tu es entré dans la classe tel un… zombie. Tu ne m'as même pas adressé un regard ou un sourire. Comme si je n'existais pas. Comme si personne n'existait autour de toi.

*Monsieur Maxwell !!!*

J'attendais qu'une chose ce jour-là, la récré, pour savoir ce que tu avais. Savoir si tu étais malade ou si tu avais des problèmes. Quand enfin la sonnerie nous a libéré pour notre pause, le prof t'a retenu et je ne t'ai pas revu de la journée. Il avait insisté pour que tu rentres, parce que tu n'avais pas l'air bien. Lorsque je suis passé chez toi pour t'apporter les devoirs, tu avais toujours la même mine. Mais le lendemain, tu étais de nouveau 'normal', même si ton regard était toujours terne.

Quand je te vois ainsi, j'ai l'impression que tu es en train de t'éteindre de l'intérieur…

"DUO !!!" Le prof venait de hausser la voix, faisant ainsi sortir le garçon à la natte de sa réflexion.
"Hein ? Quoi ?"

L'amusement contenu jusque-là par les élèves se transforma en un joyeux éclat de rire général. Même Trowa, d'ordinaire plutôt réservé, qui était installé derrière Duo, étouffa un gloussement. Le seul à ne pas participer à cette rigolade fut Heero qui était toujours plongé dans son apathie.

"Apparemment mon cours vous passionne au plus haut point."
"Je… ehm… Désolé…" Duo, rouge de honte, aurait bien voulu disparaître sous son pupitre.
"Vous viendrez me voir avant de vous rendre à la récréation… Bien, puisque M. Maxwell semble être revenu parmi nous, nous pouvons reprendre."

Les élèves se calmèrent tandis que le prof repartait dans ses explications mathématiques.

***

Après avoir été retenu pendant plus de dix minutes, Duo put enfin rejoindre ses copains à la pause. Il salua Quatre et Wu Fei qu'il n'avait pas encore vus.

"Alors ?" S'enquit Trowa.
"Dix exercices à faire pour demain. Quelle plaie ! En plus, il m'a fait une théorie d'enfer sur le fait que je devrais être plus concentré, puisque c'est la dernière année. Patati et patata…" Expliqua l'Américain.
"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" Demanda Quatre.
"J'ai eu une punition pour… manque d'attention."
"En résumé, t'étais dans la lune." Rajouta Wu Fei.
"Meuh non, je réfléchissais. Nuance." Se défendit Duo en souriant. Il se mit à regarder autour de lui. "Il est où Heero ?" Demanda-t-il à l'attention de Trowa.
"Le temps que je range mes affaires, il était déjà sorti de la classe. J'ai pensé qu'il attendrait dehors comme il le fait souvent, mais non. Et depuis je ne l'ai pas revu." Répondit le Français.
"Et avant les cours, vous l'avez vu ?" Continua Duo.

Signe négatif de la tête de ses trois amis.

"Quand je suis arrivé en classe, il était déjà là." Reprit Trowa.
"Comment ça se fait que vous n'ayez pas fait le chemin ensemble ? T'étais en retard." Dit le Chinois avec une pointe de sarcasme dans la voix.
"Au risque de te décevoir Wuffy, je-"
"WU FEI !!!"
"Oui oui, alors comme je disais Wuwu, je n'ai pas eu de panne d'oreiller. J'étais même en avance. Alors je l'ai attendu une dizaine de minutes en me disant que lui était en retard."
"Mais je croyais que si l'un de vous deux n'était pas à l'heure au rendez-vous, vous ne deviez pas vous attendre, pour éviter d'être en retard." Fit le blond.
"Gnagnagnagna… Bon je l'ai attendu. Et alors ? C'est mon droit." Bouda Duo.

Et voilà, deuxième éclat de rire que Duo déclencha en moins de deux heures. Le béguin que le châtain avait pour Heero n'était pas passé inaperçu aux yeux de ses copains. Certes, Trowa et Wu Fei avaient mis un peu plus de temps à le découvrir que Quatre, mais après plusieurs jours, certains signes ne trompaient pas.

