Vision Of Escaflowne Fan Fiction ❯ Plus loin ❯ L'attentat ( Chapter 2 )
Plus loin…
Par Maria Ferrari
-Chapitre 2 - L'attentat-
« J'ai passé une très mauvaise nuit... des cauchemars incessants... La chambre s'était ouverte et je me suis vu volant dans le ciel... et j'ai serré la main de Jupiter »
« Mauvais présage... »
***
Van et Miguel observaient les alentours.
« Et merde... où est-ce qu'on est tombé ? », murmura Van.
« Que s'est-il passé ? Où sommes-nous ? », questionna Dilandau, un peu en retrait et essuyant ses larmes.
« ça alors », s'exclama Hitomi, « on doit être sur la Terre... on dirait la Rome antique... »
« Romantique ? »
« Rome, aujourd'hui, est juste la capitale de l'Italie, mais dans l'antiquité, il y a plus de deux mille ans, c'était un empire très puissant... ils avaient conquis une grande partie de l'Europe... la civilisation romaine était très moderne, ils ont beaucoup apporté au monde... »
« Passionnant », fit Van en faisant mine de s'intéresser, « mais comment aurait-on pu revenir deux mille ans en arrière ? »
Hitomi éclata de rire.
« Mais on n'est pas revenu en arrière !!... c'est sûrement des décors en papier mâché pour un tournage de cinéma !!!... N'empêche, c'est drôlement bien fait !
« Un tournage de quoi ? »
« De cinéma... sur Terre, nous avons trouvé le moyen de retranscrire les choses que l'on voit sur un écran... »
« ... »
« J'vous montrerai... en attendant, on va demander notre chemin »
NDLA : <voix enfantine> Alors, on dirait qu'ils parleraient tous la même langue, d'accord ?
***
« Ecoute, j'ai eu moi aussi un songe affreux cette nuit... la maison s'écroulait et je te tenais ensanglanté dans mes bras... ne pars pas... il va se passer quelque chose de grave »
Celle qui venait de prononcer ces mots avait l'air complètement angoissée. Et la personne à qui ils étaient adressés commençait à partager cette angoisse. Il avait passé une très mauvaise nuit, une nuit peuplée de cauchemars.
« Je dois sortir... ils m'attendent au sénat »
« Fais remettre cette séance à un autre jour »
***
« Est-ce que vous avez vu cet espèce de long tube rose ? »
« C'était au moins large de trois mètres ! »
« Et ça venait d'aussi haut que le ciel ! »
« C'est un message des dieux... »
« Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? »
« Pffiiouu, heureusement qu'on a atterri hors de leur vue », murmura Van après avoir entendu les gens parler.
« Au contraire, c'est fort dommage, ils nous auraient sans doute pris pour des dieux, ç'eut été amusant », contredit Dilandau.
« Qu'est-ce qui se passe Hitomi ? Tu es toute pâle... ça ne va pas ? », s'inquiéta Van.
« Il y a quelque chose qui cloche... »
« Quoi ? »
« Finalement, ça ne ressemble pas à un tournage... »
« Et c'est grave ? », demanda Miguel, les sourcils froncés.
« Surtout que je ne vois aucune caméra », poursuivit l'adolescente, « oh mon Dieu, c'est impossible ! »
« Vous trouvez pas que tout le monde nous regarde bizarrement ? », constata Dilandau.
En effet, l'attention des passants était maintenant fixée sur les nouveaux venus.
« Hum, c'est logique, c'est nos habits qui leur semblent étranges », fit Hitomi en se rendant à l'évidence, « Les amis, nous sommes bien sur la terre mais deux mille ans avant l'époque d'où je viens »
Les regards de ses trois compagnons s'élargirent.
« A moins, bien sûr, qu'on soit rendus sur une autre planète qui ressemble étrangement à la Rome antique... vous préférez quelle solution ? », continua Hitomi.
***
« Si tu ne vas pas au sénat, ils vont se sentir insultés ! Tu leur as déjà fait assez d'affronts, ce serait un de trop »
« Calpurnie ne veut pas que j'y aille et ce n'est pas dans ses habitudes de s'inquiéter sans raison... et moi même, je sens que cette journée va être mauvaise »
« A ton avis, qu'est-ce que les sénateurs penseront de ton attitude ? Tu ne vas pas y aller sous prétexte que ton épouse a eu un mauvais rêve ? Il y aurait de quoi rire ! »
***
Les quatre compères s'assirent sur des marches.
« Deux mille ans... c'est pas une paille ! », fit Miguel, abasourdi.
« Plus qu'à attendre le prochain tube rose », dit Van, résigné.
« Si au moins on savait comment le déclencher... », ajouta Hitomi.
« Puisque nous sommes bloqués là pour une période indéterminée, autant en profiter pour visiter ! », fit Dilandau. Cet parole était plus un ordre qu'une proposition.
***
« Je vais y aller »
« Non ! », cria Calpurnie.
« Faites préparer ma litière »
Il sortit. La dénommée Calpurnie se dirigea vers un des hommes présents.