***

Après deux heures d'anglais, Duo et ses compagnons se retrouvèrent au réfectoire pour manger. Et à nouveau, Heero manquait. Dans l'agitation que provoquait la sonnerie du déjeuner, il avait réussi à s'éclipser sans que ni Duo, ni Trowa ne s'en aperçoivent.

Y'avait pas à dire, si Heero décidait qu'il voulait être seul, il savait y faire. Il se faisait encore plus discret qu'à l'accoutumée, comme pour éviter que les gens fassent attention à lui. Un désir de se rendre invisible aux yeux des autres. Mais pour Duo, ça le rendait encore plus attentif… plus inquiet.

"Duo ? Est-ce que ça va ?" Demanda Quatre en regardant son meilleur ami. "Duo ?"
"La terre appelle Maxwell !" Wu Fei agita une main devant le visage de Duo.
"Hmmm ?" Le natté releva la tête.
"Qu'est-ce que t'as ?"
"Rien Quat-chan."
"Duo, la manière dont tu essaies d'hypnotiser depuis bientôt dix minutes cette assiette me laisse supposer le contraire. Et on te connaît assez pour savoir que quand tu ne dis rien, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche chez toi." Dit l'Arabe avec un sourire en coin.
"Okay, je vois que je suis démasqué… C'est Heero… Je le trouve bizarre… Pourquoi il ne vient pas vers nous ?"
"Il a peut-être simplement envie d'être seul." En déduisit le Chinois.
"Si tu avais vu son regard, tu ne penserais pas la même chose…" Soupira Duo.

Duo passa le reste de la pause en silence, ruminant le comportement étrange du Japonais tout en se disant qu'il fallait absolument qu'il lui parle. Mais pour cela fallait-il encore qu'il puisse l'approcher.

***

Jamais la journée n'avait semblé aussi longue à Duo.

Frustré de voir Heero aussi près de lui sans pour autant pouvoir lui parler, il avait vraiment du mal à se concentrer. Heureusement pour lui, dans quelques minutes la sonnerie allait retentir pour annoncer la fin du cours de géographie et dans le même temps le début de la récré.

Le châtain était bien décidé à réussir à parler à Heero et pour ça, il fallait absolument qu'il garde un œil sur le Japonais pour éviter que celui-ci lui échappe.

Manque de chance pour lui, la prof avait comme par hasard quelque chose à lui dire. Il eut droit encore une fois à une remarque sur sa concentration, avant de pouvoir rejoindre ses camarades… Décidément, c'était pas son jour…

Balayant le préau de son regard d'améthyste à la recherche d'un certain garçon aux yeux cobalt, le natté sentit soudainement un petit coup de coude dans ses côtes. C'était Trowa…

"Il est là-bas…" Dit le Français en faisant un signe de la tête pour lui indiquer la direction.

Sans un mot, il se dirigea vers Heero qui marchait d'un pas lent. Arrivé à sa hauteur, il posa sa main sur son épaule pour lui signaler sa présence, ce qui provoqua un soubresaut chez le Japonais.

"Heero ?"

Ce dernier se retourna doucement pour se retrouver face à face avec un Américain qui avait l'air anxieux. Anxiété qui s'intensifia en voyant le visage de Heero. Il était d'une blancheur à faire peur.

Le garçon natté était sur le point d'ouvrir la bouche pour lui demander s'il se sentait bien, quand Heero ferma subitement les yeux. Duo eut juste le temps de le rattraper dans ses bras avant qu'il ne s'écroule parterre. Avec le poids du Japonais, il fut entraîné au sol, se retrouvant à genoux.

En voyant la scène qui se déroulait à quelques mètres, Wu Fei, Quatre et Trowa se précipitèrent vers eux.

"Il est brûlant !" S'exclama Duo en ayant posé sa main sur le front de Heero. "Trowa, aide-moi à le transporter à l'infirmerie."

Chacun passa un bras de Heero en travers de leurs épaules pour le soulever. Quelques élèves qui s'étaient agglutinés autours d'eux les laissèrent passer, tandis que Quatre était parti vérifier que l'infirmière était bien là.

Il leur fallut plusieurs minutes pour se rendre à l'infirmerie. Une fois sur place, ils déposèrent Heero dans un lit, suite de quoi, Sally Poe, l'infirmière, les fit sortir pour qu'elle puisse l'ausculter.

Pendant ce temps, dans la petite salle d'attente, Duo se rongeait les ongles en tournant en rond.

"Maxwell, tu veux bien t'arrêter ! Tu me donnes le tournis !" Râla Wu Fei.
"C'est pas ma faute ! Quand je suis nerveux, je tiens pas en place !" Marmonna Duo.
"Ne t'inquiète pas comme ça. Ce n'est sûrement rien de grave." Dit Quatre, dans l'espoir de l'apaiser.

Le silence, si on omettait les bruits de pas du natté, qui venait de s'installer fut brisé par la sonnerie.

"Duo, il faut qu'on retourne en cours. Tu restes ?" Demanda le blond.
"Oui. Je veux savoir comment il va. Mais allez-y. J'essayerai de vous donner des nouvelles."
"J'avertirai le prof que tu arriveras un peu plus tard."
"Merci Trowa."

Ses amis partis, Duo recommença son marathon sur la pauvre moquette. Quand l'infirmière sortit enfin de son bureau, il se jeta presque sur elle.

"Alors Sally ?" La questionna-t-il avec empressement.
"Calme-toi Duo."
"Mais qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi il est tombé dans les pommes ?"
"Il a fait une chute de tension. Il m'a dit qu'il n'avait rien mangé à midi. Et comme son organisme est affaibli par la fièvre, ça n'a pas aidé. Je lui ai donné de l'aspirine pour sa température et un autre médicament pour lui faire monter la tension." Expliqua-t-elle. "Quel cours deviez-vous avoir maintenant ?"
"Sport, mais Heero a une dispense à cause d'une blessure au genou. Il a été opéré il y a six mois. Normalement, il va en classe avec Quatre et Wu Fei."
"C'est juste. J'ai vu le certificat dans son dossier disant qu'il ne pouvait plus faire de sport jusqu'à nouvel ordre."

Sally emmena Duo dans son bureau.

"J'ai essayé d'appeler son oncle mais il n'est pas joignable. Et comme je n'ai pas d'autre numéro en cas de problème, est-ce que tu serais d'accord pour le raccompagner chez lui et rester jusqu'au retour de son oncle ?" Proposa-t-elle à l'Américain. "Je préférais que quelqu'un reste avec lui."
"Bien sûr. Pas de problème."
"Bien, je vais vous appeler un taxi. Il est préférable qu'il ne fasse pas trop d'effort. Je préviendrai aussi vos profs de vos absences."

Pendant que l'infirmière s'occupait d'appeler un taxi et de donner les dernières recommandations à son jeune malade, Duo alla chercher ses affaires et celles de Heero.

***

Dans le taxi, Heero, la tête appuyée contre la vitre, luttait pour rester éveillé alors que Duo l'observait d'un œil attentif et inquiet.

Enfin arrivés à destination, le châtain paya le chauffeur avec de l'argent que l'infirmière lui avait donné, tandis que le Japonais s'extirpa du véhicule avec difficulté. Mais à peine fut-il sur ses pieds, qu'il chancela.

En voyant cela, Duo se dépêcha de descendre du taxi pour le rejoindre. Il passa un bras autour de la taille de son ami pour assurer son équilibre.

Une fois devant la porte d'entrée de l'appartement, Heero fouilla dans son sac, que Duo tenait, pour en sortir ses clefs. Quand il les trouva, il essaya d'ouvrir la porte.

S'apercevant que son camarade ne parvenait pas à mettre la clef dans la serrure, le garçon à la natte posa sa main sur celle de Heero.

"Laisse-moi faire." Dit-il en prenant le trousseau de clefs.

L'Américain se chargea d'ouvrir la porte. Il replaça ensuite son bras autour de la taille de Heero et laissa ce dernier le guider jusqu'à sa chambre.

Duo jetait un coup d'œil à la chambre tout en aidant l'Asiatique à s'asseoir sur le lit. La pièce était plutôt simple. Juste un lit, une petite table de chevet, une armoire, un bureau. Les murs étaient blancs et sans aucune décoration.