« Antoine, va avec lui, et ne le quitte pas des yeux, reste toujours à ses cotés »
« Très bien »
***
« C'est joli Rome, ça me semble plus moderne et plus confortable que Gaïa… plus vivant surtout... en tout cas, par rapport au Vione où je suis emmuré la plupart du temps »
Hitomi regarda Dilandau. Les derniers évènements lui avaient fait oublié sa récente faiblesse, il était maintenant paisible.
« Si on allait voir le Colysée ? », proposa-t-elle.
« Le quoi ? »
« Le Colysée, c'est l'amphithéâtre romain le plus connu... il a été en partie détruit je ne sais quand. Il doit être encore entier actuellement, autant en profiter tant qu'on est là »
« Très bien, par où faut-il aller ? »
« Hé bien, en fait, je n'en sais rien... »
« Tiens, il y a de l'animation tout à coup, vous ne trouvez pas ? »
Effectivement, les gens se dirigeaient d'un coté de la rue.
« Apparemment, quelqu'un d'important arrive, regardez ! », fit Miguel.
***
Les porteurs s'arrêtèrent et posèrent la litière au sol. Un homme s'approcha et tendit un billet.
« César, lis-le immédiatement, c'est important »
Mais le susnommé ne lut pas le message.
***
« Mais que fait donc César ?... Il se moque de nous ! »
« Cela fait des heures qu'on l'attend ! Il nous convoque et il ne se présente pas ! »
« Et cela veut se faire décerner le titre de roi... »
***
« Je me demande qui c'est ? », fit Dilandau.
« Quelqu'un d'important, vu l'agitation qu'il provoque ! »
« Je vais voir ! »
Dilandau se leva et partit d'un pas vif vers le lieu où était entré "l'homme important". Il fit son chemin en travers la foule, puis, s'introduisit dans la salle. L'agitation était telle que personne ne s'aperçut de sa présence.
César avait pénétré dans la salle accompagné d'Antoine, mais quelqu'un prit à part ce dernier et l'entraîna dans une conversation et loin de César. Dilandau regarda l'homme et le trouva très séduisant, et même très attirant. L'adolescent le suivit, un demi-sourire sur les lèvres.
(J'adore les hommes d'âge mûr qu'ont de la classe… et lui, il en déborde)
***
« Pfff... ce Dilandau ! », fit Van, réprobateur.
« J'aurais peut-être dû l'accompagner... », fit Miguel, inquiet.
***
César s'installa sur le trône qui lui était réservé. Dilandau se dissimula hors de vue des centaines de personnes qui se tenaient dans la salle. Quelques hommes entourèrent César et le cachèrent à la vue de l'assistance. Dilandau fronça les sourcils. L'un d'eux se mit à parler. Dilandau comprit qu'il demandait la grâce pour un membre de sa famille et haussa les épaules. Quelques secondes passèrent et il entendit crier « C'est là de la violence !! ». Dilandau partit en courant vers le groupe. Il tenta de se frayer un chemin parmi les conjurés et les vit tous armés de leurs épées, comprenant qu'on assassinait l'homme qui lui avait tapé dans l'oeil, il prit du recul, dégaina son épée et trancha le problème dans le vif.
Un des conjurés tomba, un autre, effrayé, s'écarta. A ce moment, Dilandau vit celui dont il s'était amouraché, tentant de se défendre avec une arme que le jeune garçon n'arrivait pas à définir. Il était blessé, pas gravement mais les autres conjurés, nombreux, s'acharnaient sur lui. César se débattait et frappait de son stylet. Dilandau empoignait les attentistes par le col et envoyait des coups d'épée à qui se présentait.
***
Pendant qu'arrivaient ces évènements, à l'extérieur, Van, Miguel et Hitomi avaient vu s'enfuir des centaines d'hommes, les sénateurs, du monument où Dilandau était entré.
« On dirait que Dilandau a encore fait des siennes ! », fit Van.
« Non, pas à ce point-là, il se passe quelque chose... », répondit Hitomi.
Ils virent que Miguel était déjà parti et le suivirent en courant. Quand ils arrivèrent dans la salle, Miguel partit tout de suite aider son seigneur qui commençait à être pris à partie par certains conjurés. Van analysa en un dixième de seconde la situation et comprit qu'on tentait de tuer un homme. Il parvint à s'interposer à grand-peine entre les assassins et leur victime. Il les fit reculer, mais perdit l'avantage et du terrain et recula à son tour.
Antoine, qui s'était précipité après avoir vu les sénateurs s'enfuir, entra, ainsi que quelques légionnaires qui accourent pour secourir leur général. Ils parvinrent à protéger César et à calmer l'insurrection. Les conjurés vivants se constituèrent prisonniers.
Le dictateur était en piteux état, mais sauf. Il leva les yeux sur Dilandau qui se penchait sur lui pour constater les dégâts (et aussi pour l'observer de plus près).
« Serais-tu Apollon ? », murmura le grand homme avant de perdre connaissance.
-A suivre-