"Est-ce que tu as soif ?" L'interrogea Duo.
"Oui… Il y a des bouteilles d'eau dans le frigo."
"Okay… Est-ce que je peux téléphoner chez moi ? Je voudrais laisser un message sur le répondeur pour avertir ma mère que je suis chez toi."
Heero acquiesça. "Le téléphone est au salon."
"Merci. Tu devrais t'allonger en attendant."

***

Lorsque Duo retourna auprès de Heero, il le trouva endormi. La fièvre avait dû avoir raison de ses dernières forces. Il s'était recouvert de sa couette jusqu'au nez, ne laissant plus qu'apparaître ses yeux fermés et ses cheveux en bataille.

L'Américain se rapprocha et posa la bouteille d'eau sur la table de nuit. Il enleva la couette et remarqua que Heero s'était changé. Il avait échangé son jean bleu et sa chemise blanche contre un training noir. Le Japonais se mit à trembler légèrement et se mit en position fœtale comme pour essayer de conserver un peu de chaleur.

Duo était face à un dilemme. D'un côté il avait les consignes de Sally qui lui avait dit que pour que la température baisse, il fallait éviter les sources de chaleur, et d'un autre côté de le voir frissonner ainsi lui donnait des remords.

Il opta donc pour une solution intermédiaire. Il remonta la couette qu'à moitié, jusqu'au bassin. L'effet ne se fit pas attendre. Les petits spasmes qui secouaient le corps de Heero s'atténuèrent.

Duo s'agenouilla et d'une main hésitante, il dégagea une mèche du front de son ami. Geste inutile, car elle regagna sa position initiale presque aussitôt, ce qui le fit sourire.

Il regarda attentivement le visage du Japonais et replongea dans ses pensées.

Endormi, tu parais si paisible. Tout le contraire de ce matin…

Pourquoi ai-je la quasi-certitude que ton comportement n'est pas seulement dû à ta fièvre ? Tout comme la première fois que je t'ai vu, j'ai eu sensation que tu cachais un lourd secret au fond de toi. Mais comment faire pour savoir si mon pressentiment est correct ? Tu es quelqu'un de tellement réservé, encore plus que Trowa. Tu ne laisses pas transparaître tes émotions, comme si tu avais peur qu'on puisse te percer à jour.

Quand on parle ensemble, tu ne dévoiles rien de ta vie. Et pourtant, j'aimerais tellement en savoir plus sur toi…

Comme s'il avait senti qu'on l'observait, Heero remua dans son sommeil. Duo détacha ses yeux du garçon et s'assit parterre.

Vaudrait mieux que je m'occupe l'esprit parce qu'autrement je risque la surchauffe… Bon puisque je suis là pour je ne sais combien de temps, autant mettre ce temps à profit.

Il ouvrit son sac en soupirant. Il en sortit ses devoirs et surtout… sa punition.

***

"Non… arrête… non… s'il te plait… non…"

En entendant ça, Duo releva la tête de ses bouquins et s'agenouilla à nouveau devant le lit. Tout en parlant, Heero commença à s'agiter. La fièvre devait sûrement être la responsable de cet état. Quand lui-même était malade, il faisait toujours des rêves étranges, se réveillant plusieurs fois pour refaire aussitôt le même rêve en boucle.

Le châtain s'assit sur le bord du lit et passa une main dans les cheveux désordonnés de Heero. Un geste que sa mère faisait souvent à ces moments-là, comme pour essayer de chasser les cauchemars de l'esprit.

Heero se calma, mais ne cessa de murmurer des paroles que maintenant Duo ne comprenait plus. Peut-être du japonais… Se dit-il. Au milieu des mots prononcés, le natté discerna plusieurs fois son prénom.

Il continua de caresser la chevelure brune de son ami, quand ce dernier se réveilla en sursaut, les yeux grand ouverts. Ses yeux reflétaient la peur…

"Heero, est-ce que ça va ?" S'inquiéta Duo devant l'air terrifié de Heero.
"Du-Duo ?" Il se redressa et se frotta les yeux. "Ça va… J'ai-j'ai dû faire un cauchemar…Combien de temps j'ai dormi ?"
"Il était 16h00 quand tu t'es endormi et il est maintenant…" Il regarda sa montre. "18h30, donc deux heures et demi. Tu te sens un peu mieux ?"
"Oui… Tu sais, tu n'es pas obligé de rester. Il ne devrait plus tarder." Le Japonais frissonna.
"Ça ne me dérange pas de rester avec toi." Bien au contraire… "En plus, Sally serait bien capable de vérifier si je suis bien resté avec toi jusqu'au retour de ton oncle." Il posa une main sur le front de Heero, qui eut un léger mouvement de recul. "Tu as encore de la fièvre. Sally a dit que tu pouvais reprendre une aspirine trois heures après la première. Est-ce que tu voudrais quelque chose à manger avec ?"
"J'ai pas faim…"
"Mouais, mais ce serait quand même bien que tu avales quelque chose. Sally m'a appris que tu n'avais rien mangé à midi… Et si à la place je te proposais un chocolat chaud ?"
"D'accord."

Heero lui indiqua où se trouvaient les choses nécessaires et Duo partit en direction de la cuisine pour en revenir quelques minutes plus tard avec deux tasses fumantes.

"J'espère que tu m'en voudras pas, mais j'ai juste rappelé ma mère et téléphoné à Quatre pour lui donner de tes nouvelles." Dit Duo en tendant une tasse au brun qui s'était appuyé contre la tête de son lit.
"Pas de problème. Merci." Il souffla sur le liquide pour le refroidir un peu.

Le châtain farfouilla dans son sac et en sortit la boîte d'aspirine. Il donna un comprimé à Heero qui l'avala avec une gorgée de son chocolat.

"Je peux te poser une question Duo ?" Demanda l'Asiatique en fixant le contenu de sa tasse.
"Bien sûr. Laquelle ?" Le garçon à la tresse se rassit sur le lit.
"Comment as-tu connu tes amis ?"

Duo fut un peu surpris, mais également ravi. C'était la première fois que Heero lui posait une question un peu personnelle. Jusque-là, leurs conversations s'étaient plutôt limitées à des banalités et bizarrement Duo n'osait pas l'interroger sur sa vie privée, de peur que Heero se renferme encore plus.

"Et bien, je connais Quatre depuis la maternelle. Il n'y avait pas très longtemps qu'il avait déménagé avec sa famille des Emirats Arabes aux Etats-Unis quand on s'est rencontré la première fois. Il était un peu en retrait par rapport aux autres enfants parce qu'il était timide et qu'il ne savait pas encore très bien l'anglais. Comme j'avais déjà le contact facile en étant jeune, j'ai fini par aller vers lui et on est devenu rapidement très complice, surtout pour faire des bêtises. Et depuis on ne se quitte plus." Duo sourit. Il but quelques gorgées de sa boisson avant de reprendre. "Pour Wu Fei, j'ai fait sa connaissance dans une colonie de vacances il y a bientôt huit ans. Au début, c'était un peu houleux entre-nous deux. Bon c'est vrai que j'aimais déjà bien l'embêter à l'époque. Et puis un jour, il a piqué la mouche et on s'est bagarré. Le moniteur de colo nous a puni et nous a enfermé ensemble dans une pièce pour qu'on apprenne à 's'entendre'… Donc on a discuté et on s'est rendu compte qu'on avait des points communs. C'est comme ça qu'on est devenu ami, même si je continue à le chercher. Le plus drôle, c'était qu'à la rentrée scolaire, il s'est retrouvé dans ma classe. Et pour Trowa, ben tu sais déjà. Voilà."
"Pourquoi tu donnes toujours des surnoms à Wu Fei ?"
"Je crois que c'est parce que j'aime bien le faire enrager. C'est tellement facile avec lui. Il répond au quart de tour. Et puis je crois que maintenant c'est devenu un jeu et surtout si je ne l'embête plus, il pense que je suis malade."

A cette remarque, Heero esquissa un de ses craquants minis sourires qui faisaient fondre à chaque fois Duo.

Le téléphone sonna.

"Bouge pas, j'y vais." S'exclama Duo en se levant d'un bond, ne laissant pas à Heero le temps de répliquer quoique ce soit.

Cinq minutes s'écoulèrent jusqu'à ce que le natté réapparaisse dans la chambre.

"C'était Sally. Je t'avais bien dit qu'elle était capable de vérifier si j'étais bien là... Elle voulait aussi prendre de tes nouvelles et elle m'a dit de te rappeler que si demain matin la fièvre n'a pas disparu ou n'a pas baissé à 38°, il serait mieux que tu ailles voir un médecin."
Le Japonais acquiesça. "Vous avez l'air de bien vous connaître avec Sally, non ?"
"Ouais, je l'ai rencontrée avant qu'elle ne devienne l'infirmière de l'école. Elle travaillait à l'hôpital central…" Duo commença à triturer le bout de sa tresse. Devait-il lui expliquer les circonstances de sa rencontre avec Sally ? C'était un mauvais souvenir, mais peut-être que s'il dévoilait une partie de lui, Heero le ferait aussi.

L'air pensif et nerveux que venait de prendre l'Américain inquiéta presque Heero. "Duo ?"
"Il y a deux ans et demi, mon père a été renversé par un chauffard ivre… Sally était l'une des infirmières qui s'était occupée de lui aux urgences…" Il baissa la tête. "Mon père est décédé trois jours plus tard…Pendant ces trois jours, elle a été très présente pour ma mère et moi. Par la suite, on est resté en contact… C'est en partie grâce à elle que j'ai finalement accepté sa disparition. Mais également grâce à ma mère et mes trois potes."
"Mais tu ne connaissais pas encore Trowa…" Remarqua le brun.
"C'est vrai... Ça remonte à environ trois mois… J'ai eu un gros coup de déprime… Comme je ne voulais pas transmettre mon cafard à mère et que Quatre et Wu Fei n'étaient pas là, j'ai été voir Trowa…J'ai passé le week-end chez lui… Il m'a aidé à ça façon… En m'écoutant… En me réconfortant… Après ces deux jours, j'ai vu en lui quelqu'un sur qui je pouvais compter. Ça peut paraître absurde de faire confiance à quelqu'un après si peu de temps, mais c'est quelque chose que je ressens au fond de moi." Il termina son chocolat et mit sa tasse sur la table de chevet.

Petit moment de silence...

"Est-ce que… Est-ce que tu veux me poser une question ?" Fit Heero.
"Ben… Oui…" Duo hésita un instant et recommença à jouer avec sa tresse. Il avait tellement de questions en tête, qu'il ne savait pas laquelle choisir. "Pourquoi…" Il respira un bon coup et se lança. "Pourquoi vis-tu avec ton oncle ?"

Le châtain aurait pu jurer voir une expression de crainte passer sur le visage du Japonais, remplacée par un voile de tristesse. Il détourna son regard de Duo et le posa sur la tasse qu'il tenait toujours entre ses mains.

"Mon père est mort dans un accident de moto avant ma naissance… Jotaro Yuy, mon oncle, était son frère… Depuis cet événement, il s'est occupé de ma mère… et de moi…" Son visage s'assombrit, alors que ses mains se mirent à trembler légèrement, causant de petites ondulations sur la surface du chocolat chaud. "Quand j'avais 8 ans-" Un sanglot entrava sa voix. "Ma mère a appris qu'elle avait un cancer généralisé…" Nouveau sanglot. "Elle-elle est… morte six mois plus tard…" Ses yeux s'embuèrent.

Duo se rapprocha lentement de Heero qui était en train de craquer et lui enleva la tasse des mains pour la poser sur la table de nuit. Il le prit délicatement dans ses bras. Il le sentit se raidir.

"Elle me manque tellement…" Dit Heero avant de laisser libre court à ses larmes et de s'accrocher convulsivement au sweat du garçon à la natte.

Instinctivement, Duo resserra son étreinte et comme toute à l'heure, il se remit à passer doucement ses doigts dans les cheveux en bataille. Le brun se détendit progressivement sous les caresses.

De par son expérience personnelle, l'Américain savait que les gestes étaient parfois beaucoup plus réconfortant que des mots.

Pour lui, la présence, la chaleur de quelqu'un l'avait toujours apaisé. C'était apparemment pareil pour Heero car ses pleurs se tarirent.

Malgré qu'il se soit calmé, Duo le garda encore dans ses bras, attendant que Heero se retire de lui-même. Mais il ne bougea pas, il resta le visage enfoui dans le creux de l'épaule, agrippant toujours le vêtement de Duo dans ses mains.

Au bruit d'une porte qu'on ouvre, Heero se mit à frémir.

"Ça doit être ton oncle… Est-ce que tu as froid ?" Lui demanda le natté en lui frottant doucement le dos.
Le Japonais se dégagea en plongeant ses yeux cobalt dans les améthystes de son vis-à-vis. "Un peu… Tu vas pouvoir rentrer…"
"Je peux rester encore un moment si tu veux."
"C'est gentil, mais ça va aller."

"Il me semblait bien avoir entendu des voix. Bonjour Heero." Un homme d'une cinquantaine d'années, avec des cheveux mi-long brun tirant gentiment sur le blanc, venait de pénétrer dans la chambre.
"Bonjour Jotaro." Répondit l'adolescent sans même adresser un regard à son oncle.
"Tu pourrais peut-être me présenter ton ami."

Duo se leva et lui tendit la main. "Bonjour Monsieur, je m'appelle Duo Maxwell. Je suis un camarade de classe de Heero." Il eut un frisson involontaire en regardant les yeux de Jotaro.
"Enchanté Duo. Je suis Jotaro Yuy. Comme tu dois déjà le savoir, je suis l'oncle de Heero." Jotaro lui serra la main en s'inclinant. "Pourquoi es-tu au lit Heero ?"
"Je suis malade…" Se contenta de dire le brun.
"Il a de la fièvre. Il s'est évanoui à l'école. L'infirmière m'a demandé de le raccompagner parce qu'elle n'arrivait pas à vous joindre." Compléta Duo.
"C'est gentil à toi. Est-ce que tu veux manger avec nous ?" Lui proposa l'oncle de Heero.
"Duo doit rentrer chez lui."

La voix froide que venait d'employer Heero surpris énormément l'Américain. Il ne lui avait jamais entendu une voix pareille depuis qu'ils se connaissaient. Il ne comprenait pas non plus pourquoi il ne voulait pas qu'il reste… Mais il devait sûrement avoir ses raisons.

"Merci de votre offre, mais ma mère doit m'attendre."
"Ça sera pour une prochaine fois alors… Bon je vais préparer le dîner. Qu'est-ce que tu veux à manger Heero ?"
"Rien, j'ai pas faim."
"D'accord. J'espère à bientôt Duo. Au revoir." Sur ce il quitta la pièce.

Duo le salua à son tour et se retourna ensuite vers Heero qui avait les yeux fixés sur la fenêtre en face de son lit.

"Je suis désolé, je ne voulais pas te chasser…" S'excusa le Japonais.
"Ce n'est pas grave. De toute façon il faut que tu te reposes." Duo s'accroupit et rassembla ses affaires dans son sac. "Je t'apporterai les devoirs si tu ne viens pas demain."
"Duo… Merci…" Dit-il timidement.
"De rien… Si tu as besoin de quelque chose ou de parler, je suis là." Le châtain fit un sourire auquel Heero répondit. "A demain Heero."

***

POV Duo

De toutes les questions qui me trottaient dans la tête, il a fallut que je lui pose celle qu'il lui fait le plus de peine. Y'a des fois où je me giflerais ! Mais bon je ne pouvais pas non plus deviner…

Heero n'a pas été beaucoup gâté dans sa vie… En plus de n'avoir jamais connu son père, il a vu sa mère mourir à petit feu. Moi j'ai peut-être perdu mon père, mais au moins j'ai vécu et partagé beaucoup de chose avec lui. Et puis il me reste ma mère que j'aime par-dessus tout et qui est toujours là pour moi.

Jotaro Yuy… Je ne sais pas pourquoi, mais il me donne froid dans le dos… C'est peut-être à cause de ses yeux… Ils sont de la même couleur que Heero, avec aussi cette expression de froideur. Mais cette froideur est différente de Heero… Son regard dégage une dureté assez impressionnante, qui n'attire pas tellement la sympathie. Et puis il y'a aussi sa voix. Il me parlait d'une façon polie, mais sa voix est tellement sèche…

Je ne l'ai pas trouvé vraiment concerné par l'état de son neveu. Il ne s'est même pas soucié de savoir comment il se sentait… A croire qu'il s'en fiche !

Quand Heero évoque son oncle, son visage change… Ses traits se crispent… Il n'a pas l'air de beaucoup l'aimer… On dirait même qu'il en a presque peur…

Lorsque je l'ai pris dans mes bras et qu'il s'est tendu, j'étais presque sûr qu'il allait me rejeter. Mais non il est resté… Accroché à moi comme s'il craignait que je m'en aille… Pleurant silencieusement dans le creux de mon épaule… Ça me fait mal de le voir comme ça… J'aimerais pouvoir lui ôter tout ce qui lui pèse sur le cœur, pour voir plus de joie sur son visage que j'affectionne tant.

Ça peut paraître égoïste de ma part vu la situation, mais le tenir contre moi, c'était agréable... Le doux contact de ses cheveux indisciplinés sous mes doigts… Cette petite odeur de vanille qui se dégageait de lui et qui me chatouillait les narines… Je n'avais plus envie de le laisser partir.

Je sens que je m'attache de plus en plus à lui et ça m'effraie un peu parce que je ne pense pas que ce sentiment, qui va au-delà de l'amitié, soit un jour réciproque...

***

POV Heero

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Depuis quand est-ce que je craque devant quelqu'un que je connais depuis à peine quelques semaines ? Je n'ai jamais craqué devant qui que ce soit, même pas devant Jotaro… Surtout pas devant lui…

Et pourtant je l'ai fait… Je me suis laissé aller… Peut-être qu'il fallait qu'une petite partie de mon jardin secret sorte pour que je ne me détruise pas de l'intérieur.

Duo… Je ne devrais pas passer autant de temps avec lui… Ou il finira par tout découvrir… Et je ne veux pas qu'il sache…

Mais malgré tout, je sens que j'ai besoin de lui pour me sentir bien… de sa présence… de son amitié. Quand il est près de moi, mon esprit se libère…

J'étais tellement bien dans ses bras… Je pourrais comparer son étreinte à un cocon, un cocon où je me sens en sécurité… Protégé… J'ai l'impression que plus rien ne peut m'arriver…

Il est comme un rayon de lumière au milieu de l'obscurité. Comme si le brouillard qui m'entoure s'écartait sur son passage et me laissait ainsi apercevoir un coin de ciel bleu.

Il émane de lui une douce chaleur… Une chaleur apaisante… Une chaleur qui me donne envie de ne plus la quitter. Je n'avais pas ressenti une telle sensation de bien-être depuis longtemps… Depuis ma mère… Jusque-là, elle seule m'avait apporté ça.

Cependant, Duo a quelque chose qui fait que je me sens à la fois bien et bizarre. Surtout lorsqu'il me sourit et qu'il pose son regard lavande sur moi. Je ne peux le décrire… C'est la première fois que j'éprouve ça…

Je crois qu'il était déçu que je ne le laisse pas rester plus longtemps, même si ce n'était pas l'envie qui me manquait. Mais je ne veux pas qu'il puisse voir la vulnérabilité dont je fais preuve en face de LUI… En face de cet homme qui me fait trembler rien qu'en pensant à lui… Je veux pas qu'il puisse voir la peur… la honte… le dégoût… qui se reflètent sur mon visage quand IL est là…

***

A suivre…


Alors alors ? Est-ce que ce chapitre vous a plu ?!? Please dites-le moi en me laissant une petite review ^_____^

Malheureusement j'ai une mauvaise nouvelle… Pas de panique, je ne vais pas vous dire que je laisse tomber cette fic ^^ (pas envie de me faire tuer non plus…)

En fait, je ne vais pas pouvoir continuer cette fic pour le moment. Je dois absolument écrire ma partie sur une fic que je fais avec mon amie Kojiboshi. C'est sur les samouraïs de l'éternel (coup de pub ^_^). Contente Aura ?

Mais dès que j'ai fini, promis je me remets à cette fic et l'écrirais le plus vite possible.

Duo : Avant Noël ?
Luna : Maieuh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